PS : I love You, Edward
.
Collection "les 3 OS Noël 2014"
.
par Natasha Nox
.
L'univers de Stephenie Meyer appartient à Stephenie Meyer
.
Bien le bonsoir et bonnes fêtes,
En vérité, je n'avais jamais écrit jusque là et j'ai décidé de commencer par des petits OS. Le jour de Noël m'a donné pas mal d'idées à partager, les voici. Trois autres OS ont également été publiés sur mon profil. Je ne pense pas qu'il y ait de suite, à moins que vous le désirez et que vous me le faites savoir en masse!
"PS : I love You, Edward" est un UA/AH :)
Je vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 1 : Un Joyeux Noël
J'étais malheureuse. Rien, ni personne, ne pouvait comprendre la détresse et la mélancolie qui me hantaient. Chaque matin, je me levai et déjeunai puis je me préparai ; une fois la face cadavérique débarbouillée et les vêtements enfilés, je errais dans les rues de Forks. Mais ce jour-là, je refusai de sortir. M'enfonçant dans le cuir du canapé, je me pelotonnai devant la télé. Elle était éteinte et je préférais la garder ainsi. De toute manière, je doutais même qu'elle puisse un jour se rallumer. Je n'avais plus utilisé la télécommande depuis bien longtemps, depuis cette nuit-là. La nuit où je m'étais endormie dans le canapé dans les bras de mon Edward ; la nuit où il s'était endormi pour ne plus jamais se réveiller. Je me souvenais de mes cris le lendemain matin en découvrant que la poitrine de mon bel amour ne se soulevait plus. Plus de battements, plus de respirations. Ses lèvres vermeilles, pleines et dures avaient légèrement blanchies. Sa peau chaude et douce était froide. J'avais essayé d'ouvrir ses paupières, espérant une réaction de sa part. Mais c'était fini. Edward Cullen, l'amour de ma vie, m'avait quittée. Et bien qu'il était parti dix ans auparavant, je voyais encore chaque jour son cadavre sur ce canapé face à la télé qui s'était éteinte dans la nuit, cette nuit-là.
Où qu'il soit, j'espérais que ce soit un monde meilleur. Chaque dimanche, je déposais un cierge à l'église de Forks, priant que son âme trouve refuge au paradis. Ce jour-là, nous étions un dimanche et, pour la première fois depuis le départ de mon mari, je n'y allais pas. Enroulée dans ma couette, j'entendis soudain la sonnette de ma porte résonner dans tout l'appartement. D'une voix chevrotante, je prévins de ma présence. Quand je me levai, mes os craquèrent et je grimaçai ; puis, d'un pas lourd, je me traînais jusqu'à la porte d'entrée. J'ouvris et vis Monsieur Black, un de mes vieux amis, sur mon palier.
Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi, Bella? Tu veux que je t'emmène à la messe? Il est déjà dix heures et demi, me proposa Jacob Black. Il m'irradiait de son sourire. Son sourire d'homme heureux. Je refusai poliment. Mais il insista "Mes amis de poker, Quil et Embry, sont à la maison. Comme c'est la veille de Noël, nous préparons le réveillon.". Je lui répondis amèrement :"Je n'ai envie de voir personne.". Jacob soupira. Il savait que je ne fêtais plus le réveillon depuis dix ans. Le réveillon de Noël avait pour moi une toute autre symbolique : mon Edward était mort ce jour-là. Mon ami s'excusa et regagna son appartement.
Et je refermai la porte. Je regagnai le canapé et m'y laissai tomber. Sur l'accoudoir, j'avais posé un cahier et un stylo. Sans plus me presser, je pris le stylo et commençai à écrire : "Edward, mon cher Edward,
Un jour, je t'ai perdu. Je souffre de ton départ, tu n'aurais pas voulu que je finisse de cette manière à croupir dans mon appartement. Mais je n'y arrive pas. Je n'arrive plus à vivre.
Xéno, voilà l'état dans lequel je me sens. Étrangère au monde, étrangère à mon appartement, étrangère à moi-même." N'étant pas satisfaite, je rayai les dernières lignes puis posai la feuille et le crayon. Je n'étais plus inspirée.
*.*.*.*.*.*.*
Nous n'étions qu'un et tu m'as été pris. Sais-tu combien mes mots sont ridicules face à ce que je ressens? Le trou dans mon cœur s'agrandit chaque jour. Sais-tu, mon amour, que j'ai beaucoup pensé à ma mort? Quand j'étais petite, je croyais mourir d'une grave maladie comme ma tante ou d'une crise cardiaque comme mon père Charlie. Mais je crois que ma mort sera toute autre. Je pense que je vais mourir seule, à petits feux.
Ou, du moins, je mourrai dans mon sommeil tranquillement. Comme toi, Edward.
Et sais-tu quel serait mon plus beau cadeau de Noël, cette année? Ce serait de te rejoindre." Je pliai le papier et marquai une dernière chose sur le revers. Dehors, il faisait déjà nuit. Je ne savais pas quelle heure il était mais j'entendais les gamins de la famille de mon voisin Mike qui courraient partout. Je me levai et marchai sur les nombreux cadavres de la lettre. En approchant de la fenêtre, je vis les maisons de mon quartier scintiller. J'ouvris la fenêtre puis mis une main dehors. Au bout d'un moment, je lâchais la lettre et elle s'envola portée par le vent. Frigorifiée, je refermai la fenêtre et tirai les rideaux avant de me rouler à nouveau dans les couvertures du canapé. Quand je revins au salon, je poussai un cri de surprise.
Lui, mon Edward Cullen, m'attendait. Les yeux remplis de larmes, je lui souris et me précipitai à sa rencontre. Il me prit dans ses bras. Son contact était froid, sa peau était dure et glaciale. Comme la mort. Mais je ne le lâchai pas et me laissai emporter. A présent, je serai heureuse.
*.*.*.*.*.*.*
-.-Non loin, une petite fille nommée Alice, se promenait avec sa mère pour découvrir les belles décorations de Forks. En marchant, l'enfant découvrit un bout de papier par terre qu'elle ramassa. Dessus, elle lut une petite phrase : "PS : I love You Edward". Elle déplia la lettre mais elle n'eut pas le temps de la lire quand sa mère la somma de jeter ce bout de papier qui traînait sur le sol. Attristée de ne pouvoir combler sa curiosité, la petite Alice laissa tomber le papier et rejoignit sa mère.
Quelques minutes plus tard, alors qu'il n'y avait personne pour témoigner, le bout de papier prit feu et se consuma, ne laissant plus de traces d'un amour unique, celui d'Edward Cullen et de Bella Swan.
Il y a une petite phrase cachée dans cet OS ;) ! Découvrirez-vous laquelle?