Salut ! alors, voila une autre fic, mais celle là sera plutôt longue. Enfin, je vais essayer de la faire longue lol !

Titre :Harry et l'obscurité

Pairing ; Harry / Draco

Rating : R ou M comme on veut (le lemon est pour plus tard)

Disclaimer : se serait si beau si tout ce beau monde était à moi ! mais faut pas rêver non plus èé sniff ! Tout est à JKR, rien à moi, à part peut-être l'histoire ais je doute que quelqu'un veuille me la piquer lol !

Résumé : Harry est devenu aveugle et il a besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui. Un certain blond va se faire un plaisir de l'aider.

Avertissement : cette fic est un slash et contiendra des scènes détaillées entre deux hommes. Si ça ne vous plait pas, cliquez sur la flèche retour en haut à gauche, et ne vous plaignez pas qu'on ne vous aura pas prévenu !

Par contre, pour les pitites slasheuse comme moi, n'hésitez pas à me donner votre avis !

Bonne lecture !

Chapitre I

Froid. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit alors que j'émerge de mon long sommeil. Noir. C'est le second mot qui frappe à la porte de mon subconscient. Puis il en arrive d'autre : où, comment, pourquoi, qui …

J'essaye désespérément de voir quelque chose, mais malgré tout mes efforts, je ne vois rien d'autre qu'un vide total. Rien à part le néant, rien à part l'obscurité.

Je ne vois pas les quelques personnes qui entrent dans la salle où je suis allongé, je les entends. Le son de leurs pas résonnent dans ma tête alors que j'essaye de comprendre ce qu'il m'arrive.

Petit à petit, les souvenirs remontent, le combat, Voldemort a terre, Voldemort qui me suppliait de l'épargner. Le sort qui part et la vie qui s'en va. "Il est mort". C'était la dernière pensée que j'ai eu avant que je ne reçoive un sort, lancé lâchement par derrière, par un mangemort. Et c'est la première pensée cohérente que j'ai en me réveillant. Puis il y avait eu ce noir. Le noir. Encore ce noir qui semble me suivre. Des voix, des pas, des bras puissants qui me soulèvent, puis plus rien. Rien jusqu'à aujourd'hui.

" Harry … Harry ? "

Cette voie … je connais cette voix. Mais je n'arrive pas à mettre un nom dessus.

" Doucement, Rémus. Laissez lui le temps de se réveiller. "

Bien sûr que je connais cette voix. C'est celle de Rémus, celui qui s'est occupé de moi comme un père de son fils, celui qui m'a consolé quand j'avais de la peine et partagé mes fous rires les plus dingues. C'est Rémus. Simplement Rémus. Je me sens tout de suite plus serein, si Rémus est là, rien de grave ne peut m'arriver, il veille sur moi.

Et la seconde voix, emplie de douceur et de calme, doit appartenir à Dumbledore. Il n'y a que lui pour que la sagesse émane de paroles aussi simples. Je sens une main se glisser dans la mienne et la serrer doucement. Je la presse faiblement, épuisé.

Il prend la parole, murmurant, probablement pour me ménager.

" Harry, est ce que tu te souviens de ce qui c'est passé après que tu ai vaincu Voldemort ? "

Je me contente de remuer lentement la tête de gauche à droite, la gorge trop nouée pour parler. Avant même qu'il ne me l'annonce, je l'ai deviné. J'ai deviné que j'ai perdu la vue.

" Un mangemort t'a lancé un sort de cécité, mais comme tu étais dans un grand état de fatigue et que tu étais vidé de toute ta puissance magique, l'intensité du sortilège a été décuplée. "

J'essaye de parler, mais aucun son ne sort. J'avale difficilement ma salive et réussis à articuler:

" C'est … c'est permanant ? "

" Je suis vraiment désolé Harry, oui … "

Je perçois des sanglots dans sa voix, et ce n'est que maintenant que je prends conscience de la gravité de mon état. Je ne pourrais plus me débrouiller tout seul, du moins pas avant un petit moment. Les larmes me montent aux yeux, yeux qui me sont désormais inutiles, et je ne cherche pas à les retenir. Je sens Rémus me prendre dans ses bras, et tout en me serrant doucement, pleurer avec moi. Son étreinte me réconforte, car je sais qu'il ne me laissera jamais seul, qu'il restera avec moi tant que j'aurais besoin de lui. Et Dieu seul sait combien j'allais avoir besoin de lui !

