OS écrit pendant la nuit du fof sur le thème "oral".

J'ai réussi à ne pas tomber dans la psycho (c'est vraiment passé à ça pourtant). Y a beaucoup trop de fanart de Vanitas sur Twitter donc j'ai envie d'écrire avec lui en ce moment (les gens sont tellement doués en dessin...)

Bonne lecture !


Eloquence

Xehanort a un don pour parler. Quand on manipule un maitre de la keyblade et des dizaines de personnes pour qu'elles vous rejoignent, il faut avoir un certain talent d'orateur. Le vieux sait manier les mots, les discours. Il sait réfléchir et exprimer ses pensées. Il sait dire de grandes choses, déclamer de grands projets avec de grandes périphrases.

Marluxia aussi sait parler. Des tirades poétiques, toujours centrées sur sa personne. Mais aussi des réflexions qui sèment le doute, qui mélangent le bien et le mal, qui floutent la frontière déjà pas bien nette.

Larxene, elle, c'est les insultes qu'elle manie. Des mots qui frappent, qui claquent, qui blessent. Qui électrisent les nerfs et rendent le sang chaud. Elle sait énerver la blonde, mettre dans tous ses états les autres. La meilleure défense c'est l'attaque comme on dit. Ses mots fusent avant qu'on ait pu penser aux siens.

Saix est maitre dans l'art de rester silencieux. Il regarde, juge, ne répond à rien. Ni aux provocations, ni aux questions, à rien. Il se content d'observer, de regarder avec cet air glacial dans les yeux. Il n'a pas besoin de mots, leur absence suffit.

Vanitas pour sa part, il essaie. Il se donne des grands airs comme Marluxia, avec des grandes phrases comme Xehanort, remplies de piques comme Larxene, sans répondre aux questions comme Saix. Vanitas, il essaie le sarcasme, le rire diabolique, les airs de grands méchants.

Mais les vrais sentiments, les vraies pensées, il ne sait pas faire. Pourtant il sait que les autres sont sincères.

Xehanort croient à ses discours. Marluxia aime se complimenter. Larxene est sérieuse dans ses répliques. Saix n'a vraiment rien à dire.

Mais Vanitas… Vanitas n'a jamais été bon à l'oral. Alors il fait semblant. C'est pour ça qu'on ne le comprend pas.