Kikyo étais blesser, épuiser et affamée mais elle continuait à avancer sautant d'arbre en arbre le plus discrètement possible. La pauvre jeune fille ne ressemblais plus en rien à la fière kunoichi qui avais quitté son village il y a peu. Le ruban noir qui retenais ces long cheveux brun en une queue de cheval basse avais disparu depuis longtemps tandis que son chandail bourgogne, sa veste de combat, sa jupe et ses bas de mailles était couverts de saleté et d'entaille récolté au combat et dans sa fuite. Cela faisait trois jours que son groupe avaient été pris en embuscade et anéanti par les Shinobi ennemis. Pourtant la défaite lui avait semblé impossible, il y a une semaine, alors qu'elle quittait le village en compagnie de mille autres ninjas prêt à enfoncer la ligne de front pour envahir le pays des rivières*. Sa propre unité de seize hommes et femmes, Jônin et Chunin confondus, avaient pour mission de renforcé et ravitailler une place forte comptant déjà près de cinquante de leurs meilleurs ninjas, rien de vraiment difficile. Seulement alors qu'ils étaient encore à plusieurs heures de leur destination les troupes ennemis leurs était tombé dessus telle une calamité, exterminant la moitié des leurs en un seul asseau, les survivant avaient tenté une retraite suivant la ligne de ravitaillement pour tomber sur l'un des points névralgique de cette route, le pont Kannabi*, irrémédiablement détruit. S'en est suivi une série de fuite et d'escarmouche qui avait aboutie à cette lamentable situation ; elle, la plus faible et la moins expérimenté des chunins de soutiens, unique survivante du groupe et totalement perdue en ce qui était vraisemblablement devenu le territoire ennemi. Appuyer contre un arbre la jeune Kunoichi pris une première pause en plusieurs heures pour soigner la plaie au côté en insufflant son chakra, qui prit une teinte verte, dans sa main avant de la poser sur la plaie. Cette blessure causée par un shuriken lors du dernier affrontement s'était remise à saigner pendant sa course. L'opération étais difficile puisqu'elle était incapable de se concentré convenablement, sursautant à chaque bruit dans les bois. Elle en était à jalouser les tenues des Shinobis de Konoha qui lui aurait sans doute été d'une plus grande aide que la sienne coté camouflage. Celle quelle portais en ce moment, bourgogne et grise, aurai été bien plus adapté dans les montagnes du pays de la terre, se dit-elle tout juste avant qu'une main ne la saisi par derrière pour la tirer sous un enchevêtrement de racine.
- Ne fait aucun bruit, lui murmura une voix grave et rauque à l'oreille.
Son premier réflexe fut de tenter de se libéré de son agresseur mais avant même qu'elle ne puisse effectuer un mouvement elle senti la pointe d'une lame s'appuyer entre deux vertèbre de sa nuque, promesse d'une mort instantanée. Elle resta ainsi plusieurs minutes avant qu'une jeune fille d'environs quatorze ans n'atterrisse à moins de vingt pas devant elle Une très longue queue de cheval noir volant derrière elle. La fille, visiblement une kunoichi, portait un pantalon noir s'arrêtant au mollet, un chandail bleu pâle arborant fièrement l'emblème du clan Uchiwa sous sa veste de combat verte et le bandeau de Konoha sur le front. Rapidement elle fut rejointe par deux hommes dans la vingtaine arborant eux aussi la tenue des Shinobi du pays du feu.
- Alors Kimio tu vois quelque chose, demanda la jeune fille.
Le dénommé Kimio qui se tenait dos à leur cachette dévoilant le cercle jaune entourant une flamme rouge représentant son clan au milieu de son dos pris un instant avant de répondre par la négative.
- Non j'ai encore perdu sa trace, pourtant personne n'avais réussi à tromper mes yeux avant aujourd'hui! Jura l'homme en donnant un coup de pied dans une pierre près de lui dans sa frustration.
La jeune fille quant à elle parcourait les alentours du regard et lorsqu'elle tourna les yeux vers sa cachette Kikyo sentit son cœur s'arrêter de battre mais la jeune kunoichi ne les remarqua pas et continua nerveusement son inspection.
- Kimio, Hanae! Reprenez votre calme, cet assassin ne peux pas nous échapper, de plus je suis sure que Rei et Chisei l'ont gravement blessé avant de mourir. On finira par le retrouver mort au bout de son sang si nous continuons de cherché
- Et pour la seconde piste que j'ai vue venant du sud, demanda la jeune Hanae.
- C'est sans doute un des survivants des renforts envoyer par Iwa, il y a d'autres groupes qui sont chargés de les traqués, nous notre objectif principale est de retrouver cet assassin alors mettons nous en routes. Kimio prouve moi que tu es un Hyuga et retrouve moi cet homme même si tu dois utiliser tout ton chakra pour alimenter ton byakugan quand à toi Hanae…
- Je sais bien Akihiro, si mon sharingan repère quelque chose je vous préviens immédiatement ne t'en fait pas.
- Parfait, souvenez-vous bien des ordres de Rei, nous devons le ramener vivant à Konoha donc…
- Ne t'en fait pas Akihiro, nous comprenons… Si nous ne le retrouvons pas suffisamment rapidement ce seras difficile de faire croire qu'il a offert une trop grande résistance et il ne faudra aucun témoins.
- Bon nous nous comprenons, alors en route et allons venger Rei!
À ce point Kikyo était presque soulager d'avoir cet agresseur inconnu pour la retenir car ces jambes ne la portait pratiquement pas. Un Hyuga et une Uchiwa… Ces deux clan était bien entendu connu d'Iwa étant donné le nombre de pertes qu'ils avaient causé dans leur rang. En fait selon leurs ordres, pour engager le combat avec groupe d'ennemis comportant un membre de l'un de ces clan il fallait être au moins dans un rapport de trois contre un. Maintenant non pas un mais deux de ces ninjas aux dojutsu surpuissant était en chasse dans le secteur déterminé à abattre toutes personnes croiser sans faire aucun prisonniers. Galvaniser par la terreur inspiré par la réputation guerrière de ces shinobis elle recommença à ce débattre avec l'espoir de se libéré et de fuir le plus loin possible en prenant le chemin opposer à celui pris par cette équipe même si pour cela elle devait revenir à Iwa en contournant le pays du vent.
