INTRODUCTION

Je vous présente une FanFiction que j'ai écrite il y a un long moment. : « Love in the Darkness » #Delena #Klaroline #Stebekah #Kennett

[Elena n'est pas un vampire et a choisit Stefan, Alaric est juste un prof chasseur de vampire et ami de Damon. Bonnie sort avec Jeremy. Klaus a quitté la ville avec Rebekah mais n'a pas dit son dernier mot concernant Caroline, qui est toujours avec Tyler. Je suis une Delena et une Klaroline. Mes chapitres changent à chaque fois de narrateur et il va m'arriver d'inventer des personnages à un certain moment, tout en faisant attention à ce que mon histoire est un sens.]


LOVE IN THE DARKNESS


[POINT DE VUE DAMON]

Elena Gilbert.

Une humaine brisée par la mort perpétuelle qui l'entoure, la perte de ses proches et la malédiction qui pèse sur ses épaules. Elle est la personne la plus forte et compatissante que je n'ai jamais rencontré, l'amour et l'amitié sont le fondement de ses valeurs et de ses principes, la bonté et la générosité la rendent plus humaine qu'un bon nombre de personne de son espèce.

Elle est la femme que j'aime. J'aurais aimé qu'elle se rende compte que pour elle j'ai changé. Elena a le don de voir le meilleur en chaque personne, même en moi, et a réussi à me raccrocher à mon humanité. Elle m'a donné une raison de vivre pour autre chose que tuer et faire de la vie de Stefan un enfer. Malgré celui que je suis, elle est devenue mon amie et à un certain moment, j'étais son pilier pour faire face aux malheurs qui s'acharnait sur elle. Nous nous sommes rapprochés, bien plus qu'elle ne veut bien l'admettre.

Elle connait mes sentiments mais en ignore l'ampleur. C'est pourquoi, lorsqu'elle eut à faire un choix, elle ne m'a pas choisi.

Elle a choisi Stefan et son amour pur et stable, contre mon amour qu'elle a jugé comme passager, comme si je cherchais une conquête de plus à ajouter à ma liste.

J'aurais aimé qu'elle se rende compte qu'elle avait tort, que pour elle je ferais tout, que mes yeux ne voient qu'elle, qu'elle seule est capable de réveiller mon cœur.

Mais non.

Son choix m'a dévasté, mais encore une fois, je m'incline. Seul son bonheur m'importe.

Je vais quitter la ville, oublier…tout oublier.


[POINT DE VUE ELENA]

Mon choix était fait et je ne regrettais rien. J'aimais Stefan. Il est entré dans ma vie au moment où j'en avais le plus besoin, au moment où mon cœur brisé a commencé à retrouver les capacités et le besoin d'aimer. Dès le premier instant je l'avais aimé, durant son insupportable absence j'ai continué de l'aimer. Nous nous aimons et sommes prêt à reprendre notre relation. Avec lui je me sens bien, en sécurité, aimée.

Damon c'est différent. Je tiens à lui, énormément, c'est un ami en qui j'ai une confiance aveugle malgré son impulsivité.

Le problème c'est que quand il est là, je me sens à la fois moi-même et la fois différente, tout ce que je ressens est tellement flou, ça me consume, ça n'a aucun sens.

Je devais arrêter d'y penser ! Le jour commençais à se lever et une nouvelle journée démarrait . J'avais rendez-vous avec Stefan, il voulait me parler, j'ignorais de quoi. Son coup de fil de la veille avait été bref et précipité.

Il n'était pas encore 6h, je n'allais pas me pointer comme ça chez Stefan… Quoique. Je pris une douche en vitesse, me préparai et sorti de chez moi. Le temps était agréable et doux, je montais dans ma voiture et roulai en direction de la maison des Salvatore. J'ouvris la vitre de ma voiture pour laisser l'air doux pénétrer dans l'habitable. A cette heure ci, je ne croisais personne sur le trajet.

Une fois arrivée, je gagnais aussitôt la chambre de Stefan à l'étage. Il dormait paisiblement, je m'approchai en silence et m'assis près de lui, je le regardais dormir, chose que je n'avais pas eu l'occasion de faire depuis tant de mois. Cela me faisait un bien fou de le retrouver, qu'il est récupéré son humanité. Ces mois sans lui ont été un cauchemar.