Je laisse mes pleurs se déverser, mes larmes couler le long de mes joues pour aller s'écraser sur ce que je devine être le haut d'un pyjama d'hôpital. Après quelques minutes, je me sépare de lui et me redresse tant bien que mal.

" Et les autres, comment vont-ils ? "

Il ne répond pas, et là je comprend que quelque chose ne vas pas. Il pose sa main sur mon bras, se voulant rassurant, mais je sens les tremblements qui la parcourent.

" Rémus, ils vont bien, n'est ce pas ? "

Ma voix doit trembler un peu, mais c'est le dernier de mes soucis. Je veux savoir comment vont mes amis, et je ne supporte pas le lourd silence qui semble planer sur la chambre. Je me rends compte que Dumbledore n'est plus là, je l'aurais entendu. Mais je chasse vite cette pensée de ma tête. J'attends encore quelques secondes la réponse de Rémus qui ne devrait pas tarder à venir. Mais elle ne vient pas. A tâtons, je trouve sa main et la serre gentiment.

" Je veux savoir Rémus, j'ai le droit de savoir."

" C'est Hermione et Ron … commence-t-il d'un voix chevrotante."

Cette fois, ma main serre la sienne plus fort, mes doigts se crispant tandis que mon cerveau refuse de comprendre ce que je viens d'entendre.

"… ils sont morts. Rémus a terminé sa phrase dans un murmure, tellement bas que j'ai du tendre l'oreille pour arriver à l'entendre."

" Non …. Ce n'est pas possible … tu te trompe …"

" J'aimerais bien … mais c'est la vérité. "

Je sens alors un gouffre en moi, comme si une partie de mon cœur, de mon âme éclataient en morceaux. Je me laisse retombé sur le lit, n'ayant même plus le courage de demander comment… comment c'est arrivé. Mes yeux deviennent humides pour la seconde fois en quelques minutes et les larmes se remettent à couler tandis que je gémis.

Ils ne peuvent pas me laisser, ils ne peuvent pas être ... ne plus être là. Je ne peux pas me résoudre à prononcer ce mot, si lourd de sens et de conséquences. Je sanglote et me perds dans mes souvenirs, le Troll, en première année, le Basilic en deuxième, la rencontre avec Sirius en troisième. Au souvenir de Sirius mon cœur se serre encore plus. Je n'attire que le malheur sur les gens que j'aime, et pour cela je voudrais que Rémus parte loin de moi. Tant pis si je me retrouve seul, j'ai accomplis ma tâche, mais je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Il est si gentil qu'il ne partira pas, et je ne peux me résoudre à lui expliquer. Il ne comprendrai pas et resterai avec moi, tout simplement parce qu'il me considère comme son fils. J'ai envie de le presser contre moi, pour qu'il me console comme il l'a fait à la mort de mon parrain, à la mort de Neville, à celle d'Hagrid. Je frissonne en me rappelant ce jour horrible, gravé à jamais dans ma mémoire.

Flash back

Il y a une attaque à Poudlard, les Mangemorts arrivent par dizaines et encerclent le château, bloquant la sortie et cernant le parc. Ils veulent que Dumbledore se rende pour qu'ils puissent le livrer à leur maître. Pour le forcer à coopérer, des élèves de première et deuxième années ont été fait prisonniers, en tout une petite douzaine. Dumbledore se retrouve obligé d'accepter, il ne peut laisser ses élèves se faire massacrer.

Mais alors qu'il vient de prendre sa décision, Hagrid lance des sombrals sur les hommes cagoulés. Ceux-ci sont prit de panique en voyant ces créatures qui n'ont rien de sociable quand elles sont en colère. Tous peuvent les voir car, n'étant pas des mangemorts pour rien, ils ont tous donné la mort ou ont vu quelqu'un mourir.

Ils prennent la fuite sous les assauts des sombrals, mais au dernier moment l'un d'entre eux se retourne et lance le sort mortel à Hagrid.

Je le vois avec horreur tomber lentement, comme au ralenti, pour enfin s'écrouler au sol, les bras en croix et les yeux grands ouverts. Je réussi à échapper à la poigne ferme de McGonagall et je me précipite vers mon ami. Je m'agenouille, et les larmes brouillant déjà ma vue, lui décroise les bras et le serre difficilement contre moi. Je lui parle doucement à l'oreille, ne voulant reconnaître qu'il est déjà trop tard.

"Allez Hagrid, s'il te plait, parles moi ! Tu as vu pire, relèves toi ! Hagrid ! "

Je le serre encore plus fort, continuant de lui parler pour qu'il revienne, pour qu'il soit de nouveaux sur pieds.