- Cesse de te débattre, lui ordonna la voix de l'homme qui la retenais. Ce Hyuga a un champ de vision de plus d'un kilomètre grâce à son byakugan. Si tu t'éloignes de moi tout de suite tu seras immédiatement repéré et nous mourrons tous les deux.
La jeune fille cessa tout mouvement et tenta de se faire le plus petite possible tout en réfléchissant à sa situation. Cet homme ne l'avais pas tué, il était vraisemblablement celui qui était poursuivi par les Konohans et en la dissimulant avant leurs arrivé il lui avait certainement sauvé la vie.
« C'est certainement l'un de mes compatriotes, il doit revenir d'une mission derrières les lignes ennemis et aura été surpris lui aussi par le mouvement de la ligne de front. Si il a réussis à tuer deux des membres de cette équipe malgré la présence du Hyuga et de l'Uchiwa il doit être vraiment fort sans parler du fait qu'il arrive à nous dissimuler tous les deux. La chance me souris enfin! »
Voyant que sa captive obéissait à ces directives l'homme la libéra et retira son kunaÏ. Ils attendirent ainsi, coller l'un contre l'autre sous les racines de l'arbre gigantesque pendant une bonne heure avant qu'il ne décide qu'il était grand temps de sortir. Sur ces gardes et arme en mains Kikyo fis quelques pas hors de sa cachette et rassuré de se constater toujours vivante elle se retourna pour saluer son sauveur quand elle se figea en position défensive. L'homme, ou plutôt le garçon puisqu'il semblant avoir sensiblement le même âge qu'elle, était maintenant visible. Le pantalon au motif de camouflage blanc et gris, le juste au corps noir et la veste de protection d'un gris tirant légèrement sur le bleu ne laissait aucunement place au doute, sans parler du bandeau sur le front du garçon.
- Que fait un shinobi de Kiri au pays des rivières?
- Il sauve la vie d'une petite kunoichi d'Iwa, répondis le garçon de sa voix rauque qui avait induis la jeune fille en erreur quant à son âge.
Rapidement Kikyo se rendis compte que son interlocuteur allais bien plus mal qu'il ne pouvait le laisser paraitre, se souvenant des paroles du capitaine de Konoha elle remarqua le bandage mal fait et suintant de sang qui ceinturait le torse du garçon.
- J'ai une proposition à te faire, tu es une iryô-nin*, soigne moi et je vais te faire sortir du pays!
La jeune fille ne tenta même pas de nier son statut de ninja médical, après tout il l'avais certainement vue se soigner elle-même tout à l'heure.
« En y pensant bien c'est peut-être bien la seule raison qui l'a poussé à prendre le risque de me cacher alors qu'il était poursuivi. »
- Je n'ai pas besoin de quitter le pays, il me suffit de rejoindre mes lignes.
À ces mots le Kirien éclata d'un rire profond et mauvais qui fit frissonner la jeune fille.
- Tes lignes!? Depuis combien de temps n'a tu pas eu de contacts avec tes supérieurs?
La brune réfléchit un instant, en comptant sa fuite et les deux jours de marche avant la première embuscade cela faisait…
- Cinq jours!
- Sache qu'en cinq jours le cours de la guerre a complètement changé. Votre armée a été piégée par les stratèges de Konoha. Pendant que vos milles hommes pourchassaient les shinobis du village caché des vallées vos lignes d'approvisionnement ont été anéanties. Avant que tes compatriotes n'ai pu faire quoi que ce soit ils ont été pris en tenaille sur trois coté par Konoha à l'est, Suna à l'ouest et par une contre-offensive de Tani au sud. D'après mes informations ton armée a réussi à se reformé derrière la frontière du pays de la pluie et ils sont moins de trois cent survivants.
« C'est impossible, une t'elle débâcle est impossible! Iwa est la pierre et ces Shinobis sont le rock, mille d'entre nous n'ont pas pu être vaincu et repousser aussi loin en moins de trois jours »
- Comment pourrais-tu en savoir autant? Demanda prudemment la brune.
- Je me suis servis du chaos engendré par l'offensive pour passer la frontière, eu le temps de dire le Kirien avant de s'effondré à genoux en posant une main contre sa plaie au torse. Décide-toi vite, je ne pourrais plus maintenir la technique qui nous dissimule aux yeux du Hyuga très longtemps.
Réfléchissant à toute vitesse Kikyo fini par se rendre à l'évidence, la version du garçon expliquait parfaitement sa situation et sans aide jamais elle ne pourrait traverser un pays en guerre, cependant elle était loin d'être stupide au point de ne pas voir clair dans les intentions de son interlocuteur.
« Il compte sur moi pour le soigné et peut-être pour traverser le pays mais il va certainement tenter de me tuer une fois que nous serons hors de danger… Mais je n'ai pas vraiment le choix. »
Rapidement elle s'approcha du jeune homme et passa son bras sous ces épaules pour le soutenir.
- Il nous faut une cachette pour que je puisse traiter ta blessure tranquillement!
- J'ai une planque à moins d'un kilomètre au sud.
Ils parcoururent les milles mètres en plus de quarante-cinq minutes, considérablement ralentis par leurs fatigues et blessures respectives, avant d'arriver devant la porte d'un bunker habilement dissimulé par la végétation.
- C'est quoi cet endroit?
- Une planque, sans doute utilisé par les ANBU de Konoha en temps de paix pour les missions d'espionnage dans les pays du vent et des rivières.
Kikyo ne savait pas si elle devait trouver l'idée totalement stupide ou véritablement génial, après tout qui viendrais chercher deux fugitifs en pleins dans une installation secrète de l'élite de leurs ennemis. Sans se poser plus de question elle ouvrit la lourde porte blindée et pénétra dans le sombre abri, de toutes façon que ce soit une bonne idée ou non, avec la lourde perte de sang que semblais avoir subi son allié providentiel ils n'avaient pas d'autre options. Une fois entrée et la porte refermé elle alluma les lampes à l'huile fixée aux murs et installa son compagnon d'infortune sur un lit de camp. Elle remarqua qu'une certaine tension semblait l'avoir quitté.
