Titre : Kasumi no kokoro
Auteur : Kendra07
Genre : Gneeeeu… ? Eh bien… Un peu de drama, un peu d'humour (relativement peu…), et puis chais pas…
Disclaimer : Les Dirus n'appartiennent qu'à eux-mêmes (et heureusement pour eux, d'ailleurs…)
Prélude by Kendra et Mi-chan :
Mi-chan : Hm… Que dire… Eh bien, voici ma première fic sur Dir en Grey, groupe adoré, idolâtré et par-dessus tout aimé et… Et bah voilà w" ! Nice reading, I see you soon !
- Bon, okay, je crois que ce sera tout pour aujourd'hui…
A peine Kaoru avait-il dit cela que Die avait déjà rassemblé ses affaires et passait le pas de la porte, marmonnant un vague « au revoir » aux 4 autres garçons encore présents dans le local de répétition du groupe. Quelques secondes plus tard, on entendait la voiture de Die démarrer, et, dans le local, tous poussèrent un soupir, excepté Shinya qui, depuis quelques jours, se montrait encore plus discret que d'habitude. L'air triste, Kyô se tourna vers Kaoru et lui lança d'un ton cassé et mélancolique :
- A la limite, on ne devrait même plus organiser de répétitions pour encore quelques jours… Je ne supporte plus de le voir dans cet état, chaque année et chaque jour un peu plus…
Un silence suivi ces paroles, silence finalement brisé par Toshiya, qui pour une fois avait l'air plutôt tendu et qui parlait d'un ton étrange et à mi-voix :
- Oui, je suis d'accord avec Kyô, Kaoru… De toute façon, le pire est dans seulement trois jours, et je ne veux surtout pas le voir ce jour-là, juste en repensant à l'année dernière, j'en passe de véritables nuits blanches…
- Bon, c'est d'accord ! concéda Kaoru. En tant que leader, je valide cette… « pseudo-solution »… Pas d'objection, Princesse ?
La « Princesse » en question fit « non » de la tête, puis baissa les yeux, l'air vague. Les trois autres échangèrent un regard entendu : jamais il n'avaient osé parler de « ça » au petit Shinya, à qui ils détestaient par-dessus tout faire du mal, aussi bien mentalement que physiquement. Certes, Toshiya, avec a peine un an de plus, et Kyô, de seulement 2 ans son ainé, étaient presque toujours au courant du fin mot de chaque petite histoire du groupe, en particulier celles de Die et Kaoru, mais entre leurs résistances mentales et celle du batteur, il y avait encore de la marge et la petite « Princesse » avait encore beaucoup de travail pour arriver à leur niveau, même s'il n'en montrait rien, et les autres le savaient. En silence, tous quittèrent le local, réfléchissant à diverses choses qui pourraient probablement arriver par la suite…
Une fois dehors, un « petit » problème se posa : seulement 2 voitures, celles de Toshiya et Kyô, pour 4 personnes qui habitaient à des endroits plutôt opposés… Alors que Toshiya et Kaoru se chamaillaient encore à propos de la nouvelle voiture du bassiste (violet/mauve, ce qui faisait toujours mourir de rire leur « si cher leader »), Kyô attrapa brusquement Shinya par la main, et lui somma de s'assoir à l'avant de sa voiture, avant de s'y installer lui aussi et de démarrer, laissant en plan les deux autres, surpris et inquiets.
Dédaignant son appartement, tout comme celui de Shinya, le chanteur les emmena tous deux à l'écart de la ville, dans une crêperie où il commanda toutes sortes de sucreries diverses et cela en grande quantité, se préparant sûrement à manger au gré de ses - irrationnelles - émotions. Le silence régnait entre les deux garçons, silence que Shinya brisa à mi-voix, hésitant, en posant la question à laquelle Kyô s'attendait :
- Nee, Kyô… Chaque année, durant presque deux semaines, Die est comme ça, triste, songeur… Et, chaque année, je ne sais bien évidemment pas quoi faire car, comme toujours, je suis comme le dernier des imbéciles au courant de la situation… Tu m'expliques ?
Sur ces mots, Kyô ferma doucement les yeux, prenant bien le temps de finir sa sixième crêpe. Quelques minutes passèrent avant que le chanteur ne se mette à fixer Shinya, qui semblait à la fois sérieux et inquiet. Le chanteur soupira.
