Oui, bon, je sais que le chapitre 3 de "Their relation" (Sur Aomine/Kasamatsu) met BEAUCOUP de temps à sortir mais... Mais j'ai pas d'inspiration. VOILÀ ! C'EST DIT ! VOUS SAVEZ MAINTENANT ! CONTENT ? VOUS ÊTES CONTENTS ? HEIIIIN ? BANDE DE PETIT SALOPARD DE M... /Se prend un dictionnaire dans la gueule/
Midorima : Ça, s'est fait. -_-
C'était incompréhensible. Il était là, à courir à travers la ville, à la recherche d'une personne. Personne qu'il ne trouvait toujours pas, faisant de plus en plus grandir sa frustration au fil des minutes.
Aomine ne comprenait pas. Comment s'était-il retrouvé là, à chercher encore et encore ? Et d'ailleurs… Depuis combien de temps courait-t-il ? Il était essoufflé, commençait à être en sueur, mais ne s'arrêtait pourtant pas. Il ne s'arrêtait pas car il fallait impérativement qu'il le trouve ! Plus les minutes passaient, plus l'impatience montaient en lui. Cela devenait urgent.
Dans sa poitrine, un sentiment désagréable le poussait à se retrancher dans ses limites. Sentiment qui était apparut plus tôt dans la journée, alors qu'il lisait un magasine dans sa chambre. Bien qu'au départ il n'y avait pas fait attention, l'As de Tôô avait vite capitulé en réalisant que ce n'était pas qu'un simple sentiment, mais un besoin. Un besoin vitale !
Il fallait qu'il trouve cette personne.
Mais plus il cherchait, et plus il désespérait. Il se sentait peu à peu oppressé, comme piégé.
Il avait beau être dehors, l'air lui manquait terriblement. Et puis, qu'elle était cette peur qui venait de s'incruster en lui ? Pourquoi ressentait-il ça ?
Il ne comprenait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il souffrait et que seul cette personne pourrait le soulager, ne serais-ce qu'un tant sois peu.
Et puis soudain, alors qu'il tournait dans une nouvelle rue, il se figea. Là, au milieu de la foule, se tenait la personne qu'il cherchait. Cette personne qu'il chérissait. Cette personne si importante… Et tous les sentiments négatifs le quittèrent, le libérant d'un poids. Il eu l'impression de revivre… Et il compris.
N'hésitant pas plus, il se jeta sur l'objet de ses pensés, l'enlaçant aussi fort qu'il le pouvait tout en enfouissant son visage dans son cou.
« Aominecchi… ? Demanda la personne, incertaine.»
L'interpellé ne répondit pas, profitant de ce moment calme et serein.
« Qu'est-ce qu'il y a ? redemanda la personne cette fois inquiète.»
Aomine se redressa, un petit sourire aux lèvres. Relâchant sa prise, il répondit alors simplement :
« Rien. J'avais juste envie de te voir, Ryouta.»
Le dénommé Ryouta sentie ses joues rougir légèrement, mais sourie à son tour et proposa :
« Dans ce cas, allons ensemble au cinéma !»
Et Aomine cru qu'il allait pleurer. Pleurer de bonheur. Mais il n'en fit rien et se contenta d'hocher la tête, partant dans une autre direction suivit de son camarade. Et si, d'habitude, le métisse n'aimait pas faire de démonstration d'amour en public, pour une fois il se laissa aller et glissa sa main dans celle de l'autre garçon.
« J'avais juste envie d'être à tes côtés...»