Les mangemorts partis et les otages relâchés, il n'y avait plus que nous deux dans cette partie du parc, deux silhouettes s'étreignant dans l'obscurité. Du château, tous m'observent, je sens leurs regards fixés sur moi. Mes sanglots résonnent dans la nuit, et montent jusqu'aux cieux comme pour demander que l'âme si pure et bonne du garde chasse reste dans son corps. Rémus s'avance pour me ramener et permettre aux médicomages d'emporter le corps d'Hagrid. Je me laisse faire, plongé dans une sorte de transe. Je sens qu'on m'emmène à l'infirmerie, où je reste en état de choc durant plusieurs heures, impossible de penser autre chose qu'à Hagrid, avant de me remettre à pleurer doucement. Rémus est resté avec moi, il est le seul qui arrive à me calmer lorsque je suis dans cet état.

Fin du flash back

Le fait d'avoir repenser à la mort d'Hagrid fait redoubler mes pleurs. Rémus, me tenant toujours dans ses bras, me réconforte du mieux qu'il peut. Avec précaution, il m'allonge et je sens qu'il remet le drap sur moi. Je tente de stopper mes sanglots, à quoi servent ces pleurs ? Ça ne les fera revivre alors … Et puis ils n'auraient pas voulu me voir comme ça, misérable dans mon lit à les pleurer. Ils auraient sûrement préférés me voir soulagé de la mort de Voldemort et qui profite enfin de la vie. Mais sans eux, ça ne vaux même pas la peine d'essayer de m'amuser, j'aurais trop l'impression de les trahir, même si je sais pertinemment que ce n'est pas vrai.

Le sommeil finit par se manifester et je me sens partir doucement.

" Voyons, pourquoi refuses-tu ? Ne me dis pas que ce n'est pas une offre avantageuse car le prix n'est pas un soucis …"

Encore plongée dans un demi-sommeil, je réussi à reconnaître la voix de Rémus. Mais je ne sais pas encore qui est son interlocuteur. Et puis, pourquoi parle-il de prix ? Je n'arrive pas à trouver une réponse à cette question, mon cerveau encore engourdi.

" Enfin, Rémus, imaginez un peu sa réaction ! Il ne peut pas m'encadrer, et vous voudriez que du jour au lendemain il me considère comme digne de confiance, comme apte à m'occuper de lui ? C'est tout simplement impossible. Ce n'est pas de mon opinion dont il s'agit, mais de celui d'Harry. C'est à lui de décider de ce qu'il veut faire, pas à nous. Vous lui demanderez lorsqu'il sera réveillé et vous me ferez parvenir sa répon…"

" Je suis déjà réveillé, je le coupe."

J'aime sa cette voix, elle est douce, et malgré les paroles franches et sûrement un peu dures à entendre quelques fois la gentillesse transparaît dans ses propos. Le ton est calme et posé, mais en même temps semble ne souffrir aucune réplique, la personne à qui appartient cette délicieuse voix parle doucement pour éviter de me réveiller. Je lui reconnaissant d'avoir pris ma défense auprès de Rémus, il ne veut pas prendre de décision avant de connaître mon avis, ce qui est une preuve d'honnêteté et de franchise. Cet homme doit vraiment être quelqu'un de bien.

Je n'ouvre pas les yeux, je sais que ce n'est pas agréable de voir les yeux d'un aveugle, surtout que je ne saurais pas où "regarder". L'homme doit avoir lu dans mes pensées puisqu'il me place des lunettes sur le nez en me murmurant : "tu seras plus à l'aise avec ça". J'hoche faiblement de la tête, je me sens encore un peu fatigué. Je le remercie mentalement, de plus en plus surpris par cet homme qui semble si attentionner et pas du tout gêné par mon nouvel handicap. Cela me soulage, car sans en avoir conscience, j'ai beaucoup peur du regard des autres, surtout si je ne peux pas les voir. Sortant de mes pensées, je romps enfin le silence :

"Bonjour Rémus."

"Bonjour Harry. Tu vas mieux ? Je crois que tu n'as pas reconnu le jeune homme qui m'accompagne …"

"Non, en effet, je ne suis pas très habitué à me servir uniquement de mon ouï ", dis-je d'un ton d'excuse, très gêné de ne pas avoir reconnu cette personne qu'apparemment je connaît.

" Ce n'est pas grave du tout ", assure l'inconnu, et je sens mon cœur se desserrer de voir qu'il ne la pas mal prit. "Je pense que j'en serais incapable aussi", continue-t-il sur le ton de la confidence.

