Hey people ! Je vous laisse découvrir ma première fic Avengers/Marvel , en espérant qu'elle vous plaira !

Sur ce, trêve de blabla, et envoyez la sauce !

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Quelque part très très loin, ?

Il commençait à s'impatienter. Il attendait depuis trop longtemps, et ses plans ne cessaient d'être contrecarrés. Mais bientôt, ce serait fini. Plus personne ne pourra lui barrer la route.

Ce n'était plus qu'une question de temps. Bientôt, il les aura toutes. Et alors, il pourra mettre son plan à exécution. Après tant d'années d'attente…

Un sourire sinistre sur le visage, il se leva de son trône, et commença à faire les cent pas. Il était impatient. Il attendait ce moment depuis trop longtemps. Il pensait à son plan, à tout ce qu'il avait prévu, et en frémis.

Tout à ses pensées, la grande silhouette sombre remarqua à peine l'un de ses soldats s'avancer vers le trône. Celui-ci s'agenouilla prudemment, veillant à ne pas déclencher la colère de son maitre, et annonça d'une voix qu'il voulait ferme, mais qui fut néanmoins tremblante :

« -Nous l'avons localisée, Maître.

-Excellent ! Répondit l'ombre. Où est-elle ?

-Sur une planète éloignée de notre système solaire, Maître. Elle est peuplée par une forme de vie peu évoluée, les humains. Nous pensons qu'ils sont susceptibles de la détenir. Mais cela ne devrait pas être un problème. Leur technologie n'est pas assez avancée pour nous tenir tête.

-Assez ! Coupa sèchement le Maître. Il n'appartient qu'à moi d'évaluer la menace que ces humains représentent. Surtout qu'ils m'ont déjà posé problème par le passé, pensa-t-il pour lui-même. Envoyez un détachement vers cette planète ! Qu'ils me la ramènent, ou je serais dans l'obligation de faire payer leur échec a leur supérieur ! Menaça-t-il d'une voix tonnante. »

Terrifié, le soldat lâcha un vague « oui, Maître » en couinant, avant de déguerpir vers la sortie.

A nouveau seul, la Maître retourna s'assoir sur son trône, un rictus victorieux sur les lèvres.

Bientôt…oh, oui, très bientôt…

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Bonston, ?

A des années-lumière de la silhouette maléfique, une autre silhouette sombre machiavélique tentait de mettre son plan à exécution. Plan qui était d'ailleurs très simple. La cible était là, immobile, enveloppée dans ses draps. Ses cheveux auburn formaient comme une auréole autours de sa tête, et un filet de bave luisait contre sa joue. Il se positionna, muscles tendus, tous les sens en alerte. D'ici une minute, ça en serait fini. Il choisit le bon angle de tir, puis, d'une poussée puissante, il bondit en avant, dans un éclat tranchant, atterrit à plat ventre sur sa cible…et commença à lui léchouiller méthodiquement le visage, jappant allégrement. Sous la couette, la silhouette aux cheveux auburn gémis, gigota, puis émergea enfin du sommeil et grogna :

« -Non, stop, arrête Skippy ! »

Doucement, l'être informe aux cheveux auburn, qui se révéla être une jeune femme, repoussa son agresseur, un grand labrador au poil doré. Maugréant, les yeux plissés par le soudain apport de lumière, la jeune femme se leva, vacilla, et pris quelques pas mal assurés vers l'escalier. Arrivée là, elle se souvint soudain que c'était aujourd'hui que son paquet était censé arriver. Tout à coup bien réveillée, elle dévala les escaliers, se précipita dans la salle de bain avec un dérapage incontrôlé, pris une douche glacée rapide, qui lui arracha un petit cri. Puis, elle se rua hors de la douche, s'essuya rapidement et, encore toute dégoulinante, elle enfila les premières affaires qu'elle trouva, en l'occurrence, un vieux sweat gris informe, un jean délavée et des chaussettes dépareillées. Elle courut ensuite vers la porte d'entrée, attrapant au passage une pomme, enfila ses boots, et sorti en trombe.

Aujourd'hui va être une journée mémorable !

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Serbie, Belgrade ?

