Réponse au 58e défi du PF : Les nobles de Gondolin
Disclaimer : Lieux, personnages, évènements et objets sont à Tolkien. Je ne fais que les mettre en action.
Bonne lecture
Même le plus petit des êtres peut changer le cours de l'avenir
Au premier âge de ce monde, régnait sur les terres du milieu un puissant mal. Morgoth était son nom. Sn pouvoir s'étendait sur le cœur de toutes les créatures qui soit, tel une ombre.
Mais il y avait un endroit qui en était épargné. Une vile cachée dans les montagnes. Elle avait été construite à l'image même de Tirion sur les terres immortelles. Elle était protégée par les aigles de Manwë. Un secret si bien gardé que Morgoth, ni aucun de ses serviteurs ne pouvaient la trouver. Gondolin était son nom et Turgon en était le roi.
Pendant plusieurs sciècles, son peuple y vécu heureux. Les elfes qui y vivaient chantaient la beauté du monde et le souvenir de Valinor, si chère à leur cœur. Et dans leur demeure de pierre, les habitants de Gondolin étaient protégés de l'obscurité grandissante du monde extérieur.
Mais la guerre entre les forces du bien et le mal ne pouvait être évitée.
En l'an 472, se déroula l'une des plus grandes guerres de ce monde, la bataille des larmes Innombrables. Quelques 10 000 elfes de Gondolin répondirent à l'appel de leurs semblables. Parmi les plus nobles et les plus puissants guerriers de la cité. Et leur roi était à leur tête.
À sa main se trouvait une épée comme aucun orcs, hommes ou elfes n'en avait vu de semblable. Une lame forgée de la main d'un maitre artisan. Une lame qui brillait de milles feux sur les champs de bataille. Le marteau à ennemi elle était surnommé car elle fracassait tout ce qui se trouvait sur son passage. Et son nom faisait trembler les serviteurs des ténèbres bien longtemps après ce jour.
Hélas, ce jour-là, la victoire ne devait pas être la leur. La défaite était inévitable. La présence de Turgon et de son épée Glamdring était insuffisante pour assurer leur victoire. Les survivants de Gondolin furent contraints de se retirer, si peu qu'ils étaient à avoir survécu ce jour-là. Et la cité, jamais plus, ne fut la même.
Mais les choses auraient pu être bien pire si par le plus grand des hasards la vie du roi n'avait pas été sauvée. Car ce ne fut non pas sa belle épée qui lui épargna la mort, mais une dague. Une arme qu'il portait à la cheville pour ces instants où tout espoir semblait avoir disparu. Une dague sans nom mais qui pourtant jamais ne le quittait. Une dague anonyme qui n'avait pas encore connu son instant de gloire.
Note : Si lors de votre lecture vous aviez en tête la voix de Galadriel, c'est normal, c'est celle que j'avais dans la mienne quand j'ai écris ce texte.
