Petite note :
Cette fanfiction se déroule deux ans après la fin de l'animé. Je pars du principe que Kirua avait dans les quatorze ans à l'époque et qu'il en a donc désormais seize.
Donc vous l'aurez compris on va surtout suivre notre jeune Zoldik aux cheveux argentés mais on va également retrouver PLEIN d'autres personnages de l'anime.
Les connaisseurs noteront peut-être quelques petites références à d'autres séries et animes.
Et enfin, je tiens à vous prévenir que cette histoire ne sera pas toute rose. Certains mots mais surtout certaines scènes (violentes) pourront choquer les plus sensibles d'entre vous.
Je sais que d'autres auteurs choisissent de prévenir en début de chapitre, cela ne sera pas mon cas.
Je préfère ne pas le faire pour préserver le suspens de l'histoire (et pour vous choquer encore plus).
Vous êtes prévenu. Âme sensible s'abstenir.
Aussi, je tiens à préciser que c'est la première fanfiction que je publie alors soyez indulgents.
Ah et si vous êtes toujours là bonne lecture !
Coco C.
Disclaimer : l'univers de hunterxhunter appartient à Yoshihiro Togashi tout comme les personnages qu'il a crée.
Chapitre 1
- Grand-frère ! furent les derniers mots qu'elle prononça avant de s'effondrer sur l'herbe humide.
Il se figea.
Un cornet au chocolat dans sa main droite et un pot de glace à la framboise dans sa main gauche.
Son entraînement en tant qu'assassin lui a permis d'acquérir une maîtrise de soi supérieur à la normale. Il pivota avec lenteur vers le cris de sa petite sœur.
L'agitation du parc diminuait. Les têtes se tournaient vers cette jeune fille allongée au pied de la balançoire rougeâtre.
Puis, les regards se portaient sur l'homme corpulent qui lui agrippait le bras. Ce dernier portait un uniforme bleu, délavé qui semblait taché en différents endroits.
Comme s'il senti tous ces regard posés sur lui, il leva la tête.
Le glacier, derrière son comptoir fronça les sourcils.
Des murmures s'élevaient parmi la foule. Les parents, paniqués, cherchaient leurs enfants du regard et se précipitaient vers eux pour les étreindre dans leurs bras.
- Alastair Truesdale, grogna le vieux marchand de glace avec dégoût.
Si une telle panique émanait de ces promeneur, c'était parce que l'homme en noir situé à quelques mètres d'eux, était un monstre.
Fait prisonnier trois fois, il s'était échapper pour la troisième, il y a quelques jours de la prison de Fox River. La raison de sa présence en ce sinistre lieu était une condamnation à perpétuité pour le meurtre de sa fiancé.
C'est surtout la façon dont il l'a tuée qui lui a donné cette réputation. Ses anciens amis ont déclaré à la police que c'était le plus adorable des hommes. Toujours serviable et généreux. Jusqu'à ce qu'il surprenne sa femme en plein acte avec son meilleur ami. Le corps de ce dernier ne fut jamais retrouvé. Les enquêteurs n'ont jamais réussi à lui faire avouer l'emplacement du cadavre, mais l'état du corps de son amante laissa envisager que le malheureux avait connu un sort encore plus abominable.
Il a tout d'abord suspendu cette dernière par les pieds. Chacun de ses pieds était attaché à une corde qui la maintenait tête en bas, les cuisses entrouvertes. Puis, sous les hurlements et les supplications de cette dernière, il s'empara d'une hache. La même hache qu'il utilisait d'habitude pour couper du vieux bois. Tout en s'approchant d'elle, il déclara d'une voix plate que c'était sa faute. Il souleva lentement l'arme et sans aucune hésitation l'abattit sur le sexe de la femme qu'il aimait. Un hurlement déchirant se rependît dans la cave crasseuse. Il souleva à nouveau sa hache et reproduit à nouveau le mouvement déclenchant à nouveau un cri à vous glacer le sang. Il enchaîna jusqu'à ce que la femme soit entièrement coupé en deux. La police le retrouva quelques heures plus tard assis sur un tabouret à contempler ce qu'il appelait "son oeuvre". Cette nuit là quelque chose c'était brisé en lui. Depuis il exécrait les femmes.
Son regard antipathique se repose sur la jeune fille en robe verte allongée à ses pieds.
Il était invincible et les observateur de la scène le savait. Personne n'allait l'empêcher d'emmener cette jolie fille.
Du moins c'est ce qu'il pensait.
La main du vieux marchand de glace se dirigea lentement vers le manche du revolver situé sous le comptoirs.
Mais avant que ses doigt n'atteignent l'arme, un flash bleu électrique, plus rapide qu'un éclaire projeta à une vitesse encore plus surnaturel Alastair dans les airs.
Le vieux marchand baissa lentement ses yeux vers son comptoirs pour y découvrir les deux glaces qu'il avait servi à un jeune homme quelques instants plus tôt.
Il le chercha alors du regard dans la file d'attente qui s'était raréfiées devant sa voiturette mais il le trouva seulement à une cinquantaine de mètre plus loin, enlaçant la jeune fille dans ses bras.
Son front posé sur sa chevelure noir.
C'est à ce moment que retomba Alastair Truesdale.
Sa chute provoqua une légère secousse qui ébranla la poussière. Il se remit debout en crachotant :
- Sale connard ! Je vais te tuer ! Hurla-t-il ne savant pas trop à qui s'adresser.