Je regardais autour de moi, sa chambre était un peu en désordre, il avait ressorti tous ces vieux journaux intimes qui étaient éparpillés sur son bureau… Était-ce positif ou non ? J'eus l'envi de me lever pour jeter un coup d'oeil, voir ce qu'il avait pu y écrire, comment il se sentait. Je renonçais vite à l'idée de fouiller dans ses affaires, s'il y avait le moindre problème, je le sentirais, je l'ai toujours senti… J'espérais que les derniers évènements n'avaient pas endommagé ce lien entre nous. Stefan ouvrit les yeux et me sourit.

« Hey, tu es là depuis combien de temps ? Quelle heure est-il ? » Demanda Stefan.

« 6h45 ! Désolée d'être là si tôt mais je n'arrivais plus à dormir et j'avais envie de sortir, ça ne te gêne pas . »

« Non au contraire, ça me fait plaisir.» souffla-t-il en me prenant dans ses bras.

Après quelques minutes, il repris la parole, l'air grave.

«Je dois te dire quelque chose Elena, mais j'ignore comment te l'annoncer…»

« Je t'écoute ! »

J'eus l'impression qu'il cherchait ses mots… Qu'avait-il à me dire ? Pourquoi semblait-il si hésitant ? Était-ce grave ?

« Euh… Je crois que j'ai besoin d'une douche, histoire d'être mieux réveillé, tu ne bouges pas hein ! » Dit-il avec un petit sourire qui se voulait rassurant mais qui m'inquiéta.

« Pas de soucis, vas-y ! »

Il m'embrassa tendrement et fila dans la salle de bain. Je commençais à vraiment être inquiète. Je me mis à tourner en rond dans la chambre écoutant le bruit de l'eau qui coulait dans la pièce d'à côté. Nous avions eu notre dose de malheur pour toute une vie, je ne voulais plus entendre parler d'hybrides, de Klaus ou de magie.

Je faisais les cent pas, quelque chose m'interpella lorsque je passais devant la porte, il y avait quelque chose par terre dans le couloir. Je me dirigeais hors de la chambre pour ramasser l'objet qui traînait.

L'objet en question était une chemise noire, celle de Damon. Que faisait-elle au milieu du couloir ? Je l'imaginais déjà entrain de se déshabiller dans le couloir en compagnie de filles hypnotisées tout en gagnant sa chambre. J'eus une drôle de sensation, un sentiment de colère et d'agacement. Il n'avait pas tant de mal à se faire à l'idée que j'avais finalement choisi Stefan. Je me mis mentalement une baffe sentant que j'étais déçue qu'il prenne bien la situation.

C'était mon choix, Stefan était mon choix. Je me dirigeais vers la chambre de Damon, la chemise à la main, et frappa à la porte.


[POINT DE VUE ELENA]

Je me dirigeais vers la chambre de Damon. Je frappais doucement à sa porte, aucune réponse ne se fit entendre. J'entrai et vit le lit fait, la chambre rangée. Il n'avait apparemment pas passé la nuit ici… Je me sentis agacée, alors que je ne devrais pas… Ne devrais-je pas simplement le laisser tranquille ? Je balançais la chemise sur son lit et me redirigeai vers la porte quand soudain je me figeais.

Quelque chose clochait ! Je regardais autour de moi, tout était parfaitement rangé… trop rangé… J'ouvrir un tiroir de la commode, vide. Celui d'en dessous, vide. Son placard, vide. J'ouvris tous les tiroirs, placards, je courais à la recherche d'un petit quelque chose, peu importe quoi qui serait encore là, rien.

Il était parti. Damon était parti.

Je m'assis sur son lit, complètement figée, incapable de penser, tout se mélangeait.

« Elena ? »

Stefan arriva dans la chambre de son frère à toute vitesse. Il me vit, ainsi que tous les meubles ouverts et vides. Il s'assit près de moi et me prit la main.

