Titre : Pour vous voir vivre

Auteur : aèle,

Disclaimer : : malgré mon génie , les persos de fruits basket ne m'appartiennent pas, ils sont a Natsuki Takaya. Je ne fais que les réutiliser et les rendre intacts pour les prochains volumes

Note d'avant lecture : c'est ma première fic, le style ne sera peut être pas génial. Mais toutes les remarques et critiques constructives sont les bienvenues. Le chapitre 1 est à la 3ème personne, mais les autres seront à la 1ère personne.

Genre : tout public

----------- chapitre 1 -------------

Une chaude après midi, en France, aux abords d'une petite ville.

Une jeune fille, installée au soleil, sur une terrasse, relit attentivement ses cours. Ses longs cheveux châtains, retenus en un chignon bas, cachent deux grands yeux gris clairs. D'un geste, la jeune fille écarte ses feuilles pour se saisir de la crème solaire et de s'en étaler généreusement sur une peau déjà bien bronzée. Un bruit de pas sur la terrasse l'interrompt. Son frère rentre de ses épreuves du bac du jour. Un signe de tête et elle est seule à nouveau, son frère est parti immédiatement potasser pour le lendemain. Mahaut pousse un grand soupir en regardant la pile de feuilles et les livres qui se dresse devant elle.

Le lendemain, un après midi toujours aussi chaud, dans la même ville.

Une silhouette marche dans la ville. Petite, mais fine et élancée. Elle réfléchit à des plans pour les vacances d'été, lorsqu'une vision la tire de ses pensées : deux hommes, un papier à la main, consultent le plan de la ville. Ce qui les rend original, c'est leur tenue : le premier, un grand brun très sérieux, porte un costume 3 pièces avec chemise à manches longues, très étrange par cette chaleur ; l'autre, non moins sérieux, porte un kimono pur-tradition-japonaise. La jeune fille s'arrête à leur hauteur et leur demande poliment :

« -Puis-je vous aider ? Vous semblez perdus.

-Si cela ne vous dérange pas, répond le grand brun. Nous cherchons la rue Vite-fait Bien-fait, mais elle n'a pas l'air indiquée sur le plan. »

L'homme a un accent prononcé et il semble hésiter sur les mots.

« -La rue Vite-fait Bien-fait ? Ouh la… ça doit faire des années que vous n'êtes pas venus ! C'est normal que vous ne la trouviez pas, elle a été rebaptisée. Je peux vous y amener, si vous voulez, c'est sur mon chemin. »

Un échange de regard et un assentiment plus loin, les voilà partis.

« -Vous cherchez quelqu'un ? Je le connais peut être.

-Nous cherchons une jeune fille appelée Mahaut. Elle devrait avoir seize ans. La connaissez-vous ?

-Il y en a une, dans mon lycée. Je la connais un peu.

- Comment est-elle ?

-Elle sourit beaucoup, elle est très aimée. Son petit ami s'appelle Stéphane. Elle joue magnifiquement de la guitare et du piano. Elle a…elle avait deux frères. L'aîné est Florian. Elle s'oppose à tous les ordres, ça lui a valu le surnom de Rebelle. Elle dit que c'est parce que quand elle était petite, elle a reçu des ordres complètement stupides qui l'ont dégoûtée. Et elle est d'un individualisme farouche.»

Avisant une petite fille de l'autre coté de la rue, elle s'interrompt et traverse pour lui dire quelque chose qui ravit la petite fille. Revenant vers les deux hommes :

« -Désolée pour l'interruption. »

Rapidement, ils arrivent dans une rue bordée de grandes maisons avec jardins.

« -Voila ! La rue Vite-fait Bien-fait, rebaptisée rue Sans Nuages. Au revoir.

-Au revoir et merci. »

A leur grande surprise, elle fit juste quelques mètres avant de rentrer dans une des maisons.

« -Mahaut, tu n'entends pas sonner ? Mais vas-y donc ! »

La porte d'entrée, ouverte par la jeune fille, laisse voir les deux hommes qu'elle a laissé quelques heures plus tôt.

« -Rebonjour ! Vous êtes juste à l'heure pour le café ! Je vous attendais plus tôt.

