Disclaimer : Les personnages de twilight sont la propriété entière et exclusive de Stéphenie Meyer et je n'ai donc (malheureusement) par conséquent aucun droit sur eux, je les utilise simplement dans le but de vous divertir.
Note : Ceci est ma toute première fanfiction après des années a en lire, surtout n'hésiter pas à me donner votre avis, je pense surement publier une suite, la réaction d'Alice face a la lettre, ou des moments qu'ils auraient passer ensemble, j'attend vos avis! :) J'espère vraiment ne pas avoir laisser de fautes seulement si c'est le cas n'hésitez pas a me les signaler! Je ne sais pas comment cette histoire va rendre sur écran, je ne comprend pas très bien le mode de mise en page de fanfiction, donc si c'est trop "mastoc" dites le moi et j'essayerais d'arranger ça!
Pairing : Jasper/Alice
Letter to Alice
Je voudrais tout connaître de toi, apprendre par cœur les lignes de ton visage, le rythme de ton cœur, la couleur de tes yeux, tout, je voudrais tout connaître de toi.
Tes imperfections, ces petites choses de toi que tu n'aime pas, que moi j'aimerais, simplement parce qu'elles sont toi. Tes petits tics, tes habitudes, tout tes rituels, ce que tu mange le matin, le premier geste que tu fais en te levant. Si j'aimerais savoir tout ça, c'est parce que je suis amoureux de toi, je ne sais pas quand c'est arrivé, ni comment, mais je me suis égaré quelque part sur le chemin entre l'amitié et l'amour. J'ai pris un mauvais tournant, et je suis passée de celui d'ami, a celui d'amoureux, pendant que toi, eh bien je ne sais pas ou tu en es. J'ai bien trop peur pour te demander, je suis bien trop effrayer pour t'en parler, ne serais ce que pour y faire une allusion.
Je contrôle chacun de mes faits et gestes, je veille à ne pas regarder trop longtemps dans ta direction quand tout ce dont j'ai envie c'est de te contempler des heures durant. Tout ça, pour ne pas que tu soupçonne quoique ce soit, pour ne pas risquer cette amitié, qui compte pour moi, bien plus que tu ne peux te l'imaginer.
Je ne saurais dire moi-même ou j'en suis précisément, comment c'est arrivé, à quel moment ai-je pris le mauvais tournant ? Est-ce cette fois ou tu as pris ma main pour me guider à travers les couloirs de la fac ? Ou cette fois, ou tu m'as tendue la fin de ton muffin, simplement parce que tu a vu que je le lorgnais ? Quel genre de personne fait donc ça ? Tendre la fin de son gâteau préféré a un parfait inconnu, il n'y a bien que toi pour faire ça. Tu m'a juste tendue ce morceau de gâteau, comme s'il était normal pour toi de le faire, tu t'es assise a côté de moi, et a commencer à me parler de toi, a te présenter, simplement, comme ça. Je dois bien être resté sans voix cinq bonnes minutes, à fixer ce gâteau que j'avais machinalement récupéré dans ta main, comme s'il était ensorcelé, et toi, apparition soudaine et si inattendue. Puis quand la sonnerie a retentit, tu es partie comme tu étais arrivé, emportant avec toi ce doux sourire que tu arbore tout le temps, qui me réchauffe tant le cœur. Quelques jours plus tard, je suis arrivé vers toi avec un thé aux fleurs de cerisier, mon préