Disclaimer : The Borgias est l'oeuvre de Neil Jordan.
Résumé : Les bras de Cesare lui firent oublier l'importance de Sforza et des français qui marchaient sur Rome.
Note de l'auteur : Cette vignette est une réponse au défi n°9 de la page Facebook « Bibliothèque de fictions » . Les conditions imposées étaient : Cent mots minimum, insérer les mots «vaincre» et « flèche », ainsi que la phrase « Après tout ce temps, ils se retrouvaient enfin » en début ou en fin de texte.
Dans ses bras
- Le Seigneur est bon. Car cet enfant n'est pas de mon mari.
L'absence de reproches ou de remontrances de la part de Cesare soulagea Lucrezia d'un grand poids. L'espace d'un instant, elle s'en voulut d'avoir douté de lui. Son frère la comprenait toujours, il était sans doute le seul à la comprendre parfaitement, quand elle y réfléchissait. Son corps serré contre le sien, sentant sa chaleur, alors que la guerre frappait à la porte de Rome, que son époux bafoué allait certainement venir pour elle, elle se sentit plus en sécurité que dans n'importe quelle forteresse.
Cesare la protégerait.
Cesare serait là pour elle, pour son bébé.
Cesare l'aimait et il lui avait promis, celui qui se montrerait vil envers elle, il lui arracherait le cœur pour le lui offrir.
Ils pouvaient venir, Sforza, les français, les grandes familles. Entre vaincre et mourir, c'était vaincre qui allait orner l'avenir de la famille Borgia. Leurs ennemis n'avaient qu'à bien se tenir. Cesare était là et Cesare les sauverai tous, il la sauverait. Et toutes ces pensées paraissaient tellement triviales face à cette embrassade tendre et revigorante, protectrice, aimante.
Elle était à Rome.
Elle était rentrée à la maison.
Cesare était là.
Après tout ce temps, ils se retrouvaient enfin.
FIN
