Disclaimers : Tout ce beau petit monde appartient à l'éternelle J.K.R., malheur à ceux qui ne savent pas ça !
Pairing : SB/SR (parce que je les trouve amusant ensemble ^.^ )
Genre : Romance/Humour (A vous de juger, je suppose ?)
Ch'tit note de P n°2 (Still alive and still writing !) : Alors, oui, je sais que ça fait longtemps (une éternité même)... Non, je ne suis par morte et ressuscitée, il se trouve que je bosse actuellement sur 3 projets plutôt longs et tous très différents (dans les histoires, les univers (Bleach, Avatar le dernier maître de l'air et un autre SB/SR), donc des pairings différents aussi, et puis les temps de conjugaisons (parce qu'allez savoir pourquoi, je me suis remise à la première personne)). J'appelle ça du suicide. Bref, j'en chie et j'avance un peu au fil de mes envies, comme l'inspiration va et vient... Même si j'avoue ne toujours pas comprendre pourquoi je n'ai pas mis en ligne ce one shot plus tôt parce que je l'ai au placard depuis un moment. Mieux vaut tard que jamais ?
Bref, ENJOY ! \o/
Citron
C'était une de ces douces nuits d'été, une de celles où il fait bon regarder les étoiles ou danser sur la plage, qui conduisit Sirius Black jusqu'aux portes d'une soirée étudiante organisée sur le campus de la faculté moldue où il prenait des cours.
Il quitta ladite soirée quelques heures plus tard, déjà un peu entamé, pour se diriger vers l'after chez une jeune femme. La demoiselle en question n'était elle-même déjà plus trop en état mais elle ne cessait de répéter à l'Animagus et aux autres étudiants présents pour la prolongation :
« Mais oui, mais oui ! Ne vous inquiétez pas, mes parents et mes oncles sont partis à l'autre bout de la Russie la semaine dernière, la maison est à nous !
- Tu n'avais pas dit qu'il y a ton cousin ?! S'étonna une de ses amies proches, plus lucide bien qu'un peu joyeuse elle aussi.
- Si, si. Mais ne t'inquiètes pas, il est un peu bizarre mais il ne dira rien. Et puis, je suis sûre que si on lui propose, il viendra… Peut-être. Il aura vingt ans dans l'année, qui dirait non à une soirée à vingt ans ? »
Elle marqua alors une pause et sa question tomba à plat, personne n'osant trop parler sans connaître la personne. Ne réalisant apparemment pas la confusion qu'elle avait jetée sur le groupe, elle reprit avec un enthousiasme toujours aussi grand.
« D'ailleurs, il doit faire partie de la même secte de toi, Sirius, lança-t-elle à l'ancien Gryffondor en riant. C'est la seule explication que j'ai trouvée pour que tu te trimballes toujours avec ton bout de bois et pour que tu devines aussi parano' dès que quelqu'un y touche… »
Puis elle explosa de rire rapidement suivie par les autres cette fois-ci, excepté Sirius qui dessaoula presque immédiatement et se sentit plus réticent à l'idée de se rendre chez son amie. Malheureusement pour lui, ils étaient déjà sur le pas de la porte. Prenant une grande inspiration, il força à se détendre, cet autre sorcier n'étaient probablement pas si mauvais ni suffisamment stupide pour exposer son secret au grand jour.
La jeune femme mit un certain temps avant de retrouver ses clés mais ils réussirent finalement à entrer dans la maison. La maison, enfin… Le manoir plutôt. Pas surprenant qu'une famille de sorciers soient liés à l'endroit, songea finalement le brun. Ils pénétrèrent dans un hall d'entrée relativement chic, tapis tressés-main, meubles en bois, miroirs en pied et vases de Chine ornaient les alentours. Leur hôtesse se dépêcha donc de faire entrer tout le monde dans le salon avant qu'il n'y ait de la casse. Ledit cousin était apparemment là, dos à la porte, en train de lire un livre malgré l'heure tardive. Il ne bougea pas tandis que la jeune femme conduisait ses amis au sous-sol.
Sirius aurait dû suivre les autres, ignorer tout bonnement le sorcier mais sa curiosité l'avait poussé à jeter un œil en direction du canapé. Il resta pétrifier sur le pas de la porte en réalisant que la silhouette lui était familière. Finalement, sans qu'il ne sache pourquoi, il alla s'écraser dans le canapé juste à côté du cousin de son amie et laissa tomber sa tête juste sur son épaule.
