Hey cher/chère lecteur/lectrice, je vous présente donc ma première fiction ! Alors je débute et j'ai surement fait des fautes alors n'hésitez pas à me le dire !

Bon sinon pour parler de l'histoire je vous laisse la découvrir et on se retrouve plus bas ! :D


Chapitre 1

J'ai mal à la tête. Chaque bruit que j'entends me martèle le crâne. J'ouvre enfin les yeux. Où je suis ? Je me trouve dans une grande pièce sombre illuminée par une lumière bleue qui semble sortir de signe sur les murs. Bordel mais comment j'ai atterri ici ? Soudain j'entends des pas derrière moi. Je me redresse et sort ma lame secrète. Un homme sort de la pénombre. Je pointe mon arme sur lui, il lève les mains en signe de paix. Je ne baisse pas ma garde pour autant. L'homme n'avait pas l'air méchant mais sa tenue noir et sa capuche m'intimidait, de plus il était plutôt bien armé contrairement à moi. Sa tenue m'intriguait, j'en avais déjà vu des similaires mais elles étaient portées il y a des siècles. Je trouvais son accoutrement étrange mais il semblait d'autant plus intrigué par le mien. Il avait retiré sa capuche laissant apparaitre un visage que j'avais déjà vu, il avait la peau mate, des cheveux brun foncé rassemblé en une queue de cheval, des yeux bruns d'orée, une légère barbe arborait le bas de sa mâchoire et le tour de sa bouche et enfin une cicatrice chevauchait ses lèvres. Je regarde mes propres vêtements : je portais une veste blanche par-dessus un T-shirt, un jean et des baskets, rien de plus habituel. Il s'approche, les bras toujours en l'air.

-Du calme je ne te veux aucun mal. Dit-il calmement.

Il ne me veut aucun mal, c'est ce qu'il a dit. Je baisse ma main gantée et remarque qu'il a également une lame. Est-ce que lui aussi est un Assassin ? Je peine à parler mais je réussis quand même à dire quelques mots.

-Où est-on ?

-Nous sommes au Vatican, en 1499.

Au Vatican ? En 1499 ? Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je tente de me remémorer ce qui a bien pu se passer mais rien. Rien. Je ne me souviens de rien. Je respire profondément et me dit à moi-même qui je suis : « Maelys Miles, 15 ans, née en 1997. »

-Comment je suis arrivée là ? Demandai-je

-Euh… Tu es apparu comme par magie.

L'homme a un objet étrange dans la main. Je ne manque pas de reconnaitre cette chose.

-La Pomme ! M'écriais-je. C'est elle qui m'a emmené ici ! As-tu touché à la Pomme ?

-Oui.

-Qu'as-tu vu ?

-Une sorte de déesse. Mais je ne comprends pas. Elle m'a parlé d'un Desmond.

Je m'empare de la Pomme. Je la regarde, la tourne et la retourne dans mes mains. Je dois la refaire fonctionner si je veux retourner chez moi.

-Putain Desmond, qu'es ce que tu as fait ! Je n'ai rien à voir dans cette histoire moi !

L'homme me fixe intrigué. Je suis sure de l'avoir déjà vu mais où ? La Pomme ne voulant pas marcher je la redonne à l'étranger. Je mets mon visage dans mes mains. Qu'es ce que je vais faire ?

-Ecoute petite, on ne devrait pas resté ici. Me dit-il. Je m'appelle Ezio, Ezio Auditore da Firenze.

Je me retourne. Mais oui bien sûr ! Ezio Auditore ! Le Maître Assassin, et également mon ancêtre. Bon je sais déjà que si je suis là c'est qu'il y a un rapport avec les Assassins et mes ancêtres.

-Maelys Miles. Répondis-je.

-Enchanté. Maintenant partons.

Il part vers la sortie de l'endroit. J'hésite un peu, si je pars est ce que je pourrai revenir pour comprendre ce que je fais là. Ou alors faut-il vraiment que je parte. Ezio m'attend à l'entrée d'un couloir je le rejoins en courant. On traverse un long corridor et on arrive dans une salle encore plus grande. En plein milieu un bâton est coincé dans le sol. Ezio s'approche, je le suit mais je trébuche sur une tunique rouge et ornée de dorure. Je la prends.

-Euh… On n'était pas seul ici je crois.

Ezio se retourne.