Il remarqua alors une silhouette masculine déposer délicatement la jeune fille contre un arbre.
Une voix impassible lui répondit alors :
- Viens. Je t'attends.
La silhouette se retourna et Alastair découvris un adolescent. Bien que ses traits semblaient jeunes et innocent son regard était aussi dur que la mort.
La vision de ce personnage singulier l'ébranla quelque peu.
C'est qu'un gamin.
Cette pensée lui suffit et il s'élança en direction de son adversaire.
Ce dernier ne réagit qu'au dernier dixième de seconde.
Il esquiva par le côté et lui coupa le bras droit à l'aide de ses griffes.
- AHAHAHAHAAAA ! Hurle de rage Truesdale, au sol.
Mais avant qu'il ne puisse faire un mouvement pour se relever, il vit un flash bleu électrique glisser sur son bras gauche et un fulgurant coup l'envoya contre le tronc d'arbre le plus proche.
Avant de tomber dans l'inconscience, il vit une dernière fois son adversaire s'avancer tranquillement vers lui, les mains dans les poches.
Un ange démoniaque !
- Tu ne toucheras plus jamais personne, déclare cette voix implacable.
Il avait raison.
Alastair Truesdale venait de perdre ses deux bras. Il mourut après des heures d'agonie à cause de la perte de sang qui s'avérait trop importante.
Le parc repris vie peu à peu.
Les passants encore sous le choc, fixaient le jeune homme aux cheveux argentés, persuadaient qu'il s'agissait d'un mirage.
Mais le jeune homme ne se dissipa pas.
...
Quelques minutes après l'incident, on le retrouve en train de répondre aux questions des policiers sans sourciller, presque ennuyé.
La jeune fille avait repris connaissance et lui tenait la main. Elle avait seulement une petite bosse sur la tête.
- Pourquoi diable mon nom est-il si important ? Commença à s'agacer le jeune homme.
- Parce que, j'en ai besoin pour finir mon rapport concernant l'homme le plus recherché de la région que vous venez de démembrer, soupire l'officier.
- Pfff. Très bien, notez Kirua sur votre petit calepin.
- Et bien on avance ! Mais il me faut le nom complet du héro qui a réussi à arrêter ce dangereux criminel si rapidement dit-il avec impatience.
- Rapidement ? Je trouve au contraire avoir pris mon temps pour faire souffrir cet enfoiré.
La jeune fille lui bouscula l'épaule avec un air de reproche.
- Bah quoi ? lui dit-il. Il t'a assommée ! Il a de la chance que c'est seulement ses deux bras que j'ai pris !
- Merci Kirua. Merci de ne pas l'avoir tué, lui répondit une faible voix qui ignorait que le prisonnier allait tout de même décédé dans quelques heures dans l'hôpital le plus proche.
Ce dernier lui adressa un doux sourire.
- Donc Kirua... s'impatienta l'officier.
- Zoldik. Kirua Zoldik, lui dit-il d'un air lassé.
L'officier et le vieux marchand de glace qui avait tout entendu le fixèrent.
- Zo-Zoldik ? Co-
- Comme la terrible famille d'assassins, oui, l'interromps Kirua. Et retenait bien ceci monsieur l'officier, dit-il en se rapprochant dangereusement. Si jamais vous laissez ce Truesdale s'échapper une quatrième fois, je viendrais personnellement vous trouver, déclara t-il d'une voix calme.
- Euh oui-oui. Je crois que-euh j'en ai finis avec mes question. Merci pour votre coopération monsieur Zoldik et euh-pour votre participation à la vie publique ! Bonne fin de journée ! Dit-il avant de s'éclipser rapidement.
Aruka gloussa :
- Je crois que tu lui as fait peur, grand-frère !
- Tiens, tu n'as pas l'air de m'en vouloir. Toi qui es si à cheval sur les bonne marnière la taquina-t-il.
- Hé ! Faut bien quelqu'un pour t'apprendre les bonnes manières, tu peux être très impoli. Dit-elle en se dirigeant vers la sortie du parc.
- Tu vas me vexer ! Alors, j'ai fait des progrès ces deux dernières années ?
- Oui, mais il t'en reste encore beaucoup à faire !
Il prit une fosse mine boudeuse :
- Argh qui va m'apprendre les bonnes manières quand tu m'auras quitté ?
- Fais pas semblant d'être fâché, tu sais très bien que ce n'est pas un adieu défini-
- OÏ ! Les interpella une voix. Tenez les jeunes, vous avez bien mérité une glace après ce qu'il s'est passé, leur dit une voix pleine de gentillesse.
- Ah, mais vous êtes le marchand de glace !
- C'est bien moi ! Monsieur Zoldik, je m'appelle Isidore et je tenais à vous féliciter pour ce que vous avez accomplit tout à l'heure, c'était prodigieux ! S'exclama-t-il.
- Mais non le tempéra son interlocuteur, c'était vraiment pas grand chose.
- Quoi qu'il en soit merci ! Et bonne route à vous deux, dit-il en se penchant en avant avant de repartir vers sa voiturette.
- Drôle de gars, déclara Kirua d'une voix neutre. Viens, rentrons à l'hôtel pour préparer tes bagages, dit-il son cornet au chocolat dans sa bouche.
- Drôle ? Je dirais plutôt poli, lui dit sa jeune sœur avec petit sourire en coin.
- Mouais.