« Peut-on savoir ce que tu fais, Black ? Questionna ledit cousin sur un ton tranchant, ne détachant ses yeux du livre qu'un instant pour identifier le brun.
- Tu viens de gâcher ma soirée, Rogue… Répliqua l'Animagus.
- Et toi ma lecture.
- Dire que j'avais espéré ne plus jamais te revoir, soupira Sirius, ignorant l'ex-Serpentard avant de lui prendre le livre des mains.
- Voir ta gueule d'ange pendant sept ans m'a suffi à moi aussi, tu sais. »
Etrangement, il n'y avait pas vraiment d'agressivité dans leurs mots, le ton de la discussion était celui de l'échange de banalités. Leur routine cruelle qui avait durée pendant sept années de scolarité avait soudainement perdu tout son sens ici. Après un instant de silence, l'ex-Gryffondor demanda :
« Il est bien ce livre ?
- Je ne sais pas, je ne le lisais pas vraiment. C'est quoi ta relation avec ma cousine ?
- Une amie.
- Une amie… Répéta alors Severus, suspicieux.
- Oui, juste une amie, répondit Sirius en le regardant dans les yeux. Et toi tu n'es pas un Sang-Pur. C'est pourtant ce que tu affirmais, non ?
- Je ne vois pas le rapport. »
Ils se fixèrent en silence un instant, l'ex-Gryffondor cherchant un moyen de rattraper la bourde qu'il avait juste faite en s'attaquant au statut social de l'autre sorcier. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre qu'une voix fluette s'exclama dans leur dos :
« Hey Sirius ! Te voilà, se réjouit l'hôtesse en réapparaissant dans le salon avant de s'étonner. Oh, vous vous connaissez, Sev ? Mais c'est génial, alors vous faites vraiment partis de la même secte ! Venez, venez ! »
Et ce fut ainsi que les deux sorciers se firent embarquer au sous-sol, dans un petit appartement indépendant du reste de la maison où la musique était déjà à fond. Sirius tenta de faire abstraction de la présence de l'ancien Serpentard pour le reste de la soirée qui se passa de manière agréable bien qu'arrosée. Il devait néanmoins avouer qu'à chaque verre supplémentaire, il se trouvait à porter de plus en plus d'attention à Severus. Il put alors constater avec une certaine surprise la descente de l'autre homme, détailler ses émotions et son attitude prudente avec les inconnus, détendue avec sa cousine, ou tout simplement le fixer dans ses moments où un sourire se dessinait au coin de ses lèvres allant jusqu'à illuminer ses yeux.
« Des citrons, Sev ! Répéta leur hôtesse pour couvrir la distance qui les séparait.
- D'où ça serait à moi d'y aller, railla-t-il nonchalamment. Je ne boirais pas de vos tek-paf de toutes les manières ! Sirius n'a qu'à y aller. »
L'Animagus légèrement bourré et gentil par nature ne trouva rien à redire à ça et monta à l'étage d'un pas moyennement assuré en quête desdits citrons.
« Mais qu'est-ce que tu fous ? S'étonna Severus quelques minutes plus tard en rejoignant l'ex-Gryffondor.
- J'ai rien compris à tes explications ! Se défendit ce dernier. Tu m'as dit dans le tiroir à côté du four, alors premièrement quel tiroir ?! Et deuxièmement, je ne vois rien même en les essayant tous !
- Tch. Laisse-moi faire. »
Après quelques recherches, l'ancien vert et argent dut se rendre à l'évidence, les citrons n'étaient pas là où indiqué. Ce ne fut qu'une quinzaine de minutes plus tard que Severus trouva enfin ce qu'ils cherchaient mais lorsqu'ils redescendirent, tout le monde semblait avoir été abattu sur-le-champ par la fatigue et dormait plus ou moins par terre.
Les deux jeunes soupirèrent de concert, eux n'avaient pas sommeil, le fait qu'ils aient beaucoup moins bu que les autres aidant sûrement. Ils prirent donc quelques bouteilles et un jeu de cartes et remontèrent dans le salon pour ne pas déranger. Tous deux firent alors quelques essais de cocktails ratés dans une ambiance de plus en plus joyeuse et décontractée. Lorsque Sirius fut désigné pour le test d'un énième mélange, il accepta avec un haussement d'épaules. Mais à peine avait-il trempé ses lèvres dans le mélange qu'il grimaça, le termina puis s'exclama :
« Trop de citron ! »
Face à l'absence de réaction de son compagnon de boisson, Sirius se tourna vers lui et réalisa avec quelle intensité il le fixait. Son sourire glissa lentement de son visage et il soutint son regard.