« Il doit avoir relâché sa technique de dissimulation maintenant que nous somment à l'abris. »
Elle songea un instant à demander au jeune homme comment il pouvait connaitre cet endroit mais y renonça, de toute façon ne disait-t-on pas que les mystères de Kiri étaient aussi impénétrable qu'est têtu le Tsushikage.
« En plus je sens que moins j'en sais sur lui et sa mission plus j'aurais de chance de survie » Pensa la jeune fille en découpant le bandage souiller du garçon.
Avant qu'elle ne commence elle prit le temps d'observé l'endroit. La pièce unique contenant quatre lit de camp, une étagère garnis de fournitures et un râtelier contenant diverse armes et fournitures shinobi. Une fois sa reconnaissance finie elle se pencha sur le garçon pour achever de découper son chandail crasseux et son bandage imbibé de sang coagulé. Elle fut soulagé de constaté qu'aucun point vital ne semblais avoir été touché mais la plaie était tout de même profonde et avait certainement beaucoup saigné.
- L'arme qui t'a fait cette blessure était-elle particulière, à tu ressentis des effets particulier qui indiquerais la présence d'un poison quelqu'onque? Demanda-t-elle en appliquant ces mains sur la plaie pour la résorbé avec la paume mystique.
- S'était un simple kunaï, je n'ai rien remarqué de particulier même si le saignement n'a pas cessé depuis deux jours.
Concentré sur le traitement l'iryô-nin ne laissa rien paraitre de sa surprise devant la résistance de son patient mais pris en note la possibilité que l'arme a pu être enduit d'un agent anticoagulant.
« L'idée n'est pas mauvaise, Konoha dois être la seul puissance ayant des iryô-nins capables de traité ce genre de poisons… Même si à mon avis je verrais plus Kiri ou Suna utiliser ces méthodes. »
Au bout d'une heure la plaie lui sembla suffisamment réduite pour laisser la nature faire le reste et, plus important, l'hémorragie s'était arrêter. Jetant un regard sur les fournitures disponible laissé en stock dans la planque elle repéra exactement ce dont elle avait besoin, saisissant un pot de pilules sur une étagère elle en remit une au garçon lui indiquant de la prendre.
- Ça va accélérer ta production de globules rouges, grâce à ça on pourra repartir d'ici un ou deux jours.
- C'est trop long petite, se contenta de dire l'assassin en avalant la pilule.
- Tu as perdu trop de sang, je ne sais même pas comment il se fait que tu ne sois pas tombé dans le coma, un jour c'est le minimum pour que le sang se régénère. Lui répondit-elle en lui faisant un nouveau bandage.
Une fois le bandage du garçon terminé elle décida de s'occuper de sa propre blessure et retira sa veste de combat ainsi que son chandail, se dénudant à demi sans gêne. Iwa comme Kiri entretenais un esprit guerrier chez leurs shinobis qui ne laissait pas de place à une pudeur considéré comme nuisible. Alors qu'elle finissait de soigné la plaie laisser par le shuriken elle leva les yeux vers son compagnon qui l'observais silencieusement.
- Je m'appelle Kikyo Mabiki et toi?
- Ikaku Hattori, se contenta-t-il de répondre sans plus.
Malgré tout satisfaite d'avoir obtenu une réponse Kikyo termina ses soins ignorant Ikaku qui continuait de la détailler sans gêne perdu dans des souvenirs qu'il croyait depuis longtemps refouler. Il se revoyait avec une autre fille dans une salle aussi sombre que celle-ci alors que le sandaime Mizukage leurs expliquait l'épreuve qui allais suivre. Si un garçon de douze ans, un aspirant shinobi de douze ans, pouvais être amoureux, il avait été amoureux de Sadako Temuri… Prenant soudainement conscience de sa dérive il écrasa immédiatement ces sentiments au fond de son cœur tout comme il avait transpercé celui de son amie pour rester en vie. Malgré ces efforts il continua à l'observé non pas pour détailler sa fine poitrine dénudée mais bien pour voir son visage concentré ou il reconnaissait celui de celle qui avait été à la fois son premier amour et sa première victime. Reprenant finalement le contrôle sur ces émotions il se focalisa sur les priorités du moment.
- Si nous ne pouvons pas partir plus tôt il faudra affronter l'équipe qui nous poursuis!
- QUOI! S'exclama aussitôt Kikyo prise de panique. Pourquoi se battre contre eux, je veux dire nous somment des shinobi nous n'avons qu'a nous faires discret et quitter le pays sans nous faire remarquer.
- Impossible, ils sont spécialisés en recherche et ils sont loin d'être stupides. Nous n'avons qu'un seul chemin de fuite possible est c'est vers le sud, si ils sont partis au nord tout à l'heure c'est seulement pour s'assurer de nous coincé et en plus en cour de route nous devrons contourner le village caché de Tani ce qui nous feras encore perdre du temps et réduira nos options de routes. Non nous devons nous préparer à un affrontement ou il faudra les tuer ou les blessé suffisamment pour les mettre hors course. Le mieux serait de leur tendre une embuscade mais avec ce Hyuga ce sera difficile de les surprendre.
La jeune brune qui finissait de bander sa propre blessure s'étonna d'entendre son compagnon tenir un discourt aussi long pour la première fois. Pendant un instant elle avait cru qu'il était ce type de shinobis asocial et misanthrope que l'on voyait souvent affublé de mission en solo à la limite du suicidaire.
« En fait c'est seulement qu'il ne parle pas pour rien dire ou pour combler un silence gênant » Pensa-t-elle tout en se disant également qu'elle devrait tacher de prendre exemple sur lui.
- J'ai déjà éliminé celle qui aurais pu poser le plus de problème pour moi, une dresseuse de chien ninja et son animal, elle pouvait me repéré malgré mes technique de dissimulation.
- À quelle distance de toi je dois me tenir pour que tu puisses me couvrir avec ta technique? Demanda-t-elle pour information.
- Moins d'un mètre si je me concentre mais le mieux est un contact direct, précisa-t-il.
Kikyo retournais la question dans sa tête mais elle ne trouvait aucune échappatoire à leur situation dans l'état actuelle des choses, pour tout dire elle n'avait jamais eu l'étoffe d'un stratège.
- Tu es sure que nous devrons nous battre?
