Bus Stop

Partie 1 et 2

Bien le bonjour à vous tous !

I'm back avec cette fois-ci avec une traduction d'une auteur fabuleuse qui est Marmalade Fever ! C'est une histoire composée de 5 chapitres, et heureuse nouvelle, elle est finie … donc il n'y aura pas des mois d'attente avant d'avoir une suite ! Ce n'est pas formidable ? Pour l'instant, je n'ai traduit que le premier chapitre ! Et j'avoue que je ne préfère pas trop instaurer de délai de publication, je préfère y aller à mon rythme ! Voilà, ça c'est dit …

Disclaimer: Tout est à JK Rowling et à Marmalade Fever

Rating k …

Résumé Tous les matins, Drago et Hermione se rencontre à un arrêt de bus. Une relation sous un parapluie s'installe.

Ps : Je remercie une nouvelle fois Marmalade Fever pour m'avoir autorisé à traduire cette histoire. J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plue.


Bus Stop

Partie 1 :

Il pleuvait, et Hermione courait sous une fine pluie d'été, ses talons résonnant sur le trottoir mouillé. A bout de souffle, elle s'arrêta, frissonnant de froid.

L'homme à côté d'elle, ne se retourna pas à sa venue, mais lui demanda calmement si elle voulait qu'il lui prête son parapluie. Elle le remercia brièvement avant qu'il ne se retourne, son parapluie l'abritant soudainement. Le sourire qu'elle lui adressa pour le remercier s'effaça quand elle le reconnut.

« Malefoy ? » demanda t-elle ébloui par la beauté d'un homme qu'elle n'avait pas vu depuis près de dix ans.

« Granger ? » demanda t-il simplement. Il regarda sa main qui tenait son parapluie mais ne bougea pas. « Sympas de te voir ici » dit-il rapidement.

« Oui, je dirais la même chose » répondit-elle « Tu attends le bus ? »

« Oh non » dit-il avec ironie « J'aime juste rester debout sur un trottoir au milieu de la nulle part, sous la pluie. Ca rafraîchit ». Il portait un imperméable vert olive, un chapeau à large bord, regardant d'une façon étrange comme s'il sortait de l'une de ces histoires de détectives des années 50. « Et toi Granger, tu prends le bus ? »

« Pas plus que toi » répondit-elle sarcastiquement. Elle le regarda confuse « Ce que je ne sais pas, c'est pourquoi. Pourquoi tu serais de ceux qui prennent le bus ? »

Il lui sourit. « Ma L.C. » dit-il simplement

« L.C. ? » demanda Hermione, confuse.

Il hocha de la tête puis enroula légèrement le bas de son pantalon pour y dévoiler une bande de métal autour de la cheville. « Liberté Conditionnelle » expliqua t-il « Je n'ai pas le droit de faire de la magie. » ajouta t-il furtivement.

« Oh. » dit Hermione écarlate « Je ne savais pas. »

Il l'examina. « Et toi, c'est quoi ton histoire ? Pourquoi tu prends le bus ? »

Elle soupira. « Ma grand-mère habite en bas de la rue. Elle n'ait pas au courant de mes … » elle baissa d'un ton « … capacités. Je sais qu'elle me surveille à travers la fenêtre, donc je ne peux pas m'envoler. » Elle s'arrêta. « Elle est vraiment malade » expliqua t-elle.

« Je vois, » répondit-il. Ils restèrent silencieux pendant un moment, Hermione remonta sa manche pour regarder sa montre.

« C'est un beau parapluie », dit-elle finalement

Il la regarda pendant un moment comme si il était sur le point de rigoler d'elle. « Il a intérêt à l'être. Il m'a coûté cinquante gallions à Burgleman's. »

« Pour un parapluie ? » demanda t-elle, étonnée.

Il hocha de la tête. « C'est le meilleur » Dit-il en souriant. « Je ne sors jamais de la maison sans. »

Hermione fronça les sourcils. « Tu n'as pas de baguette cachée dans ton parapluie ? » demanda t-elle. Un couple à côté d'eux les dévisageait comme s'ils étaient tous les deux fous.

Il soupira. « Oh, s'il te plaît. Si j'en avais une, tu crois que je te le dirais ? »

« D'après le ton que tu emplois, je suppose que non. » Hermione croisa les bras et regarda fermement la rue trempée.

« Froid ? » demanda t-il.

