François, je te déteste pour ce que tu m'as fait vivre.

Tu n'as pas su voir mes signaux de détresse, ni compris mes sous-entendus.

C'est trop tard maintenant, t'aurais dû voir et comprendre ce que je ressentais.

J'ai toujours été là pour toi, quand ta copine t'as quitté, la fois où ton chien s'est fait écraser.

J'étais ton épaule pour pleurer, je t'encourageais, tu ne comprenais pas pourquoi je n'aimais jamais tes copines et qu'elles ne m'aimaient pas non plus.

Tu t'aies jamais demandé pourquoi j'étais célibataire ou que j'ai divorcé d'une femme qui avait tout pour plaire ?

Je suis amoureux de toi, ton humour, ton sourire et ton regard.

Abruti... Même au bout de deux ans tu n'as rien compris, je te déteste autant que je t'aime.

Mais maintenant tout est fini, je m'en vais dans un monde meilleur.

Adieu mon doux fossoyeur.

François lu et relu plusieurs fois le message, qu'est-ce que ça pouvait bien dire ?

Il comprenait que l'autre homme l'aimait mais le ''Adieu'' et le ''je pars dans un monde meilleur'' lui faisai) peur bien qu'il ne comprenait pas vraiment.

Il decida de lui sonner mais tomba sur la messagerie.

Je suis désolé, je suis occupé, rappelez plus tard. Et si c'est toi François, il est trop tard à l'heure où tu me sonnes, j'aurais tant aimé que tu me comprennes.

François avait de plus en plus peur pour son ami, il décida de laisser en plan son épisode, ne prit même pas la peine de se changer et alla chez Patrick en voiture.

Enfin arrivé chez ce dernier, il se trouva devant une porte fermée,

Il sonna, personne ne vint lui ouvrir sa clé que lui avait donné Patrick, il y a quelques années.

Il ouvrit la porte et rentras dans la demeure, pas un bruit, tout était éteint, la boule au ventre il parcourait la maison.

Patrick ? C'est François, t'es là ? Dis j'ai reçu ton message. Patrick ?

Monte les escaliers

J'ai peur de pas vraiment comprendre... Pourquoi cet ''Adieu''. Patrick ?

Regarde de pièces en pièces.

Enfin disons que j'ai trop peur de le comprendre... Tu sais, c'est vrais t'as raison, j'ai pas su te comprendre, peut-être parce que j'...

Entrant dans la chambre de Patrick, il vit ce dernier allongé sur le lit, une lettre posée sur son chevet.

Le fossoyeur courut vers lui, se mit à genoux prés du lit.

Patrick, réveille toi ! Patrick ?

En vain il essayait de le réveiller mais il vit par terre plusieurs plaquettes et flacons de médicaments.

Il commença à paniquer et à pleurer.

Patrick... Putain pourquoi tu as fais ça ! j'en vaux? pas la peine. S'il te plaît, mon abruti.

En pleurs sur le torse de son ami, il commença à sentir la poitrine de celui-ci respirer difficilement. Il se redressa.

Il est encore vivant... en pleure.

Sort son GSM composa le 100.

A...allo... c'est mon ami, il a... il a...

Calmez-vous monsieur, que ce passe t-il ?

Il fermas les yeux, prit une grande inspiration.

Mon ami vient de faire une tentative de suicide, il a prit des médicaments.

Quel âge et où est votre ami ?

Après avoir donné toutes les informations. Il raccrocha et se remit à pleurer.

Dé...Dé... so...lé...

Il releva la tête.

Patrick, ne t'en fait pas, ils vont arriver, ils vont te sauver

Patrick le regarda dans les yeux, en larmes.

François lui prit la main.

Je... t'ai...

François lui embrassa le front pour qu'il se taise.

Je... Je sais

François pleurait.

Quand ils t'auront) sauvé), on se ferra un rendez-vous juste nous deux, d'ac...accord?

Patrick rit légèrement, presque ironiquement.

Espèce d'abruti...

Le fossoyeur le regarda dans les yeux.

Je sais

Patrick ferma les yeux et ne donna plus signe de conscience.

Nooon ! Patrick s'il te plaît

Patrick était inconscient, son cœur ralentissait de plus en plus, il avait le sourire aux lèvres. Puis, dans un grand fracas, les ambulanciers rentrèrent dans la chambre. Notre fossoyeur leur laissa la place, un des médecins prit le pouls de l'homme allongé sur le lit.

J'ai plus de pouls, défibrillateur !

Il déchiras la chemise, plaça le défibrillateur et donna une décharge.

Puis une autre et une autre.

Aller repart ! Sortez monsieur de la chambre ! dit le médecin.

Deux personnes s'y mirent pour le sortir.

Non, laissez-moi!

Une nouvelle décharge.

Non sortez c'est mieux pour vous !

Une nouvelle décharge

Patrick revient, me laisse pas seul.

Nouvelle décharge.

Si il revient pas après ça, j'arrête dit le médecin à son collège.

Non ! Arrive à se libérer, et va prés de Patrick, en pleurs.

Les infirmiers viennent le reculer.

Putain, vous comprenez pas ? Je l'aime ! Et il ne le saura jamais! ce mis à pleuré

Et une nouvelle et dernière décharge, le médecin fut étonné il avait un pouls faible mais un pouls.

Il est revenu !

Le fossoyeur en pleurs, sourit et cria.

Vas-y Patou montre moi que tu tiens as moi en restant en vie