Les méfaits du cognac
Bonjour,
Une petite précision (qui n'impactera votre lecture que si vous êtes un puriste, un vrai de vrai !) Je ne respecterai pas tout à fait la chronologie des évènements des comics ! C'est le prix à payer pour pouvoir travailler à la fois avec les membres présentés dans le film Avenger et à la fois sur le scénario que j'ai choisi. * pas taper, pas taper !* Gardez en tête qu'il s'agit d'une adaptation purement personnelle, et que j'ai choisi de mélanger certaines époques ! Il y aura donc quelques anachronismes, quelques personnages parlant d'évènements comme s'ils étaient passés alors qu'originellement, ils interviennent bien plus tard (et vice versa !)
Mais après tout, c'est moi qui écrit, donc je fais ce que je veux, c'était juste pour vous prévenir :p
Bonne lecture, on se retrouve en reviews,
Laukaz- The lab
Disclaimer : l'univers et les personnages mis en scène ne m'appartiennent pas, comme vous auriez pu le deviner…
Prologue :
Tony peina à s'extraire du profond sommeil dans lequel il était plongé.
Un mal de crâne insupportable lui broyait les tempes. Cet état de fait ne s'améliora aucunement lorsqu'il ouvrit les yeux, frappé de plein fouet par la lumière blafarde des néons.
Comment avait-il pu dormir avec ce soleil miniature suspendu au plafond ?
Quelques instants lui furent nécessaires pour faire la mise au point et obliger son corps fourbu à s'asseoir sur le lit.
Il fallut presque une minute à son esprit embrumé pour relier ce qu'il voyait à la conclusion logique en découlant
- Ok. A priori, et à moins que je n'ai refait la déco hier soir, je ne suis pas chez moi…
La chambre était très austère, mais confortable. Les murs de briques grises tranchaient avantageusement avec le mobilier et le sol parfaitement blanc. Détail appréciable : sur un bureau en verre, un cachet d'aspirine reposait à côté d'un verre en cristal empli d'eau. Tony avait beau ne plus se souvenir de la personne avec qui il était venu ici la nuit précédente, elle se révélait néanmoins prévenante.
L'ingénieur resta immobile de nombreuses minutes à savourer le breuvage. Posséder un QI démesuré, être un génie des nouvelles technologies et gérer un empire financier phénoménal, tous ces atouts ne lui semblaient désormais d'aucune aide dans la nouvelle quête qu'il venait de se fixer : comprendre où il était et comment il y était parvenu.
Il se massa doucement les tempes, les yeux fermés pour mieux se concentrer. Ce n'était pas rare qu'il se réveille dans une chambre inconnue avec quelques trous de mémoire, mais l'amnésie totale, elle, était surprenante.
Dernier souvenir ?
Jeudi soir,
Grosse journée de travail sur la mise à jour des générateurs soniques.
Commandé une pizza trois fromages, parti rejoindre James, Clytemnestra et Morley au Gansevoort Hotel pour boire un coup. Bu un coup. Deux, trois, douze ?
Croisé quelqu'un qui m'informe que Pepper et Harold ont recueilli un nouveau mioche dans leur ranch. Resservi un verre.
Dansé ? Rencontré des gens ? Être presque tombé du toit, avoir quitté l'endroit, trouvé un nouveau bar ? Un autre club ? Commandé un cognac, deux, trois ?
…
…
Fin du dernier souvenir.
Tony ouvrit de nouveau les yeux et avisa ses Stark Lenses sur une commode non loin. Les lentilles de contact flottaient dans un récipient adapté, mais il ne se souvenait même pas les avoir enlevé. Face à un large miroir d'orichalque, il les déposa sur ses yeux. Il se félicita d'avoir développé ce gadget, un micro-ordinateur portatif à la discrétion supérieure aux célèbres lunettes proposées par la concurrence.
- Jarvis ?
Seul le silence lui répondit. Une recherche rapide lui apprit qu'il ne disposait ici d'aucune connexion internet, à sa plus grande surprise.
- Sérieusement, il existe encore des endroits dans le monde dépourvus de 4G ?
Il essaya, dans le doute, d'appliquer la commande à distance d'une de ses armures. Mais sans connexion d'aucun type, il avait peu d'espoir. Alors qu'il observait la pièce à la recherche d'un indice quelconque, quelque chose le frappa.
Cette chambre était visiblement une chambre d'homme, comme en témoignait la décoration et les couleurs particulièrement masculines. Un doute survola l'esprit de Stark.
Je suis rentré avec un homme ?
Son dos s'affaissa quelque peu. Ce ne serait pas la première fois que la boisson l'entraînait vers des chemins improbables. Il soupira profondément, puis traversa la pièce pour essayer de retrouver le ou la propriétaire des lieux. Il était temps d'éclaircir le mystère de la nuit précédente.
La porte refusa de s'ouvrir. Un élan d'adrénaline parcourut le corps de l'ingénieur, achevant de le réveiller et de clarifier son esprit. Cette chambre ne possédait pas de fenêtres, et l'unique issue était cette porte épaisse, visiblement fermée depuis l'extérieur.
Quel type de personne possède une chambre sans fenêtre et enferme ses hôtes à clé ? Tony s'affala sur le lit, la tête entre les mains.
- Quelle vie de merde…
On l'avait drogué, enlevé ? S'il était toujours vivant, on avait besoin de lui.
Il hésita un instant à se rendormir. Après tout, la situation ne pouvait pas évoluer d'elle-même. Des pas de l'autre côté du mur l'en empêchèrent cependant. Il se coula discrètement hors du lit, les muscles bandés, prêt à se battre en cas de besoin.
Un déclic métallique se fit entendre et la porte s'ouvrit sur quatre colosses en armure complète, dont deux dotés d'armes de poing dernier cri.
- Si vous voulez bien nous suivre, ordonna une voix lasse s'échappant d'un casque en métal poli.
Tony croisa les bras, un sourire sur les lèvres.
- Ai-je réellement le choix ?
- Évidemment. Votre hôte souhaite simplement vous rencontrer, et en aucun cas vous être désagréable. Veuillez considérer votre enfermement et notre attirail comme simple… Mesures de précaution élémentaires. Si vous le désirez, vous pouvez rester dans cette pièce.
- Et si je veux rentrer chez moi ? demanda l'Ingénieur, qui se doutait pourtant fortement de la réponse.
- Je me dois de refuser.
"Ben tiens."
Finalement, le choix était plus que restreint. La décision fut de ce fait très simple à prendre, aussi emboîta-t-il le pas aux nouveaux venus, plus curieux qu'inquiet.
- Eh bien, allons-y, donc. J'espère que votre patron à une bonne explication quant à mon enlèvement. Et s'il pouvait l'accompagner d'un café noir bien serré…
Voilà pour ce premier chapitre, j'espère qu'il vous aura plu, même s'il ne s'agit que d'une très brève introduction.
Je devrai poster la suite au rythme d'une fois par semaine, souvent plus rapidement, parfois moins. N'hésitez pas à me faire part de toutes vos remarques !
Laukaz-The Lab.