« Je suis désolée Elena, tu n'aurais pas dû l'apprendre de cette façon. Je voulais te le dire, mais je ne savais comment le dire sans que ce soit brutal, sans que tu aies mal… »

Je dus rassembler toute mon énergie pour lui répondre.

« Non Stefan ça va ne t'inquiète pas. Il est parti quand ? »

« Hier en fin de matinée. Je n'étais pas là, sinon je l'aurais retenu, même si ça aurait été égoïste de mon part vu la situation… Il avait besoin de prendre du recul, je n'en sais pas plus. »

« D'accord. J'aurais dû m'en douter même si je ne pensais pas que ça se passerait si vite et sans qu'il me prévienne. »

Je me sentais bizarre, j'avais envie de dormir. Je dis à Stefan que je préférais rentrer, qu'on se verrait plus tard. Il m'a pris dans ses bras, j'essayais de me détendre en vain. Il sortit de la chambre pour allait chercher mes clés de voiture que j'avais posée sur sa table de nuit, il tenait à me raccompagner jusque chez moi.

Pendant ce temps, je contemplais la chambre vide de Damon en avançant vers la porte. Mon regard se posa sur son lit où reposait sa chemise noire, la seule chose qui restait de lui. Je la pris avec moi et alla à ma voiture rejoindre Stefan. Je mis la chemise dans mon sac et Stefan fis mine de n'avoir rien vu.

Une fois devant chez moi, il me conseilla de me reposer. Je lui dis que j'allais bien et que je l'appellerais ce soir. Il me caressa la joue, me lança un dernier regard et repartit à une vitesse surnaturelle. Je montais dans ma chambre en traînant des pieds et m'assis près de ma fenêtre. Damon était parti… C'était certes prévu, sans doute mieux pour lui, mieux pour Stefan et moi… Mais pourquoi je trouvais que cette situation aussi vide de sens ? J'étais incapable d'imaginer qu'il soit parti. Et pourquoi ne m'avoir rien dit ? Même pas au revoir ? En choississant Stefan avais-je perdu son amitié aussi ? Je devais en avoir le cœur net. Je pris mon portable etcomposais son numéro. Ça décrocha aussitôt ce qui me surprit.

« Stefan, on a déjà parlé et c'est non ! »

« Damon ? » Dis-je

Il y eut un grand silence. Je n'arrivais pas à prononcer un mot. Lui ne dit rien puis au bout de quelques secondes, il raccrocha.

Je l'avais perdu, je le sentais et ça m'était insupportable. Si je le rappelais j'étais certaine qu'il ne répondrait pas donc je posai mon portable sur mon lit, m'allongeai et m'endormit.

À mon réveil, je vis qu'il commençait à faire sombre. Mon portable indiquait 19h20 et deux messages.

[De Caroline : Hey ma belle, je t'ai attendu au grill ! Heureusement que j'ai croisé Tyler qui m'a tenu compagnie. J'espère que tu vas bien, rappelle-moi vite ! Bisous.]

[De Stefan : quand tu auras ce message,appelle-moi, je suis inquiet pour toi Élena. Je t'embrasse.]

Je les appelais chacun leur tour afin de les rassurer et de m'excuser auprès de Caroline d'avoir oublié notre rendez-vous.

J'avais l'impression d'être malade. Je pris une douche brûlante, puis froide, rien ne fonctionnait.

J'entendais sonner à la porte d'entrée, j'enfilais à toute vitesse mes vêtements et descendis ouvrir. Je me suis surprise penser que ça pourrait être Damon. Non, je devais arrêter d'y penser et accepter son départ. C'était la meilleure solution. J'inspirais un grand coup et ouvrir la porte avec un grand sourire, faisant entrer l'invité surprise qui s'est avéré être Stefan.

« Hey, comment tu vas ? »

« Bien Stefan, je t'assure. »

« Je te connais Elena… Ne te ferme pas à moi. »

« Ça va, vraiment. »

Je priais pour avoir raison…


[POINT DE VUE DAMON]

Je venais d'arriver à Atlanta. J'avais pris la bonne décision en partant de Mystic Falls, personne n'avait besoin de moi là-bas. Je devais m'occuper l'esprit le temps que ça passe. Oublier Elena et mon amour pour elle, oublier ces derniers mois où nous nous sommes rapprochés, oublier qu'elle a choisi mon frère, oublier ma douleur, oublier…

J'avais hypnotisé une femme pour acquérir un appartement plutôt luxueux, le minimum pour faire bonne impression à mes futures repas. Deux demoiselles figuraient déjà sur ma liste, elles vivaient dans la même rue. Elles étaient toutes deux très jolies et appétissantes.

