Auteur: Billy Stone

Bêta: Kimi-ebi, comme d'hab :)

Disclamer: Je les ais voler, tous à moi -_-. Non, malheureusement, pas à moi.

Couple: Naru/Sasu.

Résumé: "Mais Kyuubi commis un crime infâme. Il aima l'Enfant du Créateur. Il fut donc transformer en monstre hideux et exilé sur Terre. Mais, se languissant de son unique amour, l'Enfant, désespéré, se jeta du haut de son perchoir pour plonger dans les abysses de la Terre. Les deux amants s'aperçurent alors. Mais un mur infranchissable les séparait. Tous deux devinrent fous. Puis les Hommes apparurent, le monde se construisit. Et l'Enfant et Kyuubi, eux, était condamné à se regarder sans se toucher, à ne jamais être ensemble." Je me perds dans tes yeux. Et je me demande depuis quand ai-je abandonné la Partie.

Rating: M pour violence, torture, mention de viol, drogues et lemon.

BlaBla de l'auteur: Alors, cette fic est...mon petit bébé. Y sera présent deux OC, mais dont j'ai essayé de minimiser le rôle. Ensuite, 7 chapitres, dont 6 d'écris. Il me manque le 7e et l'épilogue plus un OS post-fic. Heu...postage toutes les deux semaines et...bah...voilà ^^

A toi,

Âme égarrée, homme resté enfant.

Oui, à toi, mon frère.

Toi qui as tant fait couler mes larmes, mais qui n'a de cesse de les essuyer.

Toi et tes saloperies de conneries qui te consumment et t'éloignent de nous.

Toi qui, malgré ton âge; n'est qu'un enfant; un petit garçon en pleurs qui est perdu.

je te donne le cris silencieux de ce minuscule prologue.

Je t'offre ma haine et mon amour sur un plateau. Plateau que tu jettes au sol.

Toi, pour qui je ne peux rien faire, seulement restée spectatrice de ta déchéance.

A toi et à ton imbécilité.

Parce que tu sais quoi, frérot?

Je te pardonne.

B.S

Et à vous, chers lecteurs, have a nice time :)


Prologue

Oublier son passé, c'est renoncer à son identité,

C'est renier ce que l'on est.

Alors n'oublie pas.

Même si je sais que tu le feras.

C'est une ombre. L'ombre d'un petit garçon. Quel âge doit-il avoir ? Cinq ans, six, sept tout au plus. C'est l'ombre d'un petit garçon.

Un môme mignon, du genre qui fait pousser des "kyaaa" stridents aux gamines rêvant d'être maman. C'est un très beau môme.

Un gosse à la tignasse emmêlée et hirsute ; un môme aux yeux d'une couleur indéfinissable car elle s'est estompée en roulant trop souvent sur ses joues. Aussi noirs que du goudron fraîchement posé, qu'un ciel de nuit d'hiver. Aussi bleu qu'une paire de jeans délavée, ou qu'un ciel après l'orage. Les résultats sont les mêmes, aimez-vous la poésie?

C'est un gosse qui, dans une dizaine d'années, sera ce que l'on appelle communément "un tombeur". Un briseur de cœurs. Les "kyaa" seront remplacés par les "salauds".

C'est un bambin à la peau livide mais soyeuse, qui marche sous la pluie, sous l'orage, à la tombée de la nuit, à côté des voitures qui vont et viennent. Ses pieds nus râpent le goudron, y laissant du rouge. Le môme marche, les bras enroulés autour de lui -pour conserver sa maigre chaleur-, ses vêtements en lambeaux permettant de voir la maigreur de son corps et les nombreuses -trop nombreuses- marques de coups, brûlures et toutes ces saloperies destinées à faire mal.

C'est un gosse à l'histoire dite banale, vue et répétée. Une mère prostituée et junkie, un père alcoolique, violent et incestueux. Des soucis d'argent, tiens... des polonais, et un môme de plus qui entre dans l'organisme de la prostitution.

Fais le beau jeunot, trouve de gentils clients, évite les SM, ne pleure pas -jamais-, simule un plaisir qui te répugne. Car la véritable douleur viendra plus tard. Peu de gens aiment réellement les gosses, beaucoup aiment les adolescents. Serre les dents et laisse-toi faire, tu ne t'en sortiras jamais.

C'est le fantôme d'un gosse qui marche sur l'autoroute, à côté des voitures qui vont et viennent.

Ah, trop tard, ils t'ont rattrapé...

Y a le monde qui se pète les gueule. Il a trouvé ça drôle. Il a ri, et il rit encore. Y a des gens qui crèvent dehors et lui, il rit.

Putain, ce qu'il est beau ce con.

Il regarde les gens tomber autour de lui et il rit, sans s'arrêter.

Putain, ce qu'il est beau ce con.

Et il tourne, il tourne et tourne encore, et ses cheveux volent autour de son adorable visage. Y a son monde qui crève. Et lui, il rit.

Lui, c'est un gamin. Un p'tit con qui a grandi trop vite. C'est pas un gamin plus triste ou plus joyeux que les autres, peut-être juste plus mature. Quand la couleur indéfinissable de ses yeux déteint sur ses joues, il pleure pour le monde. Jamais pour lui, toujours pour ce monde autour d'elle qui se pète la gueule.

Un gamin à la belle gueule fracassée, qui rit pour se foutre du monde en lui renvoyant l'image de sa propre décadence. Son rire semble crier "Hey, j'suis encore là. Vous m'avez pas eu. Je suis encore là!".

Ouais, il est beau son rire.

C'est un simple gamin de dix ans. Un gamin qui réapprend à vivre. C'est con, hein? Qu'il s'ouvre au monde, tandis que lui se pète la gueule. Alors ce gamin se renferme peu à peu.

Parce que c'est pas beau,

Un monde qui se pète la gueule.

Mais de toute façon, tu me supplieras de te le rappeler.

Et lorsque tu voudras te souvenir de ce

que tu as voulu oublier.

N'aie crainte petit humain,

Je serais là.

Et plus jamais tu n'oublieras.


Voici donc le prologue, très court. Normal, c'est un prologue. Les chapitres seront plus longs, variant entre 14 et 20 pages.

Merci d'avoir lu.

Billy.