- Tu es sure que je dois attendre un jour avant de repartir?
Les deux questions était sans doute aussi idiote que l'une que l'autre, la jeune fille savais bien qu'avec la perte de sang sans compter la seule douleur de la plaie il ne pourrait pas voyager ou même combattre avant cette limite et lui de son côté savais parfaitement que ces shinobis ne le laisserais pas partir du pays des rivières vivant à moins qu'il ne les tues.
- Nous ne serons sans doute pas à notre meilleur l'un comme l'autre dans ce combat mais je les ai déjà affrontés et ils ne savent pas que tu es avec moi… Nous avons une chance de réussir.
- Comment, demanda la jeune fille ayant peur d'avoir deviné le plan du garçon.
- Un piège, je ne peux pas te dissimulé si tu n'es pas près de moi et si nous restons ensemble nous ne pourrons pas les surprendre efficacement. Tu devras servir d'appas et je vais les prendre à revers, si je me charge des deux hommes tu devrais pouvoir te débarrasser de la fille.
Kikyo se laissa tomber sur l'un des lits de camp accablé par cette demande, le visage pâle et couvert de sueur elle fixait son interlocuteur incrédule alors qu'il observait, amusé, sa réaction.
« Il veut vraiment se débarrasser de moi! En plus de cette façon il n'aura même pas à ce salir les mains ce sera la Uchiwa qui feras le travaille à sa place. »
- T-tu me prends pour une idiote, tout le monde sur le continent sait qu'affronter un Uchiwa en solo est du suicide. Taijutsu, ninjutsu, genjutsu; leurs yeux leur donne l'avantage sur tous les domaines.
- Un kunaï n'est dangereux qu'entre les mains de quelqu'un qui sait s'en servir, lui répondit Ikaku calmement.
- Que veux-tu dire?
- Que cette fille n'est qu'une novice, j'ai croisé son regard trois fois quand j'ai tué sa co-équipière et elle n'a pas eu temps de me lancer un genjutsu, je suis même passé près de l'avoir elle aussi si ces équipiers n'étais pas intervenus. Elle n'est pas suffisamment entrainé, si tu restes en mouvement elle n'aura pas le temps d'utiliser le genjutsu, si tu es plus rapide qu'elle son corps ne pourras pas suivre le mouvement même si elle te voit et tan que tu n'utilises pas de jutsu face à elle, elle ne pourra pas copier tes technique. Elle n'a sans doute obtenu sa place sur le front qu'en débloquant son pouvoir héréditaire, sans ces yeux elle n'est qu'une Genin inexpérimenté. Tu devrais pouvoir la géré puisque tu as le niveau pour être assigné à une armée d'invasion.
La jeune fille, préférant ne pas répondre, baissa les yeux en un geste évocateur de sa confiance en elle. En fait sa situation était plutôt semblable à celle de l'Uchiwa qu'il voulait qu'elle affronte. Au début de la guerre le Tsushikage ne faisait que peu de cas des iryô-nins, en fait il avait de nombreuse fois dénigré Konoha et en particulier Tsunade, l'élève de son rival l'Hokage qui s'était spécialiser dans ce domaine, mais au fil de la guerre il avait dû revoir sa politique. Malgré leurs nombres peu élever, du au haut niveau de difficulté de leurs formations et du temps qu'elle requiert, les iryô-nins avaient provoqué de nombreux retournement de situation sur les champs de batailles réduisant grandement les pertes chez Konoha alors que les shinobis d'Iwa tombaient souvent pour ne plus se relever. Voulant contrer la situation le chef d'Iwa changea les règles d'engagement de toute son armée leurs ordonnant de capturer vivant tout iryô-nins retrouver sur le champ de bataille pour les amener derrières leurs lignes pour qu'ils puissent soigner les shinobi d'Iwa en échange de leurs vie.
Dans le même ordre d'idée plusieurs autres shinobi et kunoichi, spécialement sélectionner pour leurs capacité dans le contrôle du chakra et leurs talent à comprendre et copier des techniques furent envoyer dans les différents camps médicaux pour à la fois : les surveiller, les assister et apprendre d'eux. Kikyo avait été l'une de ces filles et depuis le début de la guerre elle ne faisait que soigné des shinobis blesser ou affreusement mutilés revenant de la ligne de front. Elle avait même, quelque fois, soigné des prisonniers de Konoha qui avait été pris dans le but de motiver les iryô-nins captifs as utilisé toutes leurs capacité devant le regard attentifs de leurs élèves involontaire. Cette politique avais même eu quelques avantages sur le plan tactiques puisque leurs adversaires avaient moins tendance à se battre jusqu'au dernier sachant que si ils se rendaient ils seraient bien traité malgré tout. Au fil des mois Kikyo était devenu l'une des meilleures iryô-nin fidèle à Iwa et juste avant que l'armée d'invasion ne prenne la route pour le champ de bataille elle avait été promu chunin affecter au soutien de l'armée… Cependant jamais au grand jamais elle n'aurais dû se retrouver au combat. Timidement elle expliqua la situation à Ikaku tout en enfilant son chandail et sa veste.
- Il ne manquait plus que ça, soupira-t-il en se laissant retomber sur le lit. Écoute bien malgré tout tu restes une kunoichi, tu as reçus une formation au combat et tu possèdes des connaissances médicale alors utilise ta tête. Contrairement à cette Uchiwa tu sais ce que tu vas affronter alors élabore une stratégie, sert toi de tes forces pour contrer les sienne. Fait ça ou tu mourras!
Sur ces paroles peux encourageantes le garçon se tue laissant sa compagne réfléchir. De son côté paniqué elle se mit à faire l'inventaire de ce que contenais l'abri.
« Me servir de mes forces, il en a de bonne lui, comment mes maigres capacités de kunoichi ou d'iryô-nin pourrais venir à bout d'une Uchiwa sans aide, avec ces seuls yeux elle peut… »
Les pensées de la jeune fille s'interrompirent en un instant alors que son regard se posait sur une série d'éprouvette et de bombes fumigènes.
« Ça pourrais fonctionner! »
- Alors tu es prête?
- Oui, lui répondit Kikyo en finissant de remplir son étui à Kunaï.
