Bonjour à tous. Bon, ceci est une vieillerie trouvée dans mes archives. J'ai deux chapitres d'écrits pour le moment et un troisième en cours d'écriture, en plus du prologue, mais j'ignore si je la continuerais. En fait, ça peut très bien ne faire que trois chapitres comme ça peut en faire quinze. J'aimerais juste avoir vos avis, si c'est bien, si j'ai des choses à améliorer, des fautes qui traînent, tout ça tout ça.
Mais, pour pouvoir vous faire découvrir mon histoire, j'vais arrêter de blablater. Rendez-vous à la fin du prologue !
RÉSUMÉ : Comment obtenir un cocktail assez explosif pour faire exploser le Ministère tout entier ? Placez la Princesse Jóhanna Jezebel Anthea Suzu De Kostas a Poudlard, accompagnez-là par une armée de serviteurs, et surtout, surtout... Un Chaperon et deux de ses cousines. Faites-là rencontrez les maraudeurs, puis mettez-les sur un champ de bataille. Même le Seigneur des Ténèbres le regrettera vite. Allons, venez-vite ! Place aux aventures d'une princesse égocentrique à Poudlard ! Action !
Prologue
Le jour se lève sur Godric's Hollow. Le soleil étend langoureusement ses rayons sur les maisons parsemant la lande. De discrètes petites maisonnettes au centre, joliment décorées, avec un jardin bien entretenu. Et de plus imposantes villa entourant le hameau de maisonnettes. Et pour finir, des manoirs antiques fermant le village. Les briques s'illuminent de rouge, de feu puis d'or. Il est cinq heures du matin. Tout est calme. Pour le moment... Aucun nuage ne s'annonce dans l'azur du ciel. « Une belle journée en perspective » pense alors un jeune homme aux cheveux d'ébène, en parcourant le chemin de terre menant au village. Il était habillé d'un jean noir élimé aux pieds ainsi qu'aux genoux et d'un tee-shirt blanc moulant parfaitement son torse qu'il savait bien dessiné. A son bras gauche trônait une veste en cuir sombre usée et il tenait une longue branche de bois dans la main droite. Son regard d'acier pétille alors qu'il dépasse les premières maisons du village. Il fait encore quelques pas avant de s'arrêter devant un vieux manoir à l'air austère. Il sort un bout de papier de sa poche avant d'hocher la tête, satisfait. Ses prunelles d'argent luisent de fierté alors qu'il sort une grosse clé en or de sa poche tout en s'engageant dans l'allée de gravier menant à la porte de chêne encore close. Il évalue rapidement chaque motif, chaque feuille de lierre présente sur le parvis, et rentre la clé dans la serrure. Un tour. Et la porte s'ouvre. La pancarte blanche sur la pelouse, avec écrit en lettre d'or qu'elle était à vendre, disparaît soudainement. Une voix magiquement amplifié dit alors quelques mots :
_ Bienvenue chez vous Monsieur Black. Merci d'avoir choisi les Services Magimmobilier pour votre achat. Nous avons bien reçu la somme convenue. Nous vous souhaitons de vivre heureux dans votre nouveau chez-vous.
C'est le sourire aux lèvres que le jeune homme sortit de sa poche une vingtaine de petits objets. Quelques sacs, des meubles, un balai, tout un paquet de photos et un sac de nourriture. Le tout, miniaturisé. D'un sort, voilà que tout reprend sa taille normale. Un autre sort et les meubles se mettent à leur place, changeant lorsque le placement ne convenait pas au nouveau propriétaire. De même, le balai vole de lui-même jusqu'au placard dans l'arrière-cour. Les sacs, contenant des vêtements, montent à l'étage. La nourriture rejoint les placards à la cuisine et le réfrigérateur. Quant aux photos, elles trouvent leurs propres place sur les murs. La décoration, à l'ancienne, demeure dans les tons ocres. Un peu de rouge par-ci, de brun par là, et un peu d'or dans quelques coins et cadres. Avec un soupir de satisfaction, le jeune Black s'effondre alors dans un canapé un peu plus loin. Un canapé aux motifs entrelacés, couleur chocolat, placé sur un tapis persan plutôt sombre. Aussitôt qu'il ferme les yeux, le voilà qu'il s'endort. Les cernes sous ses yeux témoignent de quelques insomnies ces derniers jours. Maintenant qu'il a son chez-lui, peut-être va-t-il pouvoir dormir à nouveau correctement la nuit.