-Rodrigo. Marmonne-t-il. Merda.

Je lâche la tunique et me dirige vers le bâton. Il était dorée et brillait de milles feu, quelques pierres ornaient l'instrument. Je l'empoigne. J'essaye de le retirer du socle quand soudain une sorte de mécanisme se met en route, les murs se mettent à bouger, le sol descend comme un ascenseur et le socle s'ouvre pour laisser s'enfoncer le bâton à l'intérieur. Ezio qui était entrain de fouiller les vêtements, m'agrippe violemment le bras pour me faire reculer.

-Qu'est-ce que tu as fait ?!

- Je ne sais pas !

Il court vers l'instrument, tente désespérément de le sortir avant que la trappe ne se referme mais en vain. Agacé il tapa dans la tunique. Moi je n'osais pas bouger, je ne sais pas pourquoi j'ai touché ce truc mais ce n'était pas de ma faute si ça possédait un mécanisme. Soudain des pas se font entendre en haut.

-Ezio ! Mieux vaut le laisser à la terre ! Tu vas bien ? Qu'est-ce que tu… Euh… J'étais sure que tu étais seul.

Je lève la tête, un homme se penche pour mieux nous voir.

-Je t'expliquerais Mario ! crie Ezio.

Il court contre une des parois et commence à grimper. Une fois une bonne prise en main il se retourne et me propose son aide. Je souris et prend mon élan. J'ai l'habitude de grimper sur des immeubles d'une dizaine de maitre de haut,alors ça c'est du gâteau. Un pas, deux pas, trois puis quatre et enfin je décolle du sol et m'agrippe du mieux que je peux à une pierre. Ezio me regarde, un rictus au coin de la lèvre.

-Bien joué.

Et on commence à grimper. L'ascension fut rude, mes muscles étaient douloureux. De plus les parois étaient glissantes ce qui ne facilitait rien. Mais enfin une main se tendit devant moi. C'est celle de Mario. Je l'empoigne vivement et il me tire vers le haut. Une fois sur le bord je m'étale par terre épuisée. Ezio et Mario se fixe avant de passer à moi. Je me mets à rire, ils n'avaient pas l'air de tous comprendre sur ce que je foutais là. Je les comprenais, moi aussi je n'en savais rien.

-Oh oui je sais je fais tâche. Rigolais-je.

-Ton accoutrement n'est pas commun. Sourit Ezio.

Il me tend la main pour que je me relève. Je l'attrape.

-Qui es-tu ? me demande Mario. Et d'où viens-tu ?

-Je m'appelle Maelys et pour être honnête je ne sais pas comment je suis arrivé là.

-Alors d'où viens-tu ? Insiste Ezio.

-Hum, vous ne me croirez pas. Dis-je.

Son regard est insistant.

-Je viens de faire la connaissance d'une sorte de dieu, je suis prêt à croire n'importe quoi.

-Je suis né en 1997… Dans le… Futur ?

Oui je suis née en 1997 dans mon présent mais leur futur. Ouai même moi j'ai du mal à y croire. Mario avait l'air de se décomposer en entendant mes paroles. Mais lorsqu'on entendit de l'agitation plus loin il reprit vite ses esprits.

-On verra ça plus tard.

On se hâta de sortir pour rejoindre une sorte d'église. Il y avait des dizaines de personne à l'intérieur, ils nous fixaient tous nous insultant de tous les noms. J'aurai bien aimé qu'on soit plus discret surtout vu ma « différence ». On arrive à une grande porte que Mario ouvre en poussant de toutes ses forces. Et la surprise fut grande, une dizaine de gardes nous attendaient, tous armé jusqu'aux dents.

-Fait chier. Lâchais-je.

-Maelys reste en retrait ! me crie Ezio.

Comme convenue je me cache derrière un mur à quelque mettre du combat. J'observe la scène, Ezio embroche un à un ses ennemies et Mario de même. Mario si je me souviens bien est l'oncle d'Ezio. Les gardes tombent à vue d'œil, soudain je sens une présence derrière moi. Je n'ai pas le temps de me retourner qu'une main se pose sur ma bouche et une lame frôle mon cou. Faut que je garde mon calme. Je fais un coup de coude dans le ventre de mon agresseur. Il recule et lâche sa prise. Je me retourne esquive un coup qui voulut m'assener dans le vide et je plante enfin ma lame dans sa gorge. Le sang sort de sa bouche. Je déglutis et rétracte ma lame. Le garde s'effondre et après quelque spasme, mourut enfin. Je recule, dégouté par la scène. A force de marcher en arrière je heurt quelqu'un.