Tous deux prêt, ravitailler et suffisamment en forme pour reprendre la route ils ouvrirent la lourde porte blindé du bunker et sortirent sous le soleil pour la première fois depuis vingt-quatre heures. Sans un regard en arrière ils se mirent en route vers le sud mais ils ne parcoururent que quelques centaines de mètres avant qu'un mur de flamme ne se dresse devant eux leur coupant la route.
- Tu croyais vraiment que nous allions te laisser filer après ce que tu as fait à Beniko et Chisei! S'exclame la voix satisfaite de la Uchiwa depuis les arbres.
Sans prendre le temps de répondre à la remarque de la fille Ikaku commença une série de mudra.
- Ninpô - Camouflage dans la brume!
Aussitôt une épaisse nappe de brume s'abattit sur toute la zone les rendant tous aveugle. Se souvenant de leur discutions dans le bunker Kikyo décida de mettre en œuvre leur stratégie, même si l'affrontement se déroulait bien plus tôt que prévu. Elle attendit patiemment que sa cible désigne sa position d'elle-même comme Ikaku lui avais dit qu'elle ferait certainement vu son manque d'expérience.
- Kimio, Akihiro… J'y voie plus rien! S'écria à nouveau la voix depuis les hauteurs.
Aussitôt elle fonça en direction de l'arbre aux branches épaisse qu'elle avait repéré avant que son compagnon ne fasse se lever la brume. Dégainant le sabre qu'elle avait pris dans la planque et espérant pouvoir frapper son adversaire avant d'être vue mais, malheureusement ayant mal évalué la distance, elle manqua sa cible de plusieurs centimètres ne faisant que la heurté de l'épaule alors que sa lame fendait l'air. Toute deux déséquilibré par l'impact elles tombèrent de la branche pour se réceptionner tan bien que mal dans les buissons en contre bas. Ayant perdu son sabre dans la chute Kikyo ne perdis pas de temps à tenter de le cherché dans cette purée de poids renonçant au seul avantage qu'elle s'était octroyer, l'allonge supérieur.
De nouveau immobile elle attendit que son adversaire trahisse de nouveau sa position mais cette fois mis à part les bruits du combat d'Ikaku elle ne détecta rien.
« Zut, j'ai raté ma chance! En plus j'ai perdu le sabre sans même avoir réussi à la blesser, elle ne se laissera pas prendre une seconde fois. » Pensa-t-elle avant d'entendre un bruissement à sa gauche.
Sans prendre le temps d'évaluer la situation elle se jeta immédiatement sur l'origine du bruit dégainant un kunaï mais elle du rapidement faire un bon de côté en entendant son adversaire déclamé haut et fort sa prochaine technique.
- Katon : La boule de feu suprême!
La gigantesque sphère de flamme ravagea l'espace où elle s'était trouvé un instant auparavant et profitant du fait qu'elle se souvenait de la trajectoire de la technique elle lança une volée de shuriken vers son origine probable avant de se rendre compte de son erreur.
« Merde je viens de lui donner ma position » Réalisa-t-elle alors que la voix de l'Uchiwa résonna de nouveau dans la brume.
- Katon : La technique de la balsamine!
Avec horreur Mikyo vis, malgré la brume, une foule de petites boules de feu s'abattre sur le sol devant elle s'approchant rapidement et dangereusement l'obligeant à fuir devant la technique destructrice. Seulement dans sa fuite elle parcouru une trop grande distance et se retrouva au seul endroit qu'Ikaku lui avais dit d'éviter à tout prix, hors de la zone effective de sa technique u camouflage dans la brume. Dans la panique elle perdit de précieuse secondes à tenter de choisir entre retourné à l'abri de la brume prenant ainsi le risque de tomber face à face avec son adversaire ou rester ici pour affronter le sharingan en terrain découvert. Finalement elle se vit perdre ce choix lorsque la jeune fille émergea calmement du brouillard. Instinctivement elle joignit ces mains en une série de mudras immédiatement imitée par l'Uchiwa.
- Dôton : Le pieu de terre!
- Dôton : Le pieu de terre!
Les deux pointe de terre qui jaillirent de leurs pieds se heurtèrent entres elles retombant en poussière.
« Idiote, Ikaku m'avais bien prévue que le ninjutsu serais inutile contre elle si elle pouvait utiliser ces yeux »
- Alors, tu n'as rien de mieux… À vrais dire ça ne m'étonne pas véritablement de la part d'une kuniochi d'Iwa. Tu es au courant de la raclé qu'on a mise à votre armée!
Ignorant la provocation Kikyo cherchait désespérément une solution qui lui éviterait d'utiliser son dernier atout quand elle repensa à ce que lui avais dit le ninja de Kiri.
« Sert toi de tes forces pour contrer les sienne. Fait ça ou tu mourras! »
Décidant de tenter sa chance elle commença une nouvelle série de mudras plus longue que la première.
- Dôton : La dague de pierre!
- Dôton : La dague de pierre!
Les deux jeunes kunoichis se faisant maintenant face leurs poing droits envelopper d'une lame de pierre longue de trente centimètres. Dans un sourire mauvais l'Uchiwa se lança à l'attaque lame en avant au même moment que Kikyo et elle vit sa technique être fracasser d'un ample mouvement de bras par l'arme de son adversaire l'obligeant à éviter d'avoir la tête coupé d'un mouvement d'une rapidité et d'une souplesse inouïe. D'un bon elle sauta hors de portée et observa incrédule le tronçon de pierre briser qui avais été une lame tranchante partir en poussière.
- Comment!?
Toujours sans parler la kunoichi d'Iwa s'élança de nouveau sa technique prête à frapper voulant profiter du trouble de la jeune Uchiwa mais intérieurement elle souriait à pleine dent.
« C'est ce que je pensais, elle peu copier mes technique mais grâce à mes capacités en contrôle du chakra je peux en augmenter l'efficacité. Comme le disait mon maitre : Quand deux lames s'affrontent la plus dense est la plus dangereuse! »
La première frappe manqua faire mouche mais le don héréditaire des Uchiwa fit de nouveau la différence lui permettant d'éviter cette attaque qui aurait atteint n'importe qui d'autre. Sa confiance reprise elle passa les minutes suivantes à éviter toutes les attaques de Kikyo avec un facilité déconcertante la laissant en sueur et pantelante.