Seul à ruminer, je me servis un verre de Bourbon, puis deux, trois, quatre, cinq… L'alcool brûlait agréablement ma gorge et m'engourdissait de plus en plus, anesthésiant ma douleur. Ou du moins en donnait l'illusion.

Mon téléphone sonna, c'était Stefan.

« Où es-tu Damon ? »

« Hum Paris ! C'est pas mal : la tour Effel, les croissants, les délicieuses étudiantes… »

« C'est ça. J'ai trouvé ton petit mot sur mon bureau, Elena en a un aussi ? Parce que comment veux-tu que je lui annonce que tu t'es barré comme ça ? »

« Non, inutile. Elle ne s'en rendra même pas compte tu verras ! Roucoulez bien ! Ciao »

« Dam… »

Je raccrochais énervé. Comme si Elena allait être touchée, son choix était clair. J'ai quitté leurs vies alors qu'ils me foutent la paix !

Sixième verres… Je pensais à Elena.

Septième verres… Non ça suffit, je veux juste l'oublier et qu'elle m'oublie également. J'ai assez donné, cette fois je ne devais pas craquer, ni la revoir ni lui parler. Je me posais sur mon lit et tout devint noir.

Au matin, je parti prendre mon petit déjeuner chez la voisine, une rousse à la peau clair qui était très appétissante. Il faisait beau, doux… Déprimant.

De retour chez moi je fermais tous les rideaux et commença à déballer mes affaires et les ranger. Cela m'obligera, j'espère, à me dire que maintenant ma place est ici. Je pensais même à installer deux ou trois demoiselles en déco, histoire d'avoir de la compagnie.

Mon portable sonna alors que j'étais pas mal occupé à ouvrir mes cartons, ça devait être Stefan qui allait encore essayer de me convaincre de rentrer pour la centième fois. Il a eut la fille, que demander de plus ? Un frère encombrant et amoureux de sa copine ? J'en doute, mais Stefan…restait Stefan, il se sentait coupable comme toujours, pauvre petit martyr… Je décrochais en vitesse pour le recaler une énième fois.

« Stefan, on a déjà parlé et c'est toujours non ! »

« Damon ? »

C'était Elena. Evidemment. Ce n'est pas ça qui allait m'aider, qu'est-ce que je pouvais lui dire ? Que tout va bien ? Qu'à soi-disant « Paris » c'est super ? Qu'elle me manquait à en crever ? Non, bien sûr que non. Qu'en avait-elle à faire de toute façon ?

Je raccrochais. Je mis quelques secondes à réaliser qu'au son de sa voix, ma respiration s'était bloquée. J'inspirais et expirais doucement ce qui n'empêcha cependant pas la colère et la frustration de m'envahir de toute part. Pourquoi avait-elle appelé ? Pourquoi ne pas simplement me lâcher ? Je dûs lutter de toute mes forces pour m'assoir sur le bord de mon lit et ne pas sauter dans ma voiture pour rentrer. Sa voix, en prononçant mon nom, avait réduit toute ma volonté et mon courage à néant. Je voulais la voir, la toucher… Un grognement sourd fit vibrer mon torse et mon poing tapa avec puissance dans le murqui se fissura. Je devais me reprendre.

J'allais vivre sans elle, je priais pour en être capable. J'avais vécu plus d'un siècle sans Katherine… Sauf qu'elle n'est pas Katherine… Elena est la seule femme qui me fait ressentir tant d'émotion, tant de… Ca suffit. Enervé, je repris ma bouteille et la vida entiérement avant de m'endormir.


Alors vos avis ? La Fic commence surtout avec le Delena, mais l'action est les autres personnages entrerony vite en jeu. J'attends vos reviews pour continuer ! :D

- KlarolineMichaelson