Cette fan fiction parle de voyage dans le temps et commence à la fin de POA mais tourne UA dès la fin du premier paragraphe. Les trois premiers chapitres couvrent le futur alternatif et les raisons pour lesquelles H/Hr voyagent à ce point précis dans le temps.
Chapitre 1 :
Harry observa le dos du vieux sorcier avec stupeur, alors que ce dernier sortait de l'Infirmerie fermait les portes derrière lui. Le monde de Harry venait juste de s'écrouler autour de lui et l'homme en lequel il avait confiance plus que tout venait de le laisser tomber. Ses mots résonnaient encore dans sa tête : « Je te crois Harry, mais je ne peux rien faire. Le ministre administrera le Baiser à Sirius ce soir. » Pendant un instant Harry avait enfin une famille, un parrain qui voulait bien de lui et qui voulait même vivre avec lui, puis l'instant d'après tout lui était ôté parce qu'un homme insignifiant voulait se faire bien voir dans les journaux. Le Ministre allait avoir son nom à la Une et pour cela un homme innocent allait avoir son âme sucée hors de son corps pendant que ce salaud d'Albus Dumbledore, Président-Sorcier du Magenmagot, prétendait avoir les mains liées.
Il sentit une main se poser sur son bras et il plongea son regard dans les yeux marrons de sa meilleure amie. Harry fit lors un geste qu'il n'avait jamais utilisé jusqu'à présent. Il jeta ses bras autour d'Hermione et la maintint dans une étreinte, enfouissant son visage dans les cheveux récalcitrants de la jeune femme.
Hermione était surprise par le geste de son ami, habituellement très inconfortable face à tout forme de contact, et pourtant, le voilà en train de la serrer dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Ses propres bras l'encerclèrent lorsque Harry murmura son prénom.
- Hermione ?
Elle commença à s'éloigner de lui, mais il la retint fortement.
- Non, s'il te plait, reste comme ça. Si je te regarde dans les yeux je vais perdre le peu de courage qu'il me reste et il y a quelque chose que je dois absolument te dire. Avant de m'évanouir j'ai vu qui a lancé le Patronus et nous a sauvé. C'était moi !
Hermione se contenta de le tenir, sentant qu'il y avait encore autre chose à venir.
- Je n'étais pas seul par contre. Il y avait Buck en arrière plan, mais je pense que la raison pour laquelle j'ai réussi à lancer un Patronus corporel était du au fait que je possédais de nouveaux souvenirs heureux. J'embrassais mon amie !
Le cerveau d'Hermione se mit en grève face à ces mots. 'Pas étonnant que je ne parvenais pas à le faire s'intéresser à moi si il embrassait Ron' Beurk, c'était une image dont elle aurait pu se passer. Elle sentit Harry la relâcher un peu mais tout en la gardant dans ses bras. Il la regarda droit dans les yeux et lui demanda :
- Penses tu que je sois fou ? Euh… Penses tu à moi aussi ainsi ?
Ce fut comme si une explosion venait de percuter la jeune sorcière. Comment avait elle pu, elle, Hermione Jane Granger, être aussi stupide. Ses pensées furent interrompues par des cris poussés par une personne à l'intérieur du château.
- Harry, me fais tu confiance ?, lui demanda-t-elle.
- Plus que quiconque dans le monde, répondit il, nerveusement alors qu'il l'observait détacher les premiers boutons de son chemisier.
Les fantaisies de Harry furent stoppées nette lorsqu'elle sortie une longue chaîne dorée avec un sablier pendu après. Elle fit passer la chaîne également autour du cou du jeune homme et dit :
- Accroche toi bien. Elle fit tourner le sablier rois fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il n'était pas vraiment nécessaire qu'Harry s'accroche bien à elle, mais ce nit pas elle qui allait le lui dire, c'était trop plaisant.
Harry observa son champ de vision devenir flou, sauf la magnifique sorcière pour le moment serrée dans ses bras. Depuis que Harry avait eu cette vision d'eux s'embrassant, la tenir ainsi lui semblait la chose la plus naturelle au monde, à tel point qu'il aurait pu lancer un Patronus rien qu'avec cette image.
Lorsque tout redevint visible, Hermione ôta la chaîne du cou de Harry et la rangea de nouveau dans son chemisier. Elle lui lança son regard « tu dois m'écouter » avant de commencer.
- Harry, j'ai utilisé un Retourneur de Temps pour pouvoir assister à tous mes cours cette année. Je nous ai ramenés trois heures en arrière et avec un peu de chance nous pourrons sauver Sirius et Buck.
Harry, dont les bras se trouvaient encore autour de la jeune femme, la souleva du sol et la hit tourner et glousser tout en répétant sans cesse « Oui ! ».
- Hermione, tu es la meilleure. Ne laisse jamais personne te dire le contraire.
- Harry nous devons être silencieux. Personne ne doit nous voir ou nous entendre. Le prenant par la main, elle le mena à travers le bâtiment et se dirigea vers la hutte de Hagrid.
Ce n'est que se voyant ainsi que ses deux amis sortir de l'école que Harry réalisa le danger de le situation.
En atteignant les arbres près du carré de potirons de Hagrid, Hermione s'assit et lui expliqua les dangers du voyage dans le temps. Harry n'écoutait que d'une oreille tandis qu'il fixait sa belle amie. Il n'avait pas vraiment besoin d'écouter car son nouveau slogan c'était : « Faire ce qu'Hermione me dit de faire ». Elle ne l'avait jamais laissé tomber durant ces trois années depuis leur rencontre et peu de personne pouvait en dire autant dans la vie de Harry.
Alors que la scène se jouait devant eux, Harry courut secourir Buck, sans oublier de s'incliner devant l'Hippogriffe, et il détacha l'animal condamné. Harry tira sur la corde mais la large créature ne voulait pas bouger d'un poil jusqu'à ce qu'un furet mort ne vole en leur direction par-dessus son épaule gauche, droit dans le bec de l'animal. Harry se retourna et vit que Hermione avait fait la razzia dans le stock d'Hagrid et tenait dans ses mains beaucoup d'autres projectiles ce qui intéressa immédiatement Buck. Entre les furets volant et Harry qui continuait de tirer sur la corde, ils arrivèrent à mener l'Hippogriffe à couvert avant que les bourreaux ne ressortent de la cabane.
Macnair fit ce qui peut être appelé un caprice, attaquant les potirons de Hagrid avec sa hache de bourreau. La seule raison pour laquelle il ne reçut pas une gifle était dû au fait que le demi géant exécutait une version très personnelle du break dance, ce qui signifiait que toute personne dans un périmètre de trois mètres autour de lui aurait souffert d'os brisés dû à ses bras et jambes volant. En comparaison de ses talents de danseur, Hagrid était un véritable chef cuisinier, bien que toute personne ayant survécu à ses biscuits l'aurait nié avec vivacité.
Fudge semblait sur le point de fondre en larme à tout moment, sa lèvre inférieure tremblotante comme celle d'un gamin trop gâté, tandis que Dumbledore semblait simplement perplexe, un nouveau look pour le Directeur et un que les deux étudiants trouvèrent qui lui allait à merveille.
Ils attendirent que les trois laquais, Cornelius, Walden et Albus retournent dans le château alors que Hagrid voletait en direction de Pré-au-Lard ; les Trois Balais allais connaître une certaine agitation ce soir.
Harry et Hermione amenèrent l'Hippogriffe plus que têtu en position et attendirent que leur aide soit requise. Hermione expliqua pour la troisième fois pourquoi îles ne pouvaient pas intervenir dans ce qu'ils savait se passer, bien qu'elle dû envelopper Harry dans ses bras lorsque Queudver s'échappa encore une fois.
Alors qu'ils attendaient tout deux furent soudain comme pétrifiés avant de se jeter dans les bras l'un de l'autre.
- Où sommes nous ? Quand sommes nous, Hermione ?, demanda Harry.
- Oh, Harry, ta cicatrice est moins prononcée et mes dents sont de nouveau énormes ! Elle regarda autour d'elle et aperçue Buck. C'est la nuit où Sirius a reçu le Baiser. Ton père et ta mère nous avaient dit que nous serions renvoyés à une époque où nous pourrions faire le plus de bien. Harry nous pouvons sauver Sirius et ainsi empêcher le Professeur Lupin de quitter le monde magique.
Harry était cependant confus.
- Mais comment pouvons nous être à la fois ici et en même temps là bas ?
Hermione eut l'impression d'être heurtée par le Magicobus.
- Merde ! Harry, je suis tellement désolée ! J'avais un Retourneur de Temps et je n'ai jamais pensé à l'utiliser. Comment ai-je pu être aussi stupide ?
- Hermione, personne ne traite ma petite amie de stupide, même pas toi. Alors, de quoi il en retourne ?
- Cela signifie que quelque chose m'a sans doute fait utiliser le Retourneur de Temps. Je me demande si tu ne nous aurais pas vu ?, s'interrogea Hermione.
- Mais comment cela à pu se passer ?, de lamenta Harry, les changements lui donnant mal au crâne.
- Et bien, en considérant que nous avons voyagé dans le temps et qu'un Retourneur de Temps est impliqué, je dirais que tout est possible. Je pense que c'est comme le paradoxe de la « Poule et de l'Oeuf », mais puisque j'ai l'impression d'avoir de nouveau quatorze ans, donne moi une centaine d'année et je pourrais peut être te fournir une réponse.
- Tant que tu les passes avec moi, dit Harry la serrant dans ses bras. J'ai cru t'avoir perdu une fois lorsque Dolohov t'a touché avec ce sort et cela me suffit. Je ne te laisserai jamais partir.
- Je suis très heureuse de te l'entendre dire Potter, car tu es coincé avec moi dorénavant, dit Hermione.
- Je ne me l'imagine pas autrement, amour. Il embrassa la merveilleuse sorcière qui, dans une autre réalité, était sa petite amie depuis un an. Ses parents étaient tombés sous le charme d'Hermione immédiatement, et il l'avait demandé en mariage en leurs présences. Sa réponse, un « Oui ! » franc, avait fait de lui le sorcier le plus heureux du monde.
Soudain, tout deux sentirent la température baisser anormalement. Harry sortit sa baguette et produisit le Patronus le plus puissant de se vie. Les Détraqueurs s'enfuirent et Hermione aida Harry à ramener Buck à l'abri.
- A présent, nous devons simplement secourir Sirius hors du château, précisa Harry avec confiance.
- Oh Harry, je viens de penser à un sérieux problème. Nous n'avons aucune idée d'où est incarcéré Sirius dans le château.
Les deux adolescents de respectivement treize et quatorze ans se regardèrent avec une même pensée : « Merde ! »