« Tu m'en voudrais si je t'embrassais ? Lâcha finalement Severus sans le lâcher des yeux.
- Pourquoi ? S'étonna Sirius en fronçant les sourcils. Je ne vois pas d'où ça sort.
- Je me suis toujours demander pourquoi elles restaient toutes. »
L'air sérieux de l'ex-Serpentard fit rire l'Animagus qui se trouva étrangement enclin à accepter la requête. Il glissa une main dans le cou de Severus et embrassa doucement ses lèvres. Le baiser fut léger mais à peine s'étaient-ils lâchés qu'ils se jetèrent l'un sur l'autre, demandant avidement plus.
Sirius, les yeux résolument fermés, mordillait, léchait, suçotait ces lèvres douces, il ne se posa pas plus de question lorsqu'une langue se glissa contre la sienne, le geste semblant venir de lui-même. Cette langue taquine s'enroula et se déroula sensuellement autour de la sienne, venant parfois lui caresser le palet ou lui dévorer les lèvres jusqu'à ce qu'ils se lâchent à bout de souffle.
« Alors, ricana Sirius, c'était comment ?
- Citronné. »
Alors que l'ancien Gryffondor riait encore, il vint caresser du doigt ces lèvres rougies qui avaient réussies à le captiver pendant quelques instants. Severus attrapa alors le poignet de l'Animagus, l'empêchant de s'enfuir lorsqu'il commença à lui lécher la paume de la main puis le bout des doigts. Sirius le regarda faire, captivé et à la fois effrayé par tout l'effet que pouvait lui faire l'ancien Serpentard. Ce dernier ne s'arrêta d'ailleurs pas en si bonne voie, se hissant jusqu'aux lèvres de son ancien ennemi, il les survola puis s'y posa avidement à plusieurs reprises puis il glissa, suivant la ligne de sa mâchoire avant de s'attaquer au cou, embrassant, léchant, croquant.
Sirius se laissa faire, à moitié subjugué, à moitié assommé par l'alcool, inclinant même la tête pour pouvoir lui donner un meilleur accès. Un frisson le parcourut de la tête aux pieds à l'instant où Severus commença à sucer la peau juste sous son oreille. Dans un éclair de lucidité étrangement imbibé d'alcool quand même, il brisa le silence qui s'était installé :
« Hey, on a plus quinze ans. Si tu ne t'arrêtes pas maintenant, tu sais ce que ça veut dire… »
L'ex-Serpentard se redressa et le fixa d'un regard intensément noir.
« Oui. Et ? Demanda-t-il un brin allumeur. »
Et quelque chose sembla lâcher dans le cerveau de Sirius. Ce dernier se jeta comme un affamé sur les lèvres de Severus, ses mains remontant à plat sur son ventre avant d'envoyer balader leurs tee-shirts. S'installant entre les cuisses du Serpentard, il le repoussa légèrement en arrière et l'allongea sur le canapé avant de plonger sur lui. Ses lèvres suivirent la ligne de son cou, sentant le sang pulser sous ses lèvres, puis elles errèrent sur son torse plat. Il jouait avec les tétons de son ex-ennemi quand ce dernier ne put retenir un gémissement. Surpris, l'ancien Gryffondor réitéra son geste avec plus d'entrain mais la réponse lui parvint étouffée cette fois-ci.
« Ne retiens pas ta voix, susurra-t-il continuant de le titiller. C'était étrangement sexy.
- Tu veux rir- »
L'ex-Serpentard n'eut pas le temps de s'indigner qu'un autre soupir lui échappait. Sirius perdit alors complètement le contrôle. Il fit valser leur pantalon respectif, les laissant presque aussi nus que des vers, l'un et l'autre clairement pris au jeu.
Alors que l'Animagus glissait une main sous le boxer de son partenaire pour le préparer, Severus activa la cadence. Comme pour effacer tous les doutes qui pouvaient encore exister cher l'ex-rouge et or, il embrassait son cou, ses mains glissant dans son dos alors que sa cuisse pressait doucement contre la verge déjà bien gonflée de son partenaire. Sirius n'hésita pas longtemps avant de répondre à l'appel et, sous les encouragements de l'ancien Serpentard, il le pénétra ne l'ayant pas plus préparé. Ils frissonnèrent de plaisir alors que l'Animagus progressait toujours plus loin, tous deux déjà au bord de la jouissance.
« Je n'arrive pas à croire que tu sois aussi détendu, grogna Sirius, posant un nouveau suçon sur le cou de son partenaire.