J'esquisse un sourire, heureux de ne pas être pris de haut comme je le redoutais tant. Mon sourire s'agrandit encore plus alors que je continue :

" Mais je ne sais toujours pas à qui j'ai l'honneur"

" Je pense que tu ne vas pas très bien le prendre. Je m'appelle Malefoy, Draco Malefoy. ( note d'Angycin : je m'excuse pour les délire de mon autre moi, Celymoony, je ne sais pas où elle va chercher tout ça … note de Celymoony : pff quelle inculte… désolé mais c'était trop tentant … oui oui je m'en vais !)

" Dra … Draco ? " Ce jeune home si gentil c'est, c'est Malefoy ? Ce n'est pas possible, je rêve ! Dites moi que je vais me réveiller !

" Et oui, c'est moi, je sais que j'ai changé mais à ce point … tu sais tout ce que je te disais, je ne le pensais pas. J'étais obligé de le faire."

"Oh … mais je m'en doutais"

Je me tourne vers Rémus, enfin vers l'endroit où je pense qu'il se trouve et lui demande :

" Mais de quoi parliez vous ? Pourquoi aviez vous besoin de mon avis ?

" Oh …. Et bien étant donné ta célébrité, toutes les infirmières que j'ai trouvées pour …

" Pour s'occuper de moi …"

"Oui, c'est ça, et bien elles étaient toute folles de toi et ne juraient que par ton nom. Je n'en ai donc engager aucune."

" S'il est vraiment indispensable que quelqu'un s'occupe de moi, pourquoi est ce que je ne peux pas rester avec toi ? "

"Tu sais, il y aura certaines périodes où je devrais m'absenter … enfin tu me comprend."

"Bien sûr, je n'y avais pas pensé, je suis désolé."

"Voyons, ce n'est pas grave, moi aussi j'oublie quelque fois"

Je doute qu'il puisse oublier sa lycanthropie, mais je sens que la conversation dévie doucement du sujet, et que le nouveau n'est pas très agréable pour Rémus.

"Alors, tu disais que tu n'avais trouvé aucune infirmière…"

" Oui … et eu … c'est un petit peu délicat à annoncer …"

" Je lui ai fais part de mes compétence en la matière, et il a tout de suite penser que je pourrais m'occuper de toi. Qu'est ce que tu en dis ?" le coupe Draco.

Mon cerveau est en ébullition. Il a reçu trop d'information d'un coup et refuse de fonctionner normalement (ndcelymoony : parce qu'il fonctionnait normalement avant ! ba ça alors…o0…oui bon ça va je vous laisse lire …). Bien sûr, je sais que Draco est gentil et qu'il n'a jamais été du côté de Voldemort, mais il n'a jamais été mon ami non plus. Et du jour au lendemain, comme ça, il deviendrait en quelque sorte ma nounou ? C'est un peu dur à avaler quand même ! J'ai ma fierté moi !

"Je … je ne sais pas quoi dire. Tu serais prêt à le faire ?" j'attends la réponse Draco qui fuse, comme si il n'y avait aucune autre alternative.

"Bien sûr ! Ça ne me dérange pas du tout, et maintenant mes études à Poudlard terminées, j'ai énormément de temps libre. Je le ferais avec plaisir.

J'ai l'impression qu'on m'enlève un poids de la poitrine, et je me rends compte seulement maintenant que j'avais bloqué ma respiration.

"Bien, si tu n'y vois pas d'inconvénients …"

"Alors, c'est réglé ! Draco et toi vivrez dans un appartement que j'ai déjà acheté. Je suis sûr qu'il te plaira Harry, il est situé à la limite entre le Londres sorcier et le Londres moldu. Dès que tu sortira d'ici …"

" A propos Rémus, c'est quoi, "ici" ?"

"Ho, c'est vrai, j'ai oublié de te le dire hier. Tu es dans une chambre à St Mangouste. Quatrième étage, chambre 122."

"Je n'en demandais pas autant, mais quand est ce que je sors ? Je t'assure que je me sens très bien …"

"Le docteur n'est pas venu te voir hier parce que tu dormais, mais il passera aujourd'hui pour t'examiner. Il répondra mieux que moi à toutes tes questions et il est le seul à pouvoir dire quand tu sortira"

" D'accord, de toute façon je suppose que je n'ai pas le choix" dis-je d'un ton résigné.