- C'est bien la maison de M. et Mme C ?

-Oui. Entrez, ils arrivent. »

Un homme et une femme arrivent. Environs 45 ans tous les deux, ils ont l'air chaleureux et dynamique. Leurs sourires se figent un instant devant les visiteurs. Mais ils les invitent courtoisement à faire comme chez eux.

« -Je m'appelle Hatori Soma et voici mon cousin, Kazuma Soma. »

« -Notre chef de famille, Akito, veut que Mahaut, retourne vivre au Japon. »

Assis devant une tasse de thé ou de café, la famille C. et les visiteurs. La discussion s'engage mal, les deux partis sont tendus.

« -Pourquoi ? Vous nous l'avez confiée. Elle porte notre nom, maintenant.

-C'est la volonté de notre chef de famille. Je suis désolé, mais Mahaut doit venir.

-Et vous comptez partir quand ?

-Le plus tôt possible.

-Et bien, vous pouvez repartir ce soir, mais seuls.

-Votre parole semble définitive. Mais lui avez-vous demandé son avis ?

-Et vous ? Vous lui avez demandé, avant de décider qu'elle devait repartir ? Et quand elle est arrivée, vous lui aviez demandé, aussi ? Elle pourra visiter le Japon, plus tard, mais pour le moment, elle reste ici.

-Et de toute façon, je ne suis pas d'accord. »

Le grand silence qui suit ne fait rien pour détendre l'atmosphère. Mahaut continue.

« -C'est vrai, je ne suis pas contre visiter le Japon, mais je ne répondrai pas à un ordre. Si votre chef de famille veut me voir, qu'il se déplace ! Et il n'a rien à m'ordonner. Je ne vous suivrai pas. De plus, vous ne pouvez pas parler de mon avenir devant moi en faisant comme si je n'existais pas. Désolée, c'est l'heure, je vais chez Stéphane. »

Une fois Mahaut partie, M. C. regarde ses visiteurs.

« -Cela clôt la discussion, non ? »

Trois jours plus tard, un avion décolle avec, à son bord, Hatori, Kazuma, Mahaut, une guitare électrique, une guitare sèche, un ampli, assez de livres pour ouvrir une bibliothèque et un grand sac de voyage.

Dans l'avion, un silence de mort règne. Mahaut est furieuse et tourne le dos aux deux cousins. Elle a passé ces deux derniers jours à courir pour voir autant de monde que possible, passer ses dernières épreuves. Mais le dernier jour, elle avait pris trois heures et s'était rendu chez le coiffeur. Maintenant, ses cheveux qui étaient châtains et très longs s'arrêtent aux épaules et étaient colorés en violet. Elle avait passé sa dernière soirée avec Stéphane, son petit ami, et le matin, elle était rentrée chez elle pour prendre ses affaires.

L'avion est un luxueux jet privé, le surpoids de ses bagages ne gêne pas. Le soleil brille, l'été arrive, tout va bien dans le meilleur des mondes, sauf pour une jeune française qui se retrouve embarquée pour les antipodes sans avoir son mot à dire.

Hatori s'approche et demande doucement.

« -Comment te sens-tu ? »

Un silence buté lui répond. Pas plus décontenancé que ça, il entreprend, avec Kazuma, de lui expliquer comment marche la famille Soma et quelques règles. Ils lui expliquent qu'elle va vivre à « l'intérieur » et que, au début, elle aurait une chambre dans le pavillon d'Hatori. Que l'année scolaire bat son plein, mais qu'elle intégrerait bientôt un lycée. Elle ne leur parle pas, mais les écoute. Après tout, elle va devoir y vivre.

Quand l'avion se pose, beaucoup plus tard, elle dort, rêvant d'école, de sushis, de mangas et de samouraïs (ndla : ben oui, elle va au Japon)

---------------- fin du chapitre -----------------

oui, alors y'a des interrogations. Pourquoi Mahaut ne dit-elle pas tout de suite que c'est elle lorsqu'elle les rencontre la première fois ? (ça, se sera dans un prochain chapitre). Et pourquoi une reprise dans sa description ? ( ça aussi, ça va venir).