Dans le manoir d'à-côté, un jeune brun aux cheveux ébouriffés dort encore, tout comme ses parents. En fait, tout le village dors encore, sauf le boulanger qui prépare son pain. Tout est calme. Même le coq à renoncer à chanter pour le moment. Et puis soudain, aux alentours de cinq heures et demie, voilà que résonne les sabots de chevaux aux galops. Une voix tonitruante hurle un « Hoooo ! » sonore et c'est alors un grand fracas qui remplace le martèlement des chevaux sur le chemin de terre. Plusieurs voix féminines caquettent, plusieurs voix masculines grognent. Un autre fracas se fait entendre lorsqu'un coffre de bois tombe à terre. Mais ce n'est pas le plus bruyant car, en réponse, une voix féminine -furieuse apparemment- hurle des imprécations sur les malheureux qui ont renversé le coffre à terre. Les six demeures alentours sont à coup sûr réveillée par ce boucan de tous les diables. Même le jeune Black sursaute à l'entente de la dernière voix en date. Même le brun aux cheveux ébouriffés a été réveillé par tout ce raffut. Une dizaine de têtes sortent par la fenêtre pour voir l'origine de ce ramdam. Le brun aux cheveux ébouriffés porte une paire de lunettes rondes de travers et affiche l'air hagard de celui qu'on a tiré d'un long et lourd sommeil réparateur. Le jeune Black a les yeux rougis par le manque de sommeil. Mais tous ont leur baguette à la main, comme s'ils craignaient une attaque.
En voyant que ce tapage n'est dû qu'à un étrange convois de gens, de chevaux et de carrosses, la plupart gueulent un bon coup sur les fauteurs de trouble et referment les fenêtres après avoir jeté un sortilège d'insonorisation. Mais les deux jeunes garçons, ayant tourné la tête au même moment, se fixent du regard. L'un a une lueur de malice brillant au fond de ses pupilles d'acier tandis que l'autre a l'air stupéfait. Une voix -qui aurait pu être mélodieuse en d'autres circonstances- les sort de leur torpeur, de la contemplation muette qui s'était installée :
_ Non mais ça ne va pas bande d'incapables ? J'ai bien précisé pourtant que cette malle contenait des objets fragiles ! F-R-A-G-I-L-E-S ! Incompétents congénitaux ! Abrutis décérébrés ! Rebuts de scarabées ! Crânes de Chouettes ! Ahuris de Première ! Non mais oh ! C'est pas parce qu'on peut tout réparer d'un coup de baguette qu'il faut se montrer aussi rude qu'un roc ! Vos gages risquent d'être fortement revus à la baisse ! Allez, ramassez-moi ça, Harpies à la manque !
La voix féminine hurlant ainsi provient d'un carrosse en or alors que devant gisent trois hommes et un lourd coffre d'ébène. Des servantes se dépêchent d'aller aider les hommes à redresser le coffre légèrement abîmé durant sa chute. Des éclats d'or gisent également sur le sol, accompagnant des morceaux de cristal. On entend alors une demi-douzaine de « Reparo » et des lustres de cristal et d'or reprennent leur apparence ordinaire, outrageusement luxueuse. Le coffre est ensuite refermé et la procession peut reprendre. Au bout d'une demi-heure, les gens épuisés font signe au carrosse d'or que tout est bon. Un homme au teint basané, assez musclé pour compresser une barre de fer épaisse de cinq pouces, descend les marches en une enjambée. Il se tourne vers l'intérieur du carrosse pour en extirper une première jeune fille aux cheveux de feu et la déposer sur la terre ferme. Vêtue d'une somptueuse et imposante robe de mousseline lavande, elle porte une tiare en diamant sur sa chevelure flamboyante. Droite, la tête haute, elle relève ses jupes et marche d'un pas royal vers le manoir nouvellement acheté. Plus grand que celui du jeune Black, il est aussi plus ancien et un sort vient de lui redonner une nouvelle jeunesse, comme aux temps anciens où il fut construit. L'homme qui a l'air d'un garde du corps plonge à nouveau ses bras à l'intérieur du carrosse pour en extirper cette fois une grande blonde à l'air aussi majestueux que la rousse. Le même manège se répète, et la Barbie aux cheveux d'or, vêtue d'une longue robe de soie argentée lui collant presque au corps, se dirige vers le manoir à la manière d'une Reine. Noble et Arrogante.