- Ton jutsu est bien plus résistant que le mien mais il semble aussi plus lourd, pas trop essoufflé? Se moqua l'Uchiwa se permettant même de lui lancé un sourire hautain.
Effectivement à bout de souffle après ces mouvements violent Kikyo relâcha sa technique qui retomba en poussière sur le sol. Alors qu'elle commençait sérieusement à paniquer la nappe de brume fut ébranler par une puissante explosion et le Hyuga en fut éjecter mais il réussit malgré tout à se reprendre pour atterrir en position de combat alors que ce qui devais être un puissant Jutsu katon colorait le brouillard de rouge et d'orange. Une seconde plus tard c'était Ikaku qui sortait de la brume, qui commençait à se dissiper, couvert de suie, légèrement fumant et deux énormes kunaï doté de crochet acéré en mains. Son regard attiré par son compagnon qui engageais le corps à corps avec l'homme aux yeux blanc elle ne vis pas venir le coup de genoux qui lui ébranlas les cotes.
- C'est moi ton adversaire, lui dit la jeune fille en lui balançant un coup de poing en plein visage qui la jeta au sol plusieurs pas plus loin.
La suite se produisit en un instant pour Kikyo : Ikaku qui bloquait tan bien que mal les coups du Hyuga à l'aide de ces kunaï, le troisième Konohan sortant des restes de la brume pour se joindre au combat malgré son bras gauche qui pendait lamentablement le long de son corps, profondément entaillé, et l'Uchiwa qui s'avançait à grande vitesse pour l'achever. En un mouvement désespéré elle utilisa son dernier atout et lui jeta une sphère explosive de la grosseur d'une grosse pomme au visage. Levant prestement un bras pour dévié l'attaque désespéré la noiraude disparue dans un nuage de fumée blanche lorsque que la bombe fumigène explosa dans un claquement sonore au premiers contact. L'explosion de la fumigène n'attira pas le regard des trois autres combattants expérimenté mais le hurlement déchirant que poussa la jeune fille alors qu'elle sortait du nuage blanc couverte de coupure et le visage en sang provoqua un instant de battement qui permis à la kunoichi d'Iwa de jeter ces trois dernière bombes en direction du Hyuga qui se recula précipitamment donnant ainsi à Ikaku l'espace nécessaire pour se désengager du combat.
- IKAKU SAUVE-TOI! Cria Kikyo avant de prendre elle-même ces jambes à son cou malgré sa vision toujours floue à cause du dernier coup de poing.
Elle put faire une dizaine de pas avant qu'un grand choc à l'arrière de la tête ne lui fasse perdre connaissance.
En reprenant ses esprits Kikyo dû se rendre à l'évidence, Ikaku l'avais certainement trahie et elle avait été capturé. Attacher et adosser à un mur de pierre elle regarda autour d'elle et reconnu immédiatement l'endroit, elle était de retour dans le bunker. La douleur qu'elle ressentait derrière la tête lui fit dire que son compagnon l'avais certainement assommée pour la laisser comme appât. Avec deux blesser les Konohans y aurais réfléchit à deux fois avant de les poursuivre mais si en plus ils avaient une prisonnière à gérer alors sa fuite était certaine. La jeune iryô-nin se traita d'idiote de ne pas s'être suffisamment méfié, si la situation avait été inversé elle aurait certainement agis de la même façon. Mais une question demeurait.
« Pourquoi je suis toujours en vie? Normalement ils auraient déjà dû me tuer s'ils avaient suivis leurs plans d'origine. »
- Je crois qu'elle se réveille, murmura une voix d'homme.
- Alors vas-y, ordonna la voix haletante de l'Uchiwa qui visiblement souffrait le martyre.
Tournant son regard vers l'origine des voix elle vit la jeune fille qu'elle avait combattu, couverte de bandages suintant de sang, étendue dans un lit et le Hyuga à son chevet se dirigé vers elle… Aucune trace du troisième homme.
« Soit il est mort soit il est partis cherché des secourt, dans son état jamais il n'aurait tenté de poursuivre Ikaku. »
Arriver à sa hauteur l'Hyuga se saisi d'une corde relier à un anneau au plafond et la tira fortement la soulevant ainsi par les poignets a plusieurs centimètre au-dessus du sol alors que ces chevilles étaient, elles, retenu au plancher par un autre lien. Ainsi écartelé elle eut le temps de se dire que visiblement les locaux de l'ANBU étaient équiper pour les interrogatoires avant de recevoir un violent coup de poing à l'estomac.
- Je ne suis pas un spécialiste des interrogatoires mais je peux certainement te faire souffrir un bon moment avant que tu ne meures alors répond gentiment à mes question et tu t'éviteras des souffrances inutiles. La menaça l'homme alors qu'elle tentait de reprendre son souffle.
Kikyo planta son regard dans celui blanc de son tortionnaire mais ne dit mot.
- Quel poison a tu utiliser contre Hanae et où est l'antidote?
« Ils croient que c'est du poison, aucun d'entre eux n'a de connaissance médicale! » Réalisa-t-elle alors qu'un infime espoir naissait en elle.
Peut-être que si elle arrivait à soigner la fille ils la laisseraient repartir vivante, mais tout aussi rapidement qu'il fut apparu cet espoir s'envola quand elle se rappela son devoir en tant que kunoichi d'Iwa. Soigné une ennemie ne serait rien d'autre que de la traitrise et en plus elle ne se faisait pas vraiment d'illusion quant à ces chances de survie alors laisser mourir une Uchiwa dans une longue agonie serais pour elle la solution la plus honorable et avantageuse pour son village. Elle s'apprêtait à dire à l'homme que le meilleur traitement serait un kunaï en plein cœur mais elle se ravisa au dernier instant. Elle venait de se rappeler d'un évènement qui avait eu lieu il y a un an lorsque les premiers prisonniers blessé avaient été amené dans leur hôpital de campagne. Elle se trouvait tout juste derrière deux iryô-nins de Konoha en pleine conversation quand le convoi arriva.
- A tu vu, ils amènent nos hommes pour qu'on les soigne! S'étonnait le premier.