Draco éclate de rire, et je sens mon cœur chavirer à ce son si mélodieux. Je suis sûr que je ferrai n'importe quoi pour l'entendre rire à nouveau, il est si beau, empli de sincérité et il me redonne du courage pour continuer de me battre, ne pas laisser tomber.

"Pourquoi est ce que tu ris ? Moi ça ne m'amuse pas du tout de resté coincé ici !"

" Excuse moi, mais tu fais une de ces têtes ! Pourtant, ce n'est pas comme si tu n'avais pas été souvent à l'infirmerie à Poudlard. Souvent par ma faute, je le reconnais ! Mais en contre partie, tu m'y envoyais aussi alors …"

" C'est vrai que je la connais par cœur ! Je m'y …"

Je m'interromps, me rendant compte de l'énormité que je viens de dire. Evidement que je serais obligé de m'y déplacer les yeux fermés ! Plus personne ne parle, et la pièce est envahie par un silence pesant et gênant.

" Tu pourrai peut-être essayer de trouver le médecin, Rémus. Plus vite il me verra, plus vite je sortirais.

"D'accord. Je reviens tout de suite, ne bougez pas"

Je l'entends partir, le bruit de ses pas résonnant sur le sol, puis le bruit d'une porte qu'il se referme.

"Je ne risque pas d'aller bien loin de toute façon…"

J'ai marmonné cette phrase sans même faire attention au fait que Draco pouvait l'entendre. Et apparemment, il l'a entendu, puisqu'il s'assoit sur le lit et me prend la main. Je frisonne à ce contact mais il semble ne pas s'en rendre compte. Tout d'un coup, sans savoir pourquoi, j'ai très envie d'être dans ses bras, au moins pour savoir où je suis. Mais je ne peux pas lui demander, pour quoi est ce que je passerai ? Le pauvre petit aveugle qui réclame un câlin ? (bah nan il passerai pour Harry ki va faire un câlin à Draco ! et nous on serais content alors … hihi j'adore avoir tt pouvoir sur les persos !)

Ma main est toujours dans la sienne, et je la presse doucement, comme pour m'assurer qu'elle est bien là. Il serre la mienne en réponse, puis je sens avec surprise son pouce caresser doucement le dos de ma main. La caresse est très légère, douce et si agréable. Il réussit à me faire frissonner pour la seconde fois. Alors je me dis qu'étant donné la gentillesse dont il a fait preuve à mon égard un peu plus tôt, il ne se moquera sûrement pas de moi si je lui demande de me prendre dans ses bras.

" Draco ?"

" Oui ?"

"Ça te dérangerais, enfin … tu … tu voudrais bien …

" Vas-y continue, je ne vais pas te manger !"

"Tu voudrais bien me prendre dans tes bras ?"

J'ai murmuré cette dernière phrase, dans l'espoir qu'il ne l'entende pas. Je sens le rouge me monter aux joues et je me sens horriblement gêné de lui avoir dit ça. J'attends sa réponse avec anxiété mais elle ne vient pas. Je suis sûr qu'il doit me regarder avec un air étonné. Je regrette de lui avoir sortit cette phrase si stupide, mais je me félicite pour la première fois de ne pas pouvoir voir son visage.

Mais à ma plus grande surprise il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Je passe mes bras derrière-lui tandis qu'il me serre un peu plus contre lui. Je pose ma tête dans son cou et je peux sentir son odeur, si particulière. Un mélange de fraîcheur et douceur ( tic-tac : c'est doux c'est frais et c'est mieux qu'un yéti waa je suis pété de rire ma phrase est tellement … waa ! très intellectuel je n'aurais jamais cru pouvoir sortir un truc comme ça !)

Un mélange de fraîcheur et douceur, c'est si agréable, j'ai l'impression de flotter sur un nuage, loin de tous mes problèmes. Je suis si bien dans ses bras ! J'ai l'impression que rien de peut m'arriver. Et j'ai l'impression que le noir autours de moi est … et bien mois noir. Bien sûr je ne vois rien, mais c'est plus facile à supporter comme ça. Je me fais sûrement des films, mais je me complais dans l'idée que Draco m'aide à supporter l'obscurité. Évidemment, je ne lui dit pas, je n'ai pas très envie de passer pour un survivant trop sentimental ! Et puis ça ne fait que quelques instants qu'il s'est montré, si je puis dire parce que je n'ai rien vu, tel qu'il est vraiment.

Voili ! dites moi ce que vous en pensez, même si c'est des critiques je suis preneuse ! Et si c'est des compliments, là y'a pas photo lol !

A bientôt pour le chapitre II

Celymoony