« Un petit peu, » admit-elle. « Pourquoi, tu vas m'offrir ta veste ? »

Il rigola. « Non, sûrement pas. Au moins, je suis sur que ça fera une excellente histoire à raconter autour d'un repas chez les Weasley. » Il s'arrêta. « Dis moi, Granger, est ce que vous avez finis par être ensemble ? »

Hermione ne se retourna pas vers lui. « Bien que ce ne soit pas tes affaires, mais non. »

« Non ? » demanda t-il. « C'est une surprise. Ce qui veut dire que Goyle me doit dix gallions. »

Elle se retourna et lui lança un regard incrédule. « Vous avez parié sur ma relation avec Ron ? »

Il haussa des épaules. « C'était un pari facile. »

Elle ouvrit grande la bouche sous l'effet de l'étonnement. « Pari facile ? Qu'est ce que c'est supposé vouloir dire ? »

Il sourit. « Pour une fois, Granger, je vais te faire un compliment. Alors profites-en. » Il marqua une pause. « Tu étais trop bien pour lui. Tout simplement. »

Elle était surprise. « Tu le penses ? C'est un sang pur, tu sais, » ajouta t-elle.

« Et trop idiot pour savoir que si tu mets tes doigts dans une prise électrique, tu t'électrocutes, » dit-il d'un air nonchalant.

« Comment tu sais que … »

« Et de toute façon, Granger, tu étais plus belle que lui. »

« Oho, compliment numéro deux, » dit-elle, amusée. « C'est quoi la suite ? Tu vas me dire que je suis trop bien pour toi, hein ? »

Il ne répondit pas. « C'est mon bus, » dit-il, pointant vers le bas de la rue. « Le chanceux numéro 52 »

Elle fronça les sourcils. « Et le chanceux numéro 7 ? »

Il se retourna et secoua la tête « Tous les numéros ne sont pas chanceux pour tout le monde, » dit-il

« Et pourquoi exactement, le numéro 52 est chanceux pour toi ? » demanda t-elle, bougeant quelques mèches mouillées de son visage.

Il la regarda pendant un moment. « Parce que ce bus ne m'a pas encore fait explosé, » répondit-il remontant son pantalon pour y dévoiler l'anneau métallique.

Hermione fronça les sourcils. « Bien, je peux te dire maintenant que le 52 n'est pas un chiffre chanceux pour moi. »

« Oh » dit-il, « et pourquoi cela ? » Le bus venait de se stopper à l'arrêt.

« Parce que c'est, également, mon bus, ce qui veut dire que je vais devoir le partager avec toi. » Elle essayait d'être affecté à propos de ça, mais c'était dur quand Malefoy, lui, rigolait tout bas.

« Je ne pense pas que tu t'en préoccupes vraiment, Granger, » commenta t-il quand les autres passagers à bord du bus descendaient. Ils rejoignirent la queue et montèrent, chacun d'eux montrant leur carte de bus au conducteur.

« Oh, non, » marmonna t-elle, regardant autour d'elle.

« Quoi ? » dit-il.

« Les seules places libres, » dit-elle en pointant vers le fond. « Maintenant je vais devoir m'asseoir à côté de toi. »

Il sourit puis s'installa du côté fenêtre alors qu'elle prenait la place situé du côté allée. « On est pas bien là ? » s'amusa t-il.

« Seulement si tu as oublié notre hostilité mutuelle, » dit-elle, en ne le regardant pas.

« Oh, ne t'inquiète pas, Granger, je ne l'ai pas oublié, » la rassura t-il.

Le bus avançait dans un grondement, les deux assis l'un à côté de l'autre non sans une certaine raideur. Hermione fouilla dans sa poche et sortit un paquet de chewing-gum. « T'en veux un ? » demanda t-elle.

Il secoua la tête. « Non, je n'en suis pas fan, » dit-il.

Elle cligna des yeux. « Tu n'es pas fan des chewing-gum ? »

Il secoua une nouvelle fois la tête. « Correction, je ne suis pas fan du chewing-gum moldu. Trop de sucre artificiel. »

Elle prit un morceau pour elle. « Ca ne te détruit pas les dents, tu sais, » dit-elle

Il haussa les épaules. « La qualité prime avant tout, même si ça ne me détruit pas les dents. » Il enleva son chapeau et le fit tourner entre ses doigts.

« Tu sais, » dit-elle doucement, « les chewing-gum moldu ne sont pas tous à base de sucre artificiel. ». Elle gardait la voix basse.

« Mais Honey Dukes reste le meilleur, » fit-il remarquer. « En plus, c'est quoi le but de mâcher quelque chose si ensuite, on ne peut pas l'avaler ? »

« Parfum ou texture, » elle répondit.

Il rigola. « Et laisse moi deviner … entraîner la mâchoire ? »

« En quoi tu trouves ça marrant ? » demanda t-elle, dépliant ses bras.