- J'ai pris l'habitude de me faire prendre, avoua l'ex-vert et argent, la voix chargée de plaisir. »
L'Animagus étouffa un élan de jalousie à ces mots, préférant attraper Severus par les cuisses pour commencer à aller et venir en lui. Dans un soupir d'encouragement, l'ancien Serpentard lâcha les épaules de son partenaire d'une main pour venir suivre le rythme sur sa propre verge. L'angle n'était pas idéal mais Sirius faisait des merveilles, passant sur sa prostate à chaque fois sans pour autant s'y arrêter. Il ne suffit d'ailleurs à l'ancien Gyrffondor que quelques coups de bassins avant de l'envoyer planer. Severus se libéra dans sa main, un gémissement étouffé résonant dans son torse, son corps chaud et pulsant se refermant autour de Sirius qui le suivit presque aussitôt dans un soupir rauque.
Les deux sorciers restèrent là un moment, allongés l'un sur l'autre dans le canapé, encore nu et essoufflés par cet effort aussi court et intense qu'un éclair. Sirius fut le premier à briser cet étrange silence qui régnait entre eux, il riait :
« Si on m'avait dit que je pouvais venir aussi vite… »
Severus sembla rire en silence à la remarque, sa poitrine se soulevant légèrement et son ventre se contractant sous l'Animagus.
« Et si les gens savaient à quel point les rumeurs qu'ils colportent sur toi sont vraies… Lança finalement l'ancien vert et argent.
- C'est-à-dire ? Questionna Sirius en se redressant un peu.
- Que tu t'en sors plutôt bien dans un lit, ou en l'occurrence dans un canapé.
- Au moins, ça a le mérite d'être direct, répliqua l'Animagus ne sachant pas vraiment comme prendre la remarque de son ancien ennemi.
- Mouais, marmonna son partenaire en se dégageant pour se rhabiller. C'était ta première fois avec un homme ?
- Ta question a des allures d'affirmation.
- J'ai connu des fois moins douloureuses et c'est vrai que la question était pour la forme mais j'attends quand même une réponse.
- Oui, c'était la première, concéda Sirius dans un soupir. »
Alors que tous deux cherchaient leurs vêtements balançaient au travers de la pièce, Severus finit par se laisser tomber dans un coin du canapé. Contemplant le dos encore nu de son amant du soir, il finit par demander :
« Comment on a pu en arriver là ? »
Sirius se redressa, passa son tee-shirt, semblant méditer la question. La voix peu assurée, comme s'il réfléchissait tout haut, il lui répondit enfin :
« Je crois que tu m'as manqué… »
Il éclata à nouveau de rire, répéta la phrase comme pour s'en convaincre lui-même puis, se laissant tomber dans l'autre coin du canapé, il affirma :
« Je dois être complètement bourré pour dire un truc pareil. Jamais je n'ai dit ça à quelqu'un que je n'ai délibérément pas vu pendant plus de deux ans. »
Le rire nerveux de l'Animagus se tarit et le silence revint. Severus ne disait toujours rien, les yeux dans le loin, le visage fermé. Il tourna finalement la tête et fixai son partenaire qui lui rendit son regard d'abord mal à l'aise puis de plus en plus calme, comme rasséréné par ce regard froid familier.
Alors Sirius s'aperçut au combien Severus Rogue avait changé, même si ses yeux noirs et froids étaient les mêmes, ses traits semblaient adoucis, moins haineux et moins crispés. Il n'abordait plus ce petit rictus ou cet air pincé qui creusait des rides prématurées sur son front, fronçant ses sourcils et serrant ses lèvres à les en faire blêmir. Sa peau était toujours laiteuse mais son corps n'était plus décharné, ayant pris du muscle et un peu de poids. Ainsi, il faisait figure d'un jeune homme sage et stable quoi qu'un peu renfermé et non plus de ce gamin pitoyable qui maudissait la Terre entière pour son malheur, portant le poids d'une haine qui le rongeait.
Aux yeux de l'ancien Serpentard aussi, Sirius avait changé, même si ce n'était pas flagrant. L'ex-Gryffondor semblait plus calme bien que toujours fêtard et prêt à ressortir son costume de sauveur du monde à la moindre injustice. Etrangement, il semblait encore plus beau qu'avant, peut-être parce qu'il portait ses cheveux châtains plus courts, ne leur laissant le temps de faire qu'une superbe boucle légère à chaque mèche. Ou alors peut-être était-ce teint plus hâlé ou sa tenue moins je-m'en-foutiste. Ou alors ses yeux qui semblaient pétiller encore plus que par le passé, comme libérés de tous leurs chagrins.