- Oui, apparemment les dirigeant d'Iwa croient que nous serons plus enclin à utiliser toutes nos ressources si nous soignons des compatriotes, lui répondis son comparse.
- Décidément le Tsuchikage ne sous comprendras jamais, se désola le premier.
- Pour un vrai iryô-nin une vie est une vie peu importe le village, mais bon si cette méprise permet de sauver quelque un des nôtres je ne m'en plains pas. Allez au travail!
Les deux étaient repartis soigner des blesser tan d'Iwa que de Konoha avec le même professionnalisme, comme ils avaient toujours fait pour autant qu'elle le sache.
« Pour un vrai iryô-nin une vie est une vie peu importe le village! »
Cette phrase lui tournait dans la tête et elle ne pouvait s'empêcher de se demandé si elle pouvait de considéré comme une vraie iryô-nin.
- Ce n'est pas du poison, murmura-t-elle à sa propre surprise alors que le Hyuga allait de nouveau la frapper.
- Alors c'est quoi, demanda-t-il.
- La fumigène que je lui ai envoyé, j'avais remplacé une partie de la metsubishi* par du verre pillé au burin. Si elle souffre autant c'est que la poudre de verre c'est incrusté dans la peau et la coupe au moindre mouvement ou contact... Les plaies ont peut-être aussi commencées à s'infecter je n'ai pas nettoyé le verre avant de le piler.
Du coin de l'œil elle vit la jeune souffrante, tremblante et couverte de sueur, se redresser pour se dirigé dans sa direction approximative malgré ces yeux bandé.
- Hanae, tu devais rester coucher, dit le Hyuga sans détourné les yeux de sa captive.
Sourde au conseil de son coéquipier Hanae dégaina un kunaï alors que la terrible réalité la frappait de plein fouet.
- Tu la entendue Kimio, de la poussière de verre. Elle m'a balancé de la poussière de verre! Dit-elle en fendant l'air de son arme obligeant le Hyuga à se reculer pour ne pas être blessé.
Hanae passa près de toucher Kikyo deux fois, elle qui toujours suspendue au plafond ne pouvais rien faire d'autre que gardé le silence pour se protégé, mais rapidement ces moulinet désordonnée l'éloignèrent d'elle et une fois épuiser elle se laissa tomber sur les genoux haletante.
- Hanae donne-moi ce kunaï, tenta de nouveau son compagnon en s'approchant d'elle.
En entendant les pas de son compagnon la jeune fille désespéré retourna l'arme contre elle et tenta de se l'enfoncé dans la gorge mais d'un mouvement rapide Kimio lui saisit le poignet pour l'en empêcher arrachant par le fait même un cri de douleur à la jeune fille alors que la poigne frottait les blessures causées par la poussière. Le Hyuga alarmée par la plainte de sa cadette la relâcha immédiatement mais plutôt que de se reculer elle s'agrippa à lui de toutes ces forces malgré la souffrance.
- J'en ai eu dans les yeux Kimio, elle m'a envoyé du verre dans les yeux, dit la jeune fille en éclatant en sanglot contre le torse de l'homme.
- Je sais Hanae, je sais mais Akihiro est allé chercher de l'aide, les iryô-nins pourrons peut- être sauver tes yeux, tenta-t-il de la rassuré même si il n'y croyait pas vraiment.
Lentement il guida la jeune fille aveugle à sa couche prenant bien garde de la toucher le moins possible et une fois installer il voulue retourner auprès de la captive mais une main le retins doucement.
- Kimio, fait quelque chose pour moi. Lui demanda l'Uchiwa ayant retrouvé un semblant de calme.
- Que veux-tu Hanae?
- Cette fille, elle m'a pris mes yeux… Fait la souffrir, venge-moi, dit-elle pleine de haine.
- Hanae je ne peux pas faire ça, nous…
- Si tu peux, Akihiro n'est pas là pour t'arrêter et à cause d'elle je suis aveugle, frappe-la, torture-la, taillade la… Je sais que tu es un pervers et que dès que je me changeais ou que je prenais un bain tu me regardais avec ton byakugan alors viole-la si tu veux mais je veux l'entendre hurler, achevas la jeune fille infirme au grand désarroi de Kikyo qui avais tout entendue de là où elle était.
Alors que l'homme dégageais délicatement sa main de la poigne de sa coéquipière en silence Kikyo senti un frisson lui traversé l'échine en le voyant se tourné vers elle. Lors de sa formation on l'avait prévenue que cela pourrais lui arriver un jour, que c'était le risque que devais accepter toutes les kunoichis en quittant la sécurité du village. Elle se rappelait également les regards hanté de certaines des prisonnières avec qui elle avait travaillé, son propre maitre lui avais raconté dans le détail, lors de son premier jour en tant que kunoichi, sa propre capture aux mains de shinobi de Suna et les sévices corporel, psychologique et bien sûr sexuelle qu'elle avait subie avant que son équipe ne parvienne à la secourir. Elle se rappelait les paroles qu'elle avait dit à la fillette de douze ans qu'elle était à l'époque.
- Si je t'ai raconté tout cela c'est pour te faire peur et pour te dissuadé de continuer dans la voie du shinobi. A partir de maintenant si tu décides de poursuivre cette réalité seras la tienne et sache que pour toutes kunoichis cette réalité est la même. Les hommes tolèrent à peine que les femmes deviennent des combattantes alors quand ils capturent l'une d'entre nous ils ont dans l'idée de nous remettre à notre place, toute la cruauté d'un homme peut ressortir quand il tient une femme captive. Tout comme le kunaï et le shuriken le viol est une arme qui est largement utilisé pendant une guerre et bien des kunoichi, principalement des jeunes filles comme toi, ne se remettent jamais d'avoir été ainsi violentée. Dit toi bien que ton ennemi voudra te briser par tous les moyens… Que ce soit de corps ou d'esprit. Alors que décides-tu petite Kikyo Mabiki? Veux-tu toujours devenir une kunoichi?
Tremblante de peur à l'idée de vivre un jour les mêmes sévices que cette femme la jeune Kikyo pris tout de même son courage à deux main pour acquiescer du chef.
- Très bien ma petite alors je vais t'apprendre ce que tu dois savoir pour survivre si tu te retrouves dans cette situation. Déclara sa chef d'équipe en lui posant une main apaisante sur la tête.