Le laboratoire était plongé dans le noir. Tout était recouvert de poussière, comme si personne n'avait pénétrer la pièce depuis des années. Ce qui était probablement le cas. Les vitres des armoires étaient brisées, leur contenu renversé, rependu sur le sol en carrelage. Ceux qui travaillaient ici avaient du partir vite, et n'avais apparemment jamais pu revenir. Mais ça, la jeune femme s'en fichait. Elle était là pour autre chose. Après quelques minutes, elle trouva l'objet de ses désirs : un placard remplit de nourriture en conserves et en bocaux. L'estomac gargouillant, elle saisit en salivant le premier bocal à portée de main, et ne put retenir un frisson d'excitation en découvrant son contenu. Des pêches au sirop ! Elle n'en n'avait mangé qu'une fois, mais gardait en mémoire le gout exquis des pêches, sucrées et juteuses. Avide, elle se laissa glisser contre le mur et saisit son couteau suisse. Elle luta quelque minute, lame de couteau contre couvercle, mais fini par ouvrir le bocal. Elle se saisi de la pêche avec empressement et la fourra dans sa bouche, savourant le gout. Tout en continuant à manger, elle se releva, et fureta avec curiosité dans la pièce. Elle se dirigea vers une paillasse jonchée de dossier et en saisi un au hasard. Elle l'ouvrit, découvrant la photographie d'un homme, dans la trentaine, lui souriant derrière le papier glacé. Il était blond, ses yeux verts pétillaient derrière ses lunettes rectangulaires. C'était un bel homme, avec une mâchoire carré, une petite barbe de trois jours, et une fossette sur le menton. La jeune femme décida de garder la photo. Pour le plaisir des yeux. Elle l'a dégrafa précautionneusement et la glissa dans son sac, puis reporta son attention sur la fiche d'indenté du l'homme. Elle voulait au moins savoir son nom. Novak Sovrano.

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Boston ?

Essoufflée, notre jeune amie aux cheveux auburn arriva enfin au bureau de poste, et se faufila jusqu'au guichet des colis recommandés. Elle s'obligea a adresser un sourire à l'employé grognon en face d'elle.

« -Bonjours, je viens chercher un coli. Il devrait être au nom de SpaceLab, annonça-t-elle d'une voix monotone.

-Votre nom, grogna l'employé. »

Douchée par l'antipathie de son interlocuteur, la jeune femme répondit avec une amabilité forcée.

« -Sovrano. Je m'appelle Darya Sovrano. »

L'employé pianota quelques instant sur le clavier de son ordinateur, une antiquité qui devait bien dater de la préhistoire, puis il farfouilla décrire le comptoir et fini par tendre un paquet en carton de la taille d'une boite de chaussures à Darya. Celle-ci s'en empara et se rua à l'extérieur. Elle n'aimait déjà pas avoir affaire à une personne seule, alors être dans un endroit bondé de monde… ça la mettait mal à l'aise. Les gens, c'est trop compliquer à comprendre. Les machines, les programmes informatiques, la physique, la biologie… c'était beaucoup plus simple. Prévisible, compréhensible et surtout, contrôlable. Quoiqu'on puisse se poser des questions, quand on pense à l'attaque d'Ultron sur la Sokovie, quelques mois plus tôt.

Toute à ses pensées, la jeune femme arriva bientôt à SpaceLab. C'était un grand complexe dans les tons blancs et métallique, couvert de baies vitrées, dans une architecture design. Elle entra par le hall, passa son badge dans le scanner et se faufila dans l'ascenseur. Le groom lui demanda son étage, puis lui demanda en souriant :

« - Alors, vous venez rendre visite à quelqu'un ? Je paris que c'est le docteur James, ce tombeur, hein ? Ricana-t-il en lui adressant un clin d'œil. »

Interloquée, la jeune femme l'observa, et constata que c'était un nouveau, elle ne l'avait jamais vu avant. Ce qui expliquait sa réaction. Agacée et un peu vexée, elle répondit froidement :

« -En fait, je travaille ici. Et je ne connais pas le docteur James.

-Ah, s'cusez moi, mais vous êtes un peu jeune pour travailler ici. Vous êtes stagiaire ? Préposée au café ?

-Non, grogna Darya, qui avait de plus en plus de mal à rester calme. Elle se sentait insultée. Je suis l'une des scientifiques qui travaillent sur le projet SpaceTravel. Et je ne suis pas stagiaire, je suis biophysicienne. »