-Tu t'es bien défendus Maelys. Me félicite Ezio.

Ouai je me suis bien battue. Mais j'aurai préféré ne pas avoir à le tuer. Je déteste ça, du plus loin que je me souvienne la première personne que j'ai eu a tué c'était quand j'étais petite. Mais le moment n'est pas aux souvenirs d'enfance.

-Il faut qu'on parte ! crie Mario.

Ezio et moi le suivons, les deux hommes commencent à grimper le long d'un mur. Je me prépare à prendre mon élan et saute mais lorsque je tente de garder prise à la brique mes doigts lâchent. Je suis épuisé et incapable de monter. Le problème est que les garçons ne m'ont pas attendue. J'entame donc une course effréné dans les rues du Vatican en essayant de ne pas perdre de vu mes deux compagnons. Je ne sens plus mes jambes, et mes pieds me font un mal de chien. Enfin ils s'arrêtent et saute du toit pour me rejoindre. Ezio met une main sur mon épaule et me demande pourquoi je n'ai pas grimpé. Pourquoi ? Ba c'est pourtant clair : je viens de me faire téléporter dans le passé, après j'ai monté un mur de trois mètre au moins et pour encore plus de fun j'ai tué quelqu'un ! Enfin je me suis contenté de lui répondre que j'étais fatiguée. Il me sourit pour me rassurer.

-C'est pas tous mais on ne va pas pouvoir rester ici. Dit Mario. Il faut retourner à Monteriggioni Ezio !

-Vous prenez la Pomme ? Je m'enquis de demander.

-Hum oui, Ezio tu l'as ?

-Oui tiens prend la Mario ! Elle sera plus en sécurité en ta possession.

Il tend la Pomme à son oncle. Elle a intérêt d'être en sécurité ! J'en ai un peu besoin pour rentrer moi ! Monteriggioni n'est pas la porte à côté mais là-bas se trouve une bibliothèque où je trouverai les réponses à mes questions, si je suis dans le passé c'est qu'il y a une raison et je compte bien la trouver.

-Il faut nous trouver des chevaux. Propose Ezio.

On cherche alors une petite écurie qui pourrait nous vendre des chevaux. Après une demi-heure de recherche on trouve enfin deux chevaux à notre disposition. Ezio monte sur le premier et me fait signe de m'installer derrière lui. Je passe mon pied dans l'étrier et me hisse derrière lui. Mon dieu que ça fait du bien de s'assoir ! Bon une selle n'est pas de ce qui a de plus confortable mais bordel mes jambes en avait bien besoin. Ezio démarre au triple galop m'obligeant à m'agripper à sa taille. J'admire le paysage, les maisons défilent. Tout est si diffèrent de mon époque. Il n'y a pas d'immeuble moche partout, ni de pollution qui nous détruit les poumons. Non. Enfin on rejoint la campagne et on ralentit notre allure. La campagne est si belle et calme, les paysans coupent le blé à la main, aucun tracteur. Aucun pesticide, ici c'est encore la nature qui décide. Le bruit des sabots sur le sol me berce. Ezio et Mario discute de ce qu'il a vu avant que j'apparaisse au Vatican. Je finis par entendre mon nom mais je n'ai pas le courage de réagir, je m'endors petit à petit. Je finis par tomber sur l'épaule d'Ezio. Je le sens sursauter mais j'étais déjà trop endormi pour me redresser.

Me voilà, Maelys Miles, 15 ans, arrivée miraculeusement dans le passé au côté de mon ancêtre, Ezio Auditore. Une longue aventure m'attend surement avant de pouvoir rentrer à mon époque.


Et voilà ! J'espère que ce chapitre n'est pas trop long parce que les prochains risque de l'être voir plus xD. Bon comme vous pouvez le comprendre notre petite Maelys a bien un lien de parenté avec Desmond, mais lequel ? Vous le saurez dans peu de temps :P. Cette Fic' ne se passera pratiquement jamais dans le "présent", mais ça reste à voir ^^. Breeeef ! J'espère que ça vous aura plus et on se retrouve dans un prochain chapitre qui sortira d'ici un ou deux jours ;)