Sans même s'en rendre compte, ils sombrèrent dans un sommeil profond. Le lendemain, ils se réveillèrent autour de midi sous les encouragements de la cousine de Severus. Ils prirent alors conscience que l'ancien Serpentard était allongé dans le canapé la tête contre l'accoudoir, Sirius allongé sur lui, la tête contre son torse.
« Vous étiez plus que des connaissances, en fait ! S'exclama l'hôtesse en riant, semblant fraîche comme un gardon malgré la sale gueule de bois qui devait l'habiter.
- Si on veut, répondit froidement son cousin. »
Les deux sorciers se démêlèrent, la tête encore dans les choux alors que la cousine semblait méditer la remarque. Finalement, Severus grimaça en avalant :
« Je déteste les lendemains de fêtes… En plus, j'ai un vieux goût de citron dans la bouche. »
Il jeta un regard accusateur à Sirius. L'ancien Gryffondor ne savait pas s'il devait le prendre comme un reproche ou une mise en garde contre l'oubli, ou alors si on l'accusait juste pour le goût de citron. Mais quoi qu'il arrive, il n'était pas prêt d'oublier une partie de jambe en l'air pareille, même s'il l'avait voulu.
« Où sont les autres ? Demanda finalement Sirius.
- Ils sont tout juste repartis, répondit son amie. Je n'arrivais pas à me résoudre à vous réveiller, vous étiez si mignons tous les deux. (Son cousin lui lança un regard assassin.) Mais je n'ai pas eu le choix, la famille m'a appelée dans la matinée, ils rentrent bientôt- ah… Quand on parle du loup. »
En effet, on entendit un bruit de porte dans le hall d'entrée puis des voix en pleine conversation. Alors que sa cousine se précipitait à leur rencontre, Severus grimaça assis sur le canapé dos à la porte. Sirius se contenta de lisser les pans de ses vêtements en se redressant.
« Bon, je crois que je vais y aller, soupira-t-il. »
Severus l'attira alors à lui et déposa un baiser furtif sur les lèvres de l'ex-Gryffondor.
« Hey, Black… Après sept ans de haine et deux d'ignorance, comment on a fait pour en arriver là ?
- Je ne sais pas, avoua l'Animagus en l'embrassant à son tour. Mais je ne vais pas pouvoir m'en passer de ci-tôt. »
La mère de Severus fut alors la première à pénétrer dans le salon. Un air las et pincé était peint sur son visage mais ses traits se figèrent dans un mélange de stupéfaction haineuse en apercevant Sirius.
« Black, vous ici, commença-t-elle la voix tremblante de colère.
- Plus pour longtemps, répondit l'accusé sur un ton étrangement joyeux en effectuant une courbette.
- Sortez d'ici immédiatement ! »
Elle pointa la porte d'un doigt rageur et Sirius s'apprêtait à s'exécuter sans broncher quand Severus lui attrapa la manche. Il se tourna alors vers son partenaire de la nuit et celui-ci se jeta sur lui, l'embrassant langoureusement sous les yeux de sa mère dont on ne saurait dépeindre l'expression horrifiée.
« Je ne m'en passerais pas, non plus, murmura Severus entre deux baisers. »
Il sentit un sourire se dessiner largement sur les lèvres de Sirius. Tous deux disparurent dans un « bang » sonore, alors que madame Rogue tombait dans les pommes, encore sous le choc.
« Bien, biiieeeen, plus que des connaissances, lâcha la cousine sur un ton appréciateur, ayant surpris la fin de la scène à son retour dans la salon. »
Et voilà une belle (?) histoire d'amour qui commence à cause de/grâce à un ou deux citrons… Tout n'est qu'affaire de perspective.
Alors ? :)
Pour la petite anecdote, cette histoire m'est venue parce qu'à la base, je voulais juste écrire un lemon entre ces deux personnages (d'où le titre 'citron') et puis la trame autour du citron (le fruit, cette fois-ci) m'est venue d'un coup. Alors pourquoi s'en priver ?
Et nouvelle croustillante pour vous, j'ai presque fini et vais bientôt commencer à mettre en ligne mon nouveau SB/SR, celui qui à la base devait être une repris du "Début de la fin" mais qui ne l'est pas du tout en fait... -.-'
A la prochaine et merci d'avoir lu !
Pancake Number Two