« Parce que manger revient au même, » dit-il, « et c'est beaucoup plus nutritif, tu ne penses pas ? »

« Bien, avec le chewing-gum, on ne prends pas de poids, » fit-elle remarquer, « jusqu'à ce que … »

« … Il y ait trop de sucre artificiel, je sais, » dit-il. « Soit, je te l'accorde si ça peut te faire plaisir, la quantité de sucre dans des chewing-gum déjà sucré ne revient tout compte fait à peu. » Il arrêta de tourner son chapeau et le remis sur sa tête. « Donc, où est-ce que tu vas ? »

« A la maison, » dit-elle, haussant les épaules.

« Tu vis toujours chez tes parents ? » demanda t-il d'un air détaché.

Elle le regarda. « Malefoy, j'ai 28 ans. Bien sur que non. »

« On ne sait jamais, » répondit-il, regardant par la fenêtre. « Tu vis toute seule ? »

Elle fronça les sourcils. « Je ne suis pas réellement sur que je dois te le dire. »

« C'est juste de la curiosité. Je ne vais pas rentrer chez toi par effraction, te cambrioler ou rien de ce genre, » dit-il, en se retournant vers elle. « Je suis peut-être un criminel, mais pas un criminel de pacotille. »

« Bien, me voilà soulagée, » marmonna t-elle. Le bus ralentit. « C'est mon arrêt, » dit-elle.

« Amuses toi bien en vivant seule ou non, » dit-il avec un sourire.

« Au revoir Malefoy, » dit-elle en sortant du bus.

Partie 2 :

Le lendemain matin, le temps était couvert, et Hermione portait un chaud cardigan. Sa grand-mère l'avait faite jouer aux cartes. Elle disait que s'ils avaient deux joueurs supplémentaires, ils pouvaient créer leur propre club de bridge.

Sa grand-mère la remercia gentiment pour sa visite, lui donna un bisou baveux sur son front, et la raccompagna jusqu'à la porte.

Après s'être arrêtée pour enlever la trace de rouge à lèvre qui lui restait sur son sourcil, Hermione continua à marcher sur le trottoir jusqu'à l'arrêt de bus. Elle attendait depuis plus de deux minutes quand elle aperçu quelqu'un arriver sur le trottoir opposé.

« Bonjour à nouveau, » salua Hermione sans enthousiasme.

« Bonjour à toi aussi, Granger, » dit Malefoy. Il balançait son parapluie dans sa main. A sa surprise, il l'ouvrit, et s'installa à côté d'elle de façon qu'ils soient tous les deux abrités.

« Tu sais qu'il ne pleut pas, non ? » demanda t-elle.

Il haussa des épaules, les yeux pétillants. « Je pensais que c'était devenu, en quelque sorte, notre petite tradition, » expliqua t-il d'une voix jovial qu'elle n'avait encore jamais entendu.

« On ne peut pas avoir une tradition après seulement un jour, » objecta t-elle, même si elle sentait un sourire poindre sur son visage.

Il désapprouva. « Mais bien sur que tu peux. Toutes traditions commencent par une première fois. Il suffit juste de la continuer après, »expliqua t-il, en lui faisant un clin d'œil.

Hermione fronça les sourcils. « Qui êtes vous et qu'avez-vous fait de Drago Malefoy ? »

Il rigola. « Granger, Granger, Granger … Fais donc une pause. »

Hermione roula les yeux. « Donc qu'est ce que tu fais dans cette partie de Londres ? »

Il considéra la question. « Oh rien de spécial. Je suis entrain d'attendre mon bus, un parapluie à la main, tout en discutant avec toi. »

« Ce n'est pas ce que je veux dire, » dit-elle en lui donnant un petit coup sur le bras.

Il soupira. « Si tu veux tout savoir, je vais travailler. »

« Travailler ? » demanda t-elle.

Il hocha la tête. « Ce bus m'amène non loin du Chaudron Baveur. A partir de là, je continue à pied. »

Hermione gratta son nez. « Mais alors pourquoi, dans un premier temps, tu es là ? » demanda t-elle

Il souri d'un air satisfait. « A ce que je vois, tu n'es jamais allée au-delà de la rue du magasin de chaussure. » Elle secoua la tête. « Le manoir, caché des moldus grâce à un sort de désillusion, se trouve entre deux magasins. C'est amusant de voir qu'ils ne remarquent pas quelque chose qui fait un demi kilomètre de long. »

Hermione parut surprise. « Ta propriété fait un demi kilomètre de long ? »

« Et 5 de largeur » ajouta t'il.

