UN LONG SEJOUR SUR L'ÎLE

Dans POTC, on sait que quand Elizabeth, alors qu'ils sont coincés sur l'île, brûle le rhum, les anglais viennent les chercher. Et si ils n'avaient pas vu la fumée ?

J'écris tout ce qui se passe dès qu'ils arrivent sur l'île. Le texte en italique ne vient pas de moi.

Elizabeth titube jusqu'à la plage, suivie de près par Jack qui essaie de défaire les cordes qui lient ses poignets, et qu'il se retourne et regarde le Black Pearl en pestant :

- C'est la seconde fois que cette ordure met les voiles avec mon bâtiment !

Il enlève ses bottes, et se dirige vers la plantation de palmiers, poursuivi par Elizabeth qui gronde. Il toc contre un arbre pendant que la jeune fille continue sa tirade. Il fait de grands pas, et saute sur place avant d'écarter Elizabeth :

- …comment vous êtes vous échappé la dernière fois ?

- La dernière fois…je ne suis resté que trois jours sur cette île, ça vous va ?La dernière fois, poursuivit il en ouvrant une trappe et sortant deux bouteilles de rhum, j'ai marchandé mon billet de sortie avec le navire marchand qui cachait son rhum sur cette île ! ouais, mais on dirais bien qu'il y a longtemps qu'ils on fermés boutique ! Et tout ça, c'est la faute de votre foutu prince Norringthon !!

Quelques minutes plus tard ils étaient de nouveau sur la plage.

- Et le reste ? Est-ce vrai ?

- Vrai ?dit il sérieusement.

Il découvrit ses avant-bras : le droit était tatoué, et un P était marqué au fer. Le gauche état recouvert de veines bleutée. Puis, il tira sa chemise d'un côté ce qui découvrit deux cicatrice ronde et rouges vives.

- Rien est vrai, ajouta t-il enfin.

- Et Will ? demanda Elizabeth d'une petite voix. Il faut faire quelque chose !

- Oui, vous avez raison, dit il en lui lançant une bouteille de rhum. A toi William Turner !!

Elizabeth s'assit à côté du pirate et fredonna sa chanson favorite « trinquons, mes jolis yo oh ! »

- Qu'est ce que vous dîtes ?

- Rien.

- Si ! Vous avez chanté ! Allez, chantez !

- Non.

- On a le temps ! Chantez !

- Il faudrait que je boive plus !

- Beaucoup plus ?

C'est la nuit, Jack et Elizabeth dansent en criant leur chanson, puis, ils s'écroulent dans le sable. Ils parlent, puis, Jack s'endort.

Il se réveilla en sentant de la fumée.

- Mais qu'est ce que vous faîtes ? Vous avez brûlé l'ombrage, le rhum !

- Oui ! on a plus de rhum !

- Mais pourquoi on a plus de rhum ?

- D'abord,…

Etc.

- Attendez, accordez moi une heure, ou même deux, et vous verrez apparaître des voiles blanches à l'horizon !

Jack, résistant à la tentation de la tuer sur place, s'éloigna en pestant et en imitant la jeune femme. Il se laissa tomber, et frappa sur le sable à coup de poing. Puis, il s'étendit.

Souvenirs.

Un jeune garçon se débattait vainement, tenu fermement par des soldats.

- Commodore, c'est un pirate ! Le seul qui est survécu à la bataille du Red. On l'a retrouvé le regard fixé sur un couple de pirate.

- Très bien. Emmenez-le dans la salle 1 pour le marquer. Ensuite, vous me l'amènerez dans la 2.

Ils hochèrent la tête, puis, emmenèrent le jeune garçon d'environ 15 ans pour lui apposer la marque des pirates au fer rouge. Il ne broncha pas quand le fer appuya sur son poignet. Puis, ils allèrent dans la salle de torture où le commodore attendait.

- Voyons jusqu'où peut tu tenir !

Puis, il le projeta sur une table ou il attacha ses poignets et ses chevilles. Puis, il tourna la manivelle. Les os de l'adolescent craquèrent, mais il ne réagit pas. Puis, on lui appliqua des cigares, et des glaçons, on le fouetta, on lui arracha des petits bouts de chair. Mais le garçon ne pleura pas, ne trembla pas, ne s'évanouit pas. Tard le soir, un des soldats eu pitié de lui.