Avant que le groom n'ait pu répliquer, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, permettant à la jeune femme de se précipiter dehors, coupant net à la conversation. Elle n'avait jamais été à l'aise avec les gens, et préférait de loin être seule et éviter tout contact avec un autre être humain. Elle déposa la boite sur une table, et entrepris de l'ouvrit. Ravie, elle en extirpa le magnifique réacteur ARK de Stark industrie. A nouveau de bonne humeur, elle se dirigea vers l'appareil qui occupait le centre de la pièce. Il s'agissait de deux sorte de tubes métalliques, d'où sortait des dizaines de fils multicolores, et des morceaux métalliques de toutes formes. Les deux tubes étaient reliés à un ensemble plus grand de batteries, auxquelles il manquait un élément important : le fameux réacteur que Darya serrait dans ses mains. Il lui fallut bien deux heures pour réussir à monter l'appareil, mais le résultat en valait la peine. Dans quelques minutes, elle découvrirait si le projet portait enfin ses fruits. En effet, le projet SpaceTravel avait pour but de permettre la téléportation. Mais aucune expérience n'avait jamais fonctionné, et la société SpaceLab avait donc décidé d'employer ses ressources à d'autres buts plus lucratifs. Darya avait insisté pour rester, et les dirigeants, trop contents de pouvoir se débarrasser d'elle, qui était non seulement jeune, mais en plus une femme, s'étaient empressés d'accepter, précisant toutefois que tous les fonds étaient coupés. Toutes les dépenses étaient donc supportées par la jeune femme.

Une fois le réacteur en place, elle décida de ne pas perdre de temps et de tester sur le champ. Elle saisit un stylo, et le déposa dans le premier tube. Puis, elle se refugia dans la cage de Faraday qui servait de protection, enclencha la caméra pour enregistrer l'expérience, et, le cœur battant à toute allure, pressa le bouton Start.

Le réacteur s'alluma, transmettant une onde lumineuse d'énergie à travers les câbles, qui atteignirent les deux tubes. Des étincelles blanches crépitèrent, et un fils de pure énergie traversa le premier tube, puis le stylo. Celui-ci se mit à vibrer, puis à clignoter, tantôt visible, tantôt disparu, avant de disparaitre complètement.

Avec espoir, Darya fixa le second tube. Mais elle n'en vit jamais le résultat. En effet, à ce moment-là, le réacteur implosa, pulvérisant la pièce et la jeune femme au passage. Elle fut projetée à travers la salle et s'écrasa contre un mur, dans un grand éclair de lumière mauve.

Les os brisés, Darya sombra dans le néant, son sang se rependant sur le carrelage.

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Serbie, Belgrade, ?

S'il y avait bien une mauvaise idée, c'était s'endormir dans un lieu inconnu, qui plus est une propriété privé, surtout sans avoir vérifié au préalable si les propriétaires avaient des ennemis. C'est ce que se disait la jeune femme, encore engourdie par le sommeil, le goût des pêches depuis longtemps évanouit. Cachée sous un paillasse, elle tentait de se faire aussi silencieuse que possible pour éviter que les grands méchants pas beau, en l'occurrence, la mini armée de soldats en treillis noir armés de Klashnikov, ne la trouve. Mais ce fut raté. A peine entré dans la pièce, l'un des gugusses en noir se pencha sur la paillasse et la tira sèchement vers lui. Il lui souffla :

« -Alors, ma jolie, tu pensais passer inaperçue ? Dommage pour toi, mais c'est raté ! »

Il ricana, empoisonnant au passage la jeune femme avec son haleine febreze senteur vodka. Il se retourna vers ses camarades, et cria :

« -Hey, les gars, j'ai trouvé une gamine dans le labo ! »

Aussitôt, un homme, étonnamment pas en treillis, mais en costard cravate mode pingouin rappliqua. Il jaugea la jeune femme des pieds à la tête et lui demanda d'un ton inquisiteur :

« -Qui es-tu ? La gamine Sovrano ?

-Quoi ? Non, non, je m'appelle pas Sovrano, je vous le jure ! Je sais pas ce que vous voulez, mais je vous assure que je peux rien vous apporter ! S'écria la jeune femme. Elle en avait assez appris dans la vie pour savoir qu'avec ce genre de gars, il valait mieux dire la vérité pour garder une peau lisse et sans trous additionnels.

-Ton nom. Répéta l'autre, qu'elle décida de baptiser tête de fouine, à cause de son petit nez de rat.

-Elena ! Elena Milosevic ! »

Tête de fouine l'examina, puis cria quelque chose en Allemand, qu'Elena ne comprit pas. Ce qu'elle comprit, en revanche, c'est que ça allait très mal pour elle, comme le confirma le sac en toile qu'on lui abattit sur la tête, et l'odeur du chloroforme près de son visage. Après quoi, elle perdit conscience et sombra dans le noir.

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Et voilà, s'en est fini du chapitre 1 ! Je sais, je sais, pour l'instant il se passe pas grand-chose, mais faut bien poser le décor. Enfin bref, n'hésitez pas à envoyer des reviews, ça fait toujours plaisir ou des mp, je ne mords pas ^^

Bye !