« Cin… dans le milieu de Londres ? » demanda t'elle avec surprise.

Il hocha de la tête. « Bien sur, le manoir a été construit avant que cette partie de la ville soit industrialisée. » ajouta t-il.

« Dis moi. » demanda t-elle, après un moment de silence, « Pourquoi as-tu besoin de travailler si tu es aussi riche que tu le prétends ? »

Il sourit et releva le bas de son pantalon afin de révéler l'anneau de métal. « L.C. quand tu nous tiens, » expliqua t-il. « Je dois avoir un travail ou c'est le retour à Azkaban, Azzy pour les intimes. »

« Oh » répondit-elle instantanément.

« Je sais que tu meures d'envie de le savoir, » dit-il.

« Savoir quoi ? »

« Tu veux savoir ce que j'ai fais, » répondit-il. « Tu veux savoir pourquoi je suis en Liberté Conditionnelle. »

Elle remua la tête. « Te connaissant, je pense que je devine. »

« Tu crois me connaître ? Tu penses sûrement que c'est à cause de ce qui s'est passé durant notre 6ème année, n'est ce pas ? demanda t-il changeant son parapluie de main.

« Je pense que, probablement, c'est quelque chose dans le genre, » répondit-elle.

« J'ai écopé de cinq ans pour ça, » lui dit-il, « Mais j'ai eu cette L.C. pour une raison différente. »

« Et qu'est ce que ça pourrait être ? » demanda t-elle en soulevant les sourcils.

« Détournements de fonds » dit-il.

« Détournements de fonds ? » dit-elle, dubitative.

« C'est ça, » dit-il. « Ni plus, ni moins. »

« Et quelle sorte de détournements de fonds ? » demanda t'elle

Il souri. « Juste quelques changements mineurs dans les affaires de mon vieux père, » dit-il.

Elle fronça les sourcils. « Quoi, t'as t-il donné uniquement 99 de sa fortune au lieu de tout ce qu'il possédait ? » demanda t-elle avec ironie.

Il roula des yeux. « Il ne m'a donné que le manoir, » dit-il. « Je me suis juste arrangé pour qu'il me laisse un peu d'argent de poche en plus.»

« Tu es fauché, alors ? » demanda t-elle avec incrédulité.

Il rigola. « Non. J'ai vendu un vase antique d'une valeur de 10 000 gallions. Je suis loin d'être 'fauché'. »

Elle cligna des yeux, et remarqua que les nuages avaient finalement décidé à ce que la pluie tombe. « Ce qui expliquerait le prix du parapluie, » remarqua t-elle, se rapprochant inconsciemment de lui pour éviter la pluie.

« Donc, tu n'es vraiment pas avec Weamoche, hein ? » demanda t-il.

Elle secoua la tête. « On s'est séparé il y a plusieurs années. »

« Et à propos de Potter ? »

Elle fronça les sourcils. « Arg, non. »

Malefoy rigola. « Ce n'est pas ton type ? »

Elle secoua la tête. « On est de trop bon ami pour ça. Je ne peux vraiment pas imaginé quelque chose d'autre. »

Il donna un coup de pied dans une flaque. « Je pensais à lui il y a quelques jours, je me suis rendu compte que son nom rimait avec aspirateur. »

« Je pense que c'est notre bus. » commenta Hermione, en regardant vers le bas de la rue.

« Non, » dit-il. « C'est le numéro 50. Il tourne à gauche là-bas. » Dit-il en pointant le bas de la rue.

« Tu es une vraie fontaine à informations utiles, non ? » demanda t-elle.

« De la même façon que tu es une fontaine à informations inutiles ? » demanda t-il sarcastiquement.

« Eh ! » objecta t-elle.

« En quelle année des elfes de maison sumériens ont refusé de polir l'argenterie de leurs patrons durant toute une semaine ? »

« 1253, » répondit-elle. « Et ce n'est pas inutile. C'était une information intéressante que j'ai pu utiliser à mon avantage lors de ma campagne pour les droits des elfes de maison. »

« Je ne peux pas croire que tu connaisses ça, » dit-il. « Comment tu peux, concrètement, connaître ça ? »

Elle haussa les épaules. « Certains d'entre nous écoutait, avec un minimum d'attention, le Professeur Binns, » expliqua t-elle.

« Je suis sur que le vieux sera ravi d'apprendre – s'il a, bien sur, une capacité émotionnel, ou s'il est encore capable de faire attention à quelque chose – qu'une élève au moins faisait attention à lui. Et crois moi, tu étais la seule. La seule raison qui fait que j'ai eu mes BUSES, c'est que j'ai lu le livre de cours. »

« Tu sais lire ? » demanda t-elle en se moquant.