Et voilà que le colosse au teint bronzé replonge une troisième et dernière fois ses bras dans le carrosse. Cette fois, son expression placide fit place à la surprise et il retire ses mains en vitesse, se frottant les doigts. Si les deux garçons penchés à la fenêtre s'approchent un peu, ils peuvent distinguer une belle marque de dent sur la peau mate. Comme en justification de ce retrait précipité, il commence :
_ Mais, Princesse... Vous...
_ Il n'y a pas de Mais ! Enlevez vos sales pattes de ma taille et ne me touchez pas ! Imbécile de Gobelin sans cervelle ! Monstre libidineux ! Strangulot pervers !
La même voix qui a incendié les porteurs du coffre peu avant vient de submerger l'homme avec la même verve, la même puissance de voix. Il s'écarte de l'ouverture, toujours bouche bée, et livre le passage à une nouvelle jeune fille richement vêtue. Son corsage écarlate fait ressortir sa chevelure d'ébène et son teint légèrement doré. Son maintien rigide et ses épaules raidies montrent son irritation alors qu'elle pose le bout de ses escarpins incarnats sur le bord du trottoir. Elle claque la porte du carrosse et avance d'un pas décidé vers la porte d'entrée, la jupe de sa robe s'arrêtant à mi-cuisse voletant autour de ses jambes. Des valets sortent alors de la demeure, tiennent la porte le temps qu'elle entre, et vont détacher les chevaux afin de les mener dans un enclot au fond du grand jardin. Les carrosses en eux-mêmes sont réduits à l'état de miniatures et soigneusement déposés sur des coussins de velours à l'intérieur de somptueuses boîtes à bijoux. Le vacarme a enfin cessé, et les deux garçons, les yeux ouverts comme des soucoupes, laissent échapper le même « Ça alors ! » lorsque la porte se ferme enfin sur l'étrange et bruyante cohorte. Ils se regardent à nouveau et finalement, ils éclatent de rire.
_ Sirius !
Le brun à lunette s'adressent au jeune Black avec un éclat de bonheur brillant au fond de ses yeux noisette.
_ Oui James-Chéri ?
_ Mais qu'est-ce que tu fous là ?
_ Je dormais mon bon ami.
_ Ici ? Mais... Sale Cabot ! Tu... Tu as acheté ?
_ Exactement très cher. J'avais des sous. Pas de maison à moi. La solution s'est imposée à moi comme la magie à Merlin.
_ Bougre d'Hippogriffe Patmol ! Tu aurais pu me le dire !
_ Mais ça n'aurait pas été une surprise Cornedrue. Tu sais, le principe d'une surprise, c'est que l'autre ne s'y attends pas...
Et ils continuent à bavarder, par fenêtre interposée, jusqu'à ce qu'un cri rappelle James à l'intérieur. Sirius rentre aussi et va s'effondrer à nouveau sur son canapé après avoir donné rendez-vous à James pour quinze heures à prendre un verre. Il s'endort à nouveau, sitôt que sa tête touche le coussin de velours brun.
Alors ? Pas trop mauvais ? Pas trop niais ? Pas trop de fautes ?
Vous aimez ?
Bonne soirée ! Ou Bonne nuit. Ou Bonjour. Bref, à que ciao !
Votre dévouée,
Faaan'Taaas'Tiiique.