- Commodore, peut-être vaut il mieux arrêter avec lui pour le moment, non ? Il sera plus enclin à être torturé demain !

- Comment ose tu !! Mais tu as raison. Je m'amuse avec lui, gardons en un peu pour demain.

On traîna l'adolescent dans une cellule où reposait un homme.

- Tu es jeune, murmura t'il.

Ses yeux s'agrandirent en voyant les tortures infligées à son compagnon de cellule si jeune et dès le premier jour.

- Je n'ai pas entendu crier aujourd'hui.

- C'est plutôt logique étant donné que je n'ai pas crié.

L'enfant s'appuya contre le mur en respirant avec difficulté.

- On va s'évader, petit, cette nuit !

- Cette nuit ? Pourquoi pas la nuit prochaine ? Je suis fatigué…

- Par ce que la nuit prochaine, tu seras mort. Et puis même si tu ne l'es pas, tu sera encore plus crevé que cette nuit, et on le reportera à la nuit prochaine. C'est un tourbillon sans fin.

- Comment on fait ?

- T'inquiète pas, j'ai un plan.

Il lui chuchota à l'oreille et quelques minutes plus tard, ils étaient dehors, cachés dans la pénombre.

- Mais si tu savais comment sortir, pourquoi tu ne t'es pas évadé avant ?

- Pour que sa serve à une autre personne que moi. Quitte à me sauver, autant sauver quelqu'un d'autre en même temps !

Ils sortirent de l'enceinte du bâtiment, mais l'homme s'arrêta brutalement.

- Qu'est ce qu'y a ?

- C'est trop facile, murmura le pirate.

- Et alors ? On vas pas se plaind...

La pointe d'une épée venait de lui transpercer l'épaule.

- Oh non ! J'en ai vraiment marre !!! gémit il avant de tomber dans les bras de son ami.

Celui-ci couru comme il ne l'avait jamais encore fait. Il déambula dans les rues, mais fut entouré rapidement par une dizaine de soldats. Soudain, une forme apparut devant eux. Cette forme se modula, et laissa apparaître son visage au clair de lune.

« Ben, merde alors ! Le gosse ! » Celui qu'il tenait sous son bras, se retrouvait aussi là, en face de lui !! Le double saisi une épée et s'approcha du premier garde. Elle fendit l'air, et le soldat, fit un pas en arrière…qui le propulsa dans l'eau. Les soldats suivants subirent le même sort ou presque, et la voie fut rapidement libre. Puis, l'apparition disparut. Le pirate couru jusqu'à un bateau caché où il se fit engagé. C'était un bateau de pirate.

- Et le gosse ? demanda le capitaine. Il a pas l'air en forme.

- Je me porte garant de lui. Il travaillera, mais plus tard. Retenez le sur ma paye, jusqu'à ce qu'il se rétablisse.

L'homme fit la moue, mais hocha la tête. Puis, une heure plus tard, le navire partit.

Quand l'adolescent reprit connaissance, son ami était au-dessus de lui.

- Alors, petit, sa va ? J'm'appelles Bill Turner. Et toi ?

- Jack… Jack Sparrow.

Jack revint au présent. Il faisait nuit à présent, et Elizabeth arrivait à grand pas et en râlant, comme à son habitude.

- Mais où étiez vous passé ! Sa fait une journée que je vous appelle !!

- Pourtant, je n'ai pas bougé d'ici.

Voyant le visage triste du pirate, elle s'adoucit.

- Je commence à avoir sérieusement faim.

- Vous attendrez demain. Ou alors, si vous vous sentez de monter à un arbre, il y en à pleins !!! Le petit problème technique, c'est qu'il n'y a que des palmiers sur cette maudite île !

- Bon, ça va !! Aller, venez dormir, vous semblez fatigué.

Ce qui l'avait le plus marqué, choqué, c'était la main. On la lui avait appliqué sur des grilles brulantes. Il s'étendit au sol, et s'endormi.