Durant l'année qui suivie Kikyo passa beaucoup de temps avec sa Sensei qui lui parlais pour la préparé, autant que sa puisse être possible, psychologiquement et lui fis subir un entrainement physique intensif pour lui apprendre diverse technique de dissimulation et de fuite qui pourrais lui évité de se faire capturée ainsi que bien d'autres choses. Ce sont d'ailleurs ces entrainement qui lui avaient permis de survivre là ou tout son groupe de combat, pourtant plus expérimenté, avais péris.
Elle avait commencé à se préparé mentalement depuis son réveil à ce qui allais sans doute arriver dans très peu de temps. Protégé son esprit était sa priorité en ce moment et comme le lui avais appris son Sensei au cours de longues séances de méditation elle sépara son moi de son corps, il pouvait arriver n'importe quoi à son enveloppe charnelle désormais elle resterait intacte. C'est grâce à cela qu'elle n'émis aucun son lorsque l'homme déchira son haut d'un mouvement la dénudant à demi.
Ikaku était dissimulé dans cet arbre depuis près de douze heures sans bouger se demandant ce qu'il pouvait bien faire à cet endroit. Il aurait dû être loin à présent, cette fille lui avais offerte une occasion en or d'échapper à ces opposant en se faisant assommée par le manriki gusari*, lancé par le Hyuga, qu'il avait esquivé de peu. Seulement il n'avait parcouru qu'un kilomètre avant de s'arrêter pour faire marche arrière sans trop savoir pourquoi. En fait, chaque fois qu'il voulait reprendre la route du sud le visage légèrement souriant de Sadako alors qu'il la tuait lui revenait en mémoire. Tout au long de leurs formations Sadako Temuri s'était toujours montré plus rapide, plus forte et bien plus maligne que lui. Les techniques de corps à corps qu'elle avait apprise au sein de son clan lui permettait de retourné n'importe quelle situation à son avantage avant même que son adversaire ne le réalise. Aujourd'hui comme à l'époque il était bien conscient que si son amie l'avait voulu son kunaï aurait été dévié en un instant et il serait mort la gorge tranché net… Sans compté ce sourire, cette expression sur son visage qu'elle avait eu en mourant et qu'il avait tout fait pour oblitéré de sa mémoire, pourquoi revenais-t-elle le hanté aujourd'hui alors que sa survie dépendait de sa capacité à ignorer ces sentiments. Après le combat le Sandaime était descendu dans l'aire de combat pendant que le corps était emmené et le petit garçon qu'il était s'était permis une question.
- Elle était plus forte que moi, pourquoi j'ai gagné?
Jetant un regard dégouter au cadavre l'homme le plus puissant du village du brouillard daignât répondre au nouveau Genin.
- J'avais placé de grands espoirs en elle, elle était issu d'un clan prestigieux et avais les meilleurs notes de ta génération. Tu as raison normalement c'est ton corps qui aurait dû être emmené hors de cette pièce pour être jeter à la mer comme un déchet mais cet examen à son utilité. Un corps fort n'est rien si le cœur est faible, elle à laisser ces sentiments l'emporté et elle en est morte. Souviens-toi bien de cette leçon, les sentiments sont une faiblesse qui peuvent faire tomber les plus puissants, un vrai shinobi fait comme tu viens de le faire avec cette fille, il trouve la faiblesse et la transperce de son arme.
Sur ces paroles le Mizukage congédia le jeune homme et attendis les deux prochains aspirant qui devaient venir s'entre-tuer pour obtenir leur titre de Genin.
Cette leçon resta gravé dans sa mémoire pour les années qui suivirent au point où il devins réputé pour être le shinobi le plus froid des brumes sanglante, capable d'accomplir n'importe quelle mission sans aucun sentiments allant même jusqu'à assassiner ces propres compatriote si ils venaient à nuire à la mission. Lors de l'examen de sélection des Chunin il mit à mort plus de quinze autres Genin de toutes nations confondue et estropia l'un de ces coéquipiers en duel lors de la dernière étape de l'épreuve. Même son propre Sensei mourut sous sa lame lorsqu'il fut blesser en mission, plutôt que le laisser les retardé Ikaku lui avais tranché froidement la gorge. Pour ces actions et son rare talent pour la dissimulation il fut promu Jonin par le Mizukage en personne qui lui confia par la même occasion la mission qui l'avait amené au pays des rivières. Profité que l'armée du village caché des vallées soit partie affronté celle d'Iwa pour infiltré le village s'était avéré des plus facile, ainsi qu'assassiné le notable du pays du feu qui servait d'ambassadeur auprès du Kawakage mais se débarrasser de ces gardes du corps avait été une autre histoire. La femme du clan Inuzuka ainsi que son chien ninja avaient grandement compromis sa fuite, ce qui l'avais amené à faire la rencontre de cette fille qui le troublais tan.
Il ne voulait pas risquer de mourir ni de mettre ne péril sa mission en entrant dans le bunker alors que le dernier combattant ennemi en état de combattre était à l'intérieur mais il se sentait incapable de partir tan qu'il ne serait pas sûr qu'elle soit morte. Honnêtement il croyait que l'Uchiwa la tuerait facilement mais elle l'avait grandement impressionné en venant à but de cette fille malgré son désavantage flagrant… Mais ceci ne justifiait en rien son comportement alors que de toute façon, même si il aurait atteint la mer avec elle, il aurait dû la tuer avant de repartir pour le pays de l'eau. Pendant qu'il délibérait intérieurement le troisième Konohan, celui qui lançai joyeusement des katon à tous vas en combat, arriva au bunker et ouvris la lourde porte blindée.
Pays des rivières : Pays frontalier situé entre le pays de la pluie, le pays du feu et le pays du vent. world-informations-geographie
Le pont Kannabi : Pont détruit par une équipe de Konoha constitué de Minato Namikaze, Kakashi Hatake, Obito Uchiwa et Rin.
iryô-nin : Médecin ninja.
Metsubishi : Poudre aveuglante.
Manriki gusari : arme de neutralisation (mais pouvant tout de même être létale si le besoin s'en fait sentir) composée d'une chaîne, dont les deux extrémités sont attachées à des poids de plomb.