Il roula les yeux. « Maintenant, » dit-il, « c'est notre bus. » Il montra, vers le bas de la rue, le bus qui venait de s'arrêter.

« Oh chanceux numéro 52, non ? » demanda t-elle, en regardant fixement le bus arrivé jusqu'à ce que les portent ne s'ouvrent. Une file de moldus se formait en face d'eux, pressés de rentrer dans le bus.

« Il n'a pas encore explosé, » plaisanta Malefoy.

« C'est ce que n'importe qui demande d'un bus. » commenta t-elle en montant dans le bus et montrant sa carte au conducteur. Malefoy la suivit jusqu'à un siège au fond et s'assit à côté d'elle. « Tu réalises qu'il y a des sièges vides, non ? »

Il haussa les épaules, en mettant son parapluie sous son siège. « Et alors -- s'asseoir à côté de parfaits étrangers ? De simples moldus ? Je vais me contenter de toi. »

« Tu es trop gentil pour moi,» dit-elle dans une grimace.

Il rigola tout bas. « Ne le pense pas, » dit-il en levant sa main. Il soupira. « Alors tu vas me dire si tu habites seule ou non ? »

Elle fronça les sourcils. « Pourquoi es tu si obstiné ? Et, d'ailleurs, pourquoi je devrais te le dire ? Te connaissant, tu voudrais peut être …

« Te faire quelque chose de monstrueux quand tu seras toute seule dans ton appartement ? » demanda t-il. « Je t'ai dit que j'étais peut être un criminel … »

« Mais pas un criminel de pacotille. Je sais.» finit-elle.

« Au moins, tu pourrais me dire si tu es mariée ? » dit-il dans un compromis.

Elle leva les yeux au ciel. « Non, » répondit-elle.

« Intéressant, » dit-il, se caressant la nuque. « Fiancée ? »

Elle rigola. « Non. »

« Un petit ami ? » essaya t-il.

Elle le regarda d'un air exaspéré. « Tu as fini ? »

Il prétendit réfléchir un moment. « Une petite amie ? »

Elle le poussa par le bras. « Non. Tu es affreusement curieux pour quelqu'un qui me déteste.» observa t-elle.

« Et tu es affreusement motivée pour chasser le premier homme qui s'intéresse à toi, et qui est probablement le premier depuis un long moment, » remarqua t-il.

Elle grogna. « Intéressé ? C'est ça ? »

Il émit un léger sourire. « Imagine Granger – toi, moi … un parapluie, ça fait trois ? »

Elle le regarda pendant un long moment. « Est-ce que tu as bu ? »

Il tira la langue « Evidemment, tu n'as aucun sens de l'humour ou quoi que ce soit d'autre. »

« Oh » dit-elle un peu déconfite. « Ah ah. »

« Peut importe, je suis vraiment content que l'on ne parle pas de chewing-gum aujourd'hui. Ta vie sentimentale, si on peut appeler ça comme ça, est plus intéressante que du chewing-gum.» remarqua t-il.

« Merci, enfin je crois. » dit-elle.

« Pas de problème, » répondit-il galamment.

« Et à propos de toi ? demanda t-elle. « Aucune histoire d'amour dans ta vie ? »

Il soupira. « Je crois que j'ai passé trop de temps à Azzy pour faire des rencontres, quelles soient romantiques ou non. Bien qu'il y avait un détraqueur pas mal du tout … » plaisanta t-il.

Elle rigola. « Ce n'est pas juste de rigoler de ma quasi inexistante vie sentimentale, alors que toi, tu en es au même point, » remarqua t-elle.

« L'impartialité, c'est amusant » dit-il en étirant ses bras. « Pourquoi ses sièges doivent-ils être aussi serrés ? Y'a à peine le place pour deux personnes. »

Elle hocha la tête. « On est quasiment à mon stop, »dit-elle en montrant au loin.

« Dans ce cas, Fräulein (1), je te dis auf Wierdersehen (2), »dit-il.

« Tu sais, » dit-elle, « Je crois que tu es devenu légèrement fou avec tous ces détraqueurs autour de toi. »

« C'est fort probable, » dit-il se relaxant sur son siège. « On se voit plus tard, Granger. »

Le bus s'arrêta, et elle marcha dans l'allée s'arrêtant, au dernier moment, pour le regarder. Elle aurait juré le voir lui faire un clin d'œil.


(1) Mademoiselle

(2) Au revoir


Alors verdict ? Dois-je continuer cette traduction ? Vos avis m'intéresse !

Allez …

Baille Baille les gens !

PouPoux