- Ecoute, Princesse… Je crois bien que ce n'est certainement pas à moi de te raconter cette histoire… Si tu veux la connaître, il n'y à qu'un seul moyen : la demander directement à Daisuke, mais… Pour l'instant, si tu ne veux pas t'attirer ses foudres, si tu ne veux pas lui faire de mal, si malgré tout tu veux quand même savoir, un conseil : vas-y doucement… Il n'en a pas l'air, mais Daisuke est très sensible, surtout ces temps-ci, alors autant ne pas trop le brusquer…
En silence, l'air triste et ailleurs, Kyô entama sa quatrième glace au chocolat, tandis que Shinya réfléchissait minutieusement, analysant de nouveau chaque parole du chanteur. Oui, il voulait savoir… Non, il ne voulait pas faire de mal à Die… à Daisuke… D'ailleurs, Shinya ne s'en rendit compte qu'à cet instant, mais si Kyô avait utilisé le vrai prénom du guitariste, c'est qu'il était sérieux, bien qu'actuellement le Warumono ait fait place à un Kawaii-Kyô qui mangeait tout autant que ses si réelles émotions débordaient… Enfin, au bout d'une demi-heure, les deux garçons se levèrent, payèrent toutes les sucreries sauvagement dévorées par le chanteur et se remirent en route vers la ville…
Shinya restait silencieux, tout comme Kyô, et il fallut un certain temps au batteur pour s'apercevoir que la chanteur ne se dirigeait ni vers son appartement ni vers le sien : Kyô filait droit vers l'appartement de Die…
- Tooru…
Shinya avait murmuré à mi-voix le nom du chanteur, qui paraissait de plus en plus triste au fil des minutes, ce que le batteur remarqua tout de suite, préférant ne pas aller plus loin. Il ne comprenait pas pourquoi Kyô l'amenait là-bas, alors qu'il ne lui avait même pas di s'il le voulait… Mais il le voulait. Le jeune batteur, bien que ne sachant pas quel genre d'explications l'attendaient à peine quelques rues plus loin, avait par-dessus tout envie de voir son ami, et voulait à tout prix faire quelque chose pour l'aider, quel que soit le problème et quels que soient les efforts à fournir pour panser ses blessures…
La voiture de Kyô pila devant l'appartement de Die, aux volets sombres et fermés malgré le fait qu'il ne soit que la fin de l'après-midi. Shinya tourna sa tête vers le chanteur. Ce dernier avait la tête posée contre la vitre, et il était comme agité d'étranges convulsions, légères et régulières, qui montraient bien qu'il allait craquer. A la vue de ce garçon sans défense, Shinya n'hésita plus et le pris dans ses bras. Kyô s'y blottit et, au bout de très peu de temps, éclata en sanglots, le batteur resserrant alors son étreinte. Ils restèrent ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que Kyô, toujours en larmes mais considérablement calmé, implore Shinya d'une voix tremblante :
- Je t'en prie Shinya, ne lui fais pas de mal… Ne lui fais pas de mal !
- Chuuut, Kyô… J'ai compris… Je ne lui ferai rien, je te le promets… Nee, tu m'attends ici ?
Toujours tremblant, Kyô fit « oui » de la tête, et Shinya sortit doucement de la voiture, se dirigeant vers l'appart de Die. Il sonna plusieurs fois, mais personne ne lui ouvrit. Ayant les clés, il pouvait très facilement entrer, mais il hésitait… Finalement, en désespoir de cause, il se décida enfin à ouvrir la porte et à entrer dans l'appartement sombre et apparemment sans vie du guitariste. Il ne trouva personne à l'intérieur de celui-ci, jusqu'à ce qu'il arrive au salon, et se fige sur place, comme glacé d'horreur, de stupéfaction.
Die était assis sur ne le, sa tête posée sur ses genoux, se mordant le poignet droit presque jusqu'au sang, se balançant dangereusement d'avant en arrière, les yeux fixés sur la table basse en face de lui, où toutes sortes de pilules, de couteau et un cutter l'obnubilaient alors qu'il tentait en vain de se débarrasser de leur vision, de les chasser de ses pensées. Shinya reprit tous ses esprits et s'élança vers Die qui, d'un mouvement brusque, se saisi du cutter et faillit l'enfoncer dans la poitrine de Shinya. Les bons réflexes de celui-ci lui sauvèrent la vie, bien que le cutter atterrisse droit dans sa main… Mais il ne ressentait pas la douleur, du moins ce n'était pas celle-là qu'il ressentait. Il n'avait mal que pour Die, qu'il prit dans ses bras, le priant de tout lui raconter, sans quoi il terminerait lui-même le travail commencé par le guitariste…
Die ne savait que répondre… Mais il n'y avait rien à dire, juste tout à raconter… La voix tremblante du guitariste, tarie par les larmes et ressemblant à un murmure, exauça le souhait de sa « Princesse » et se mit lors à raconter l'histoire qui autrefois fut la sienne…
Mi-chan: Voilà, je sais, c'est un peu court, mais bon, c'est un début… Une p'tite review, please ? Miew : ) So, minna-san, thanks for reading, I see you soon !
