Initialement nommé "Un an", j'ai trouvé que ce titre était mieux.

Je vais essayé de poster le plus rapidement possible, et si ce n'est pas le cas, je suis désolée d'avance.

Bonne lecture.


Un an.

Un an que Sam Bosco était partit.

Si Térésa Lisbon avait été seule ce jour là, Dieu seul sait ce qui aurait pu se passer.

u

Vendredi matin, Sacramento, locaux du CBI.

Il n'y avait pas vraiment d'activité dans les bureaux ce jour là. La ville était assez calme, contrairement à certaines périodes. Les agents s'occupaient comme ils pouvaient : la plupart remplissaient des dossiers en retard, tandis que d'autres faisaient le trie dans leur bureau. Les agents Cho, Rigsby et VanPelt se contentaient de parler entre eux. Il y avait une quatrième personne avec eux. Un homme blond, grand et au regard envoûtant. Mais il ne semblait pas prendre part à la conversation. Il suffisait de l'observer un court instant pour le comprendre. Il regardait droit devant lui, ne répondait que par quelques marmonnements et il tournait sa cuillère à café dans le vide. Quoi qu'il en soit, il n'était vraiment pas présent dans la conversation. Mais les trois autres individus n'y prêtaient guère attention, car il n'était pas rare que le consultant soit quelque peu absent. Son regard était captivé par quelque chose de précis. C'était en face de lui, assez loin mais il pouvait l'observait sans problème. C'était le bureau de sa « supérieure ». Il se décida à boire une gorgée de son thé, puis se leva et coupa la parole à ses collègues.

- Si on me cherche, je suis parti en ville.

- D'accord.

C'était l'agent Kimball Cho qui avait répondu. Cho n'était pas quelqu'un de compliqué, et encor emoins curienx. On lui disait quelque chose, il le faisait. Il ne cherchait pas les embrouilles. C'était un homme responsable, qui ne montrait pas ses sentiments, mais qui au fond de lui était quelqu'un de très attachant et de très touché.Jane commença à partir quand VanPelt l'interrompit.

- Hum, Jane. Tu sais où est Lisbon ?

Contrairement à Cho, Grace VanPelt était très attentionnée, et elle le montrait. Elle cherchait toujours à aider les gens. Et elle était la seule présence féminine de l'équipe, mis à part l'agent Térésa Lisbon.

- Aucune idée.

Il finit sa tasse et partit la déposer en cuisine avant de se diriger vers l'ascenseur. Ce fut l'agent Wayne Rigsby qui le salua en dernier.

- A toute alors.

C'était un homme charmant, blagueur et assez beau gosse. En somme, c'était un bon pote.

- Oui, c'est ça, à toute.

Il fit un petit geste de main, puis entra deans l'ascenseur.

Bien sûre que si il savait où Lsibon se trouvait, ou en tout cas il savait où il pouvait la trouver. Il y avait deux possibilités.

Possibilité numéro 1 : Térésa Lisbon était chez elle, en train de boire.

Possibilité numéro 2 : Térésa Lisbon était autre part, dans un endroit où personne n'aime aller.

Jane démarra sa voiture et prit la direction de la maison de Lisbon. Mais avant, il fit un petit détour dans une épicerie. Il y acheta du chocolat et des sucettes. Il en prit une toute de suite. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais ce qu'il faisait n'était pas très habituel non plus pour lui. Arrivé devant la maison de Lisbon, il se gara et sortit de la voiture. Il observa quelques instants l'intérieur de la maison pour finalement s'asseoir à nouveaux à se place de conducteur après avoir rapidement conclut qu'elle n'y était pas. Il devrait donc aller exploiter sa deuxième hypothèse.

Il s'arrêta en cours de route sur le bas côté. Il s'était garé dans un chemin de terre à côté d'un champ. Il était sur une petite route de terre et de cailloux où peu de personne passait. Il éteignit le moteur pour pouvoir entendre les bruits qui l'entouraient. Le paysage était magnifique. Il y avait un pont qui permettait de passer de l'autre côté de la petite rivière. Il séparait l'espace où Jane était en deux. A sa gauche se trouvait une forêt de taille moyenne d'où venait les différents des oiseux et à sa droite se présentait des champs à perte de vue. Jane connaissait tr_s bien cet endroit, il s'y rendait souvent. Il y était tranquille, personne ne venait le déranger. Le seul habitant des parages était le fermier qui s'occupait des champs. Il passait de temps en temps dans son tracteur et les deux hommes se saluaient, voire même parlait quand ils leur prenaient l'envie. Mais cela faisait longtemps que Jane n'était pas venu.

Jane venait de sortir de sa voiture et admirait le paysage. Il marcha jusqu'au pont et observa la rivière sous ses pieds. Il avait l'habitude de s'allonger sur la berge et de laisser ses pieds tremper dans l'eau. Il regarda l'eau passer sous le pont, mes vagues se former au contact des rochers et les poissons nager.

Il regarda devant lui comme ça quelques instants, puis il se vit. Il s'observait du haut de ce pont. Il se voyait lui, ses cheveux blonds ses yeux bleus se regardant. Il était accoudé à la barrière du pont, son par-dessus détaché et son alliance tournant autour de son axe. Il ne l'enlevait jamais, bien que des fois il le veuille. Il la faisait alors tourner autour de son annulaire. Il ne pouvait pas s'en détaché, jamais, même après toutes ces années, et surtout après toutes ces années. C'était la seule chose qui lui restait. Il la regarda attentivement une dernière fois, pensant à tout ce qu'elle pouvait signifier, puis regarda son reflet une nouvelle fois. Il vit quelque chose de complètement différent. Il vit un monstre, un monstre qui n'avait qu'un seul but dans sa vie : tuer. Il se demanda comment il avait pu passer d'un amour si profond à une haine meurtrière. Il le savait, mais c'était la première fois qu'il se le demandait réellement.

Il continua son chemin, passant de l'autre côté de la rive. Il se dirigea vers les fleurs, arrachant au passage un brin de blé qu'il mit dans sa bouche. Il arriva à une parcelle de fleurs qui longeait le courant d'eau. Il en cueillit quelques unes et en fit un bouquet. Il y avait du jaune, du blanc et un peu de bleu. Il contempla son oeuvre et retourna à sa voiture.

n

Il avait traversé la ville et les champs, il était passé devant quelques fermes et il se trouvait à présent dans un parking. Il se gara à côté d'une voiture qu'il connaissait bien, un SUV noir. Il laissa son bâton de sucette sur le tableau de bord puis prit le bouquet de fleurs qu'il avait confectionné peu de temps avant.

Il se dirigea vers l'entré de l'immense parc qui s'offrait à lui. Un parc où peu de gens y vont de leur plein grès. Un parc où les gens y vont pour se remémorer, pour ne pas être seul, pour être sûr que d'autres personnes ne soit pas oubliées. Un parc qui se nommait cimetière.


Je n'ai pas pour habitude de poster une histoire qui n'est pas fini, mais je me suis dit que ça allait peut être me booster et me donner la fin de celle-ci. Et si vous avez une histoire ou une anecdote avec une bouteille de tequila et une médaille de l'armée, s'il vous plait, envoyez-moi un message, je suis en panne d'inspiration ...

En espérant que cela vous ait plus