Bien le bonjour pour une nouvelle histoire de Naruto qui ne se passera pas du tout dans le monde de Naruto. Comme ça, vous êtes prévenus.

Ah ! Je n'aime pas les gentils, aussi. Donc oubliez les pour cette histoire. Idem pour Sasuke et compagnie…Ce qui ne nous laisse que très peu de choix : L'Akatsuki. Car oui, c'est une mésaventure les concernant qui va être abordée.

Vous le constaterez assez vite, ça commence sur un thème mainte et mainte fois abordé : L'acatsuki. Oui, oui. Cat. Car c'est transformé en chat qu'ils vont être. Retenez le par ailleurs, lorsque nous sommes sous le point de vue d'un des membres-chats de l'akatsuki, les paroles des humains seront mise en italiques. Ce phénomène n'apparait pas dans ce premier chapitre mais il arrivera. Ne vous inquiétez pas, je ferai un rappel.

C'est donc niaisement que commence une histoire qui prendra une tout autre tournure. C'est une promesse.

Elizabeth

Le soleil brille, les oiseaux chantent et je n'ai absolument aucune envie de me lever. Malheureusement, le téléphone ne semble pas être de cet avis et de sa sonnette intempestive, il semble déterminé à me faire lever.

Certes, il y a les domestiques, mais ils ne répondront pas, ma mère ne le veux pas. « Le travail d'un domestique doit se limiter à faire les tâches ménagères et son souci le plus grand est de ne point se faire voir par ses maitres », comme le dit ma mère. Si bien qu'elle a fait aménager tout un réseau de portes cachées et de couloirs pour que les femmes de ménages puissent avoir accès à toutes les pièces en se faisant voir au minimum.

Je n'aime pas beaucoup cette vision des choses, ça rabaisse les domestiques au rang d'elfe de maison, comme j'aime dire. Mais bon, en contrepartie, ils sont plus que bien payés.

Et si vous vous posez la question, eh bien oui, je suis riche. Ou plutôt, mes parents sont riches. Mon père est propriétaire d'une entreprise pharmaceutique et ma mère a hérité de l'entreprise de cosmétique de ma grand-mère.

Entre voyage d'affaire et contrats, ils n'ont jamais le temps de s'occuper de moi. Ni même de rentrer à la maison. Oui je sais, ils auraient pu y réfléchir avant d'avoir un enfant. A quoi ça sert d'avoir une fille que l'on ne voit jamais ? Je n'aime pas penser à ça, car le pire, c'est précisément qu'ils y ont pensé et qu'ils en étaient venus à la conclusion qu'un gosse les encombrerait. Et oui, je suis une enfant non désirée. Juste que ma mère avait foutu en l'air sa protection en oubliant ses pilules et étant très catholique, elle a fait une grande croix sur l'avortement.

C'est tellement plus normal de laisser sa fille dépérir d'ennuis, seule à la maison. En plus, j'ai des cours à domicile, pas d'école…et par conséquent, pas d'ami. Je pourrais bien sortir en ville, en boite, faire des connaissance, mais ma maison, mon palace, ma prison d'or, est complètement paumée en pleine campagne.

Oui, ma vie est un enfer, à quoi sert l'argent si on n'a aucun ami à qui en faire profiter. Enfin, j'exagère, j'ai une amie mais elle à un travail qui la demande énormément, du coup c'est rare qu'elle vienne me voir.

Le téléphone a cessé son vacarme. Je me suis même pas levée…bof tant pis, si c'est important, ils ressonneront. Maintenant que je suis réveillée, je ne vais pas savoir me rendormir. Saleté. Qu'ils ressonnent et ils vont m'entendre ! Enfin… je dis ça mais je sais bien que je n'oserais pas. Je suis assez timide, il faut bien avouer.

Tant pis, je me lève ! Je vais m'habiller dans une des trois salles de bain du manoir. On est en plein été et il va encore faire chaud, inutile donc de s'habiller lourdement : une mini-jupe orangé et un top blanc fera l'affaire. Je noue mes longs cheveux roux bouclés en une haute queue de cheval, afin qu'ils ne collent pas à ma nuque.

Je ne suis pas motivée pour me maquiller aujourd'hui. D'ordinaire j'essaye de cacher ces taches de rousseurs avec du fond de teint mais là, j'en ai aucune envie. Surtout que je compte bien piquer une tête dans la piscine alors ça ne sert à rien.

Maintenant, c'est parti pour une vingtaine de minute de tratinage de crème solaire. Je suis le stéréotype même des rousses : les yeux vert et la peau laiteuse, extrêmement sensible au soleil, sans compter les taches qui me parcourent le visage (je les déteste !).

Bien, direction la cuisine. En descendant les larges escaliers de marbre, une jeune domestique m'attend en bas.

- Bien le bonjour, miss Elizabeth.

- Bonjour. Y aurait-il un souci ?

- Eh bien, Il y avait ce paquet sur le pas de la porte. Il n'y a aucune destination inscrite dessus et pour ce qui est du contenu. ..Eh bien, il serait bon que vous constatiez cela par vous-même.

Etrange ça. Je regarde la boite. Elle est assez large et j'entends du mouvement à l'intérieur. Quel ne fus pas ma surprise en l'ouvrant de tomber nez à museaux avec une dizaine de chats. Et si ce n'est un abyssin roux-rouge qui me regardait, les yeux suppliant en miaulant, les autres étaient mal en point : Couchés sur les flancs, respirant à peine et la peau sur les os. J'ignore depuis quand ils sont là mais les pauvre sont mort de faim et si je ne fais rien, ils risquent de le devenir au sens littéral du terme.

- Appelez le chauffeur s'il vous plait, demandez-lui de s'apprêter en vitesse, nous allons en urgence à la clinique vétérinaire.

- Bien mademoiselle.

Je sais bien que pour les humains, lorsque quelqu'un a été soumis à la sous-alimentation, il ne faut pas lui donner une trop grosse quantité de nourriture d'un seul coup mais faire plusieurs petits repas afin de réhabituer l'organisme. Je suppose que c'est la même chose pour les chats. Cependant je ne sais pas ce que je dois leur donner et je préfère m'en remettre à des spécialistes. Et ce fus également l'avis du vétérinaire.

Je lui ai expliqué les conditions dans lesquels j'ai trouvé les chats, histoire que je ne sois pas accusée de maltraitance envers les animaux, et assuré que je me chargerais des frais de soin. Dès que j'ai mes parents au téléphone, pour peu qu'ils se rappellent avoir une fille, je demanderais à les garder. Un peu de compagnie, même féline, ne peut que me faire du bien.

Je rentre à peine à la maison que le téléphone se remet à sonner. Belle synchronisation. Cette fois je n'ai pas d'excuse pour ne pas décrocher.

- allô ?

- Elisabeth, combien de fois dois-je vous dire de ne plus répéter ce vulgaire « allô » ? C'est « bien le bonjour, ici le manoir Duncan que puis-je pour vous ? ».

- Oui mère, désolée.

- Vous n'avez pas répondu au premier appel, ma fille. Je suppose que vous étiez encore en train de paillasser dans votre lit. Combien de fois dois-je vous dire que c'est mauvais pour le teint ?

- Désolé mère, j'ai veillé tard.

- Ça aussi c'est mauvais pour le teint.

- Pourquoi me téléphoner vous mère ?

- Vous changez de sujet ma fille. Mais qu'importe. Nous vous informons, votre père et moi, que nous ne saurons rentrer pour votre anniversaire comme nous l'avons dit. Nous partons pour le Japon.

- Ce n'est pas grave mère. Au fait, puis-je vous faire une requête ?

- Qu'est-ce ?

- Je souhaiterais adopter des chats s'il vous plait.

- Très bien mais je ne veux pas voir de poils partout, le moindre besoin ou la moindre griffe sur le parquet ou la tapisserie quand nous rentrerons. Me suis-je bien faite comprendre Elisabeth ?

- Oui mère. Merci.

- Bien, au revoir ma fille.

- Au revoir m…

Elle a raccroché. « Quand nous rentrerons », pff. Comme s'ils allaient rentrer un jour. Vieille harpie. Elle sait très bien que je rêve d'aller au Japon, elle ne fait que me narguer. Enfin, au moins j'ai droit aux chats. En parlant de chat, il y a l'abyssin roux-rouge qui me regarde en miaulant.

- Tu as faim ? Je dois avoir du poisson pour toi si tu veux.

Je prends le félin dans mes bras qui crache un peu au premier abord. Je m'empresse de réajuster ma prise sur lui afin qu'il soit mieux mis et il finit par se calmer. À la cuisine, le chef coq me prépare des croissants (avec tout ça je n'ai pas encore déjeuné).

- Miguel, tu aurais du poisson ?

- Pour le chat ? Regarde dans l'armoire là. Il doit y avoir des miettes de thon.

- Merci.

Miguel est le seul domestique avec qui je m'entends encore assez bien. Etant donné qu'il est le cuisinier principal, j'ai l'habitude de le voir lorsqu'il me prépare mes repas. Il a aussi quelque assistant mais je ne les connais pas bien.

Je prépare les miettes de thon, que je place dans une coupole que je mets sous le museau du chat. Il regarde la nourriture pendant quelques secondes avant de s'en désintéresser complètement.

- Pas très affamé on dirait, commente Miguel en regardant le félin.

- Ça m'étonne, les autres chats étaient quasiment littéralement mort de faim et lui…il n'a rien, il n'a même pas faim.

- Il était enfermé depuis moins longtemps peut être.

- Oui…peut être, dis-je pensivement en mangeant le croissant qu'il venait de me servir.

- -Et il s'appelle comment ce chat ?

- Ho…heu. ..je ne sais pas…j'ai oublié de lui donner un nom, dis-je gênée.

Le chat me regardait fixement. Ça me gênait assez je dois dire, ses yeux sont brun et froid, j'ai presque l'impression qu'il me prend pour une idiote. Ce n'est pas vraiment agréable.

- Voyons… quel nom pourrais-je lui donner.

- Ce serait-plus simple si nous sussions son sexe, non ?

- Euh…oui. Viens là, minou.

Le chat se mis à dresser le poil et à siffler, à croire qu'il savait ce qui l'attendait. Je le comprends le pauvre, a sa place je ne pense pas que j'apprécierais.

- Hop !, dis Miguel en l'attrapant par derrière pour ne pas se faire griffer. Voilà, c'est un mâle.

- Un mâle ? Alors…Comment pourrais-je l'appeler ? Ho tu sais quoi ? Je vais aller sur internet, je suis sure que je vais trouver des idées.

Je pense que je vais lui donner un nom en rapport avec la couleur roux-rouge de son pelage. Je devrais pouvoir trouver les noms des différentes nuances de rouge, y'en aura bien un qui conviendra. Le nom a beaucoup d'importance à mes yeux, il est hors de question d'appelé mon chat rouget ou groseille, c'est insultant ! Il a le droit d'avoir un nom qui ne le ridiculise pas.

Voyons…écrevisse, beurk…Garance, trop fille…Bordeaux, trop…vin…Cinabre, corail, coquelicot…Non, non et non…mmm, andrinople, trop compliqué. Ha ! Le rouge de Falun. C'est décidé, ce sera Falun son nom !

- Falun ! C'est un joli nom, non ? Ça te plait le chat ?

Pas de réaction.

- Arrête de me regarder comme ça, c'est agaçant à la fin. J'ai vraiment l'impression que tu me prends pour une idiote.

Falun miaule comme pour acquiescer, puis me tourna le dos et s'en alla visiter la maison. Je lui tire la langue et il se retourna pour feuler sur moi avant de repartir.

J'ai passé les quatre jours suivant à faire des achats dans les animaleries. J'ai emménagé une salle réservée aux chats. Il y a des coussins des couvertures, une vingtaine d'arbres à chat, un petit jardin avec de l'herbe à chat, des balles, des clochettes, des souris en caoutchouc, tout une toile de cordes épaisses pour l'escalade, des bac de litières évidements, des bols d'eau et de nourriture et enfin, des colliers qui n'attendent plus qu'à être gravés d'un nom. Falun a déjà le sien, évidemment.

- Voilà ! La décoration est finie ! Ça te plait Falun ?

Toujours pas de réaction. Ce chat m'inquiète un peu par moment. Il ne mange quasi rien et ne fait même pas des trucs de chat. Je ne l'ai jamais vu jouer, se laisser caresser, chasser, ou même ronronner. Je ne l'ai jamais vu manger non plus, chaque fois que je lui donne à manger, il regarde son écuelle d'un air complètement désintéressé. Comme l'écuelle finis tout de même vide, je sais qu'il mange quand même mais bon…c'est bizarre c'est tout.

Une fois j'ai voulu faire le test du miroir, pour rigoler. J'ai déjà vu des vidéos de chats qui tentent de se battre avec leur propre reflet. Je me suis dit que ce serais marrant d'essayé avec Falun. Ben…à part me regarder avec un air de « tu me prends vraiment pour un abruti ? »…

Par contre il s'est montré beaucoup plus curieux vis-à-vis de la télévision, l'ordinateur ou la voiture. Une fois je l'ai même surpris à regarder le journal téléviser. Et je peux assurer qu'il le regardait vraiment, en étant totalement intéressé. Quand j'ai éteint la télévision, il s'est jeté, toutes griffes dehors, sur ma main pour récupérer la télécommande et rallumer la télé. Maintenant, à chaque fois que je m'approche trop de la zapette quand il regarde, il me feule dessus. J'ai retenu la leçon, c'est sûr.

Voilà six jours que j'ai adopté Falun. Le soleil brille à nouveau, les oiseaux chantent et je viens une fois de plus de me faire réveiller par le téléphone. Inutile de téléphoner avant midi pendant les vacances, je ne réponds pas : je dors. Mais malheureusement, quelqu'un trouve que c'est bien impoli de faire attendre les gens au téléphone et me le rappel d'un coup de griffe dans la main.

- Waïheu ! Nan mais ça va pas la tête !

Loin de se soucier de mon problème de main, le chat s'agrippe à mon bas de pyjama et tire de toutes ses forces, comme pour me faire sortir de la chambre.

- C'est bon, t'énerve pas, je vais décrocher.

Ce chat à un de ces caractères c'est pas croyable.

- Allô ?

- Bonjours, vous êtes bien mademoiselle Elisabeth Duncan ?

- Oui. C'est pourquoi ?

- Ici la clinique vétérinaire du docteur Courteau. Nous vous informons que vos chats sont parfaitement remis sur pieds, vous pourrez venir les rechercher dans la journée.

- Bien, merci beaucoup, au revoir.

- Au revoir mademoiselle.

Enfin, je commençais à m'impatienter. Falun est resté perché à côté du téléphone, les oreilles tendues, durant toute la durée de l'appel.

- Hé, tu espionnes les conversations des adultes maintenant, petit chenapan ?

Voilà la réplique qui m'a valu un regard noir. J'ignorais que les chats pouvaient lancer des regards noirs.

- C'était le médecin, tu vas revoir tes amis aujourd'hui. C'est bien, non ? On déjeune puis j'irais les rechercher. Tu seras bien sage pendant ce temps. D'accord Falun ?

Bon, il m'a ignoré. Comme d'habitude, il m'ignore toujours. Direction la salle de bain, puis la cuisine. J'ai vraiment hâte de récupérer ces adorables et inoffensives petites boules de poil.