Mai : Interdit
John S/Rodney M
Ce que John aimait, ce n'était pas lui mais l'interdit qu'ils bravaient ensemble. Tous les soirs, quand Rodney finissait par quitter son labo et le rejoignait dans sa chambre, quand il lui faisait l'amour. Rodney savait que ce n'était son corps qui l'excitait mais le fait de braver la loi, encore et d'en ressortir impuni. Au début, le scientifique avait juste attendu que Sheppard change, mais il n'avait pas changé.
En entrant dans la chambre, Rodney admira le corps de son amant, étendu sur le lit. Le colonel dormait, Rodney avait simplement du trainer trop longtemps dans son laboratoire. Il hésita, et puis il décida simplement de s'allonger près de lui. Au début, il se contenta de rester là, à le regarder dormir, comme s'ils avaient une vraie relation. Rodney en rêvait, que John arrête de le baiser pour lui faire l'amour. Et le temps passa, l'envie montait, alors il commença à faire courir ses doigts le long du torse offert du militaire. Celui-ci frissonna, bougea légèrement dans son sommeil. Il était réveillé.
John commença à l'embrassé, dans le cou, puis lui enleva son tee shirt. Rodney voulait refuser, comme à chaque fois, mais il finissait toujours par capituler. Parce qu'au fond de lui, il devait admettre que ça l'excitait lui aussi. Lui qui avait toujours été si droit dans sa vie, pour la première fois il enfreignait les règles et il y prenait plaisir. Il avait apprit à ne plus pouvoir se passer de cette sensation de puissance vis-à-vis de la loi, ça le rendait tellement plus fort.
John en avait fini avec lui. Rodney savait qu'il était l'heure pour lui de s'en aller. Il y avait tout un tas de raison pour lesquels il ne pouvait pas rester et le fait que sa présence dans cette partie de la cité au réveil amènerait les autres à ce poser des questions était la principale. Alors il se leva et ramassa ses habits doucement. Il partit sans regarder John, espérant entendre ce dernier l'appeler mais comme à chaque fois, il n'y eu que du silence. Et comme à chaque fois, une fois la porte franchit, Rodney se sentait faible de ne pas avoir su dire stop au colonel. Alors il rentrait dans sa chambre, et il s'interdisait de pleurer. Mais cette fois encore les larmes furent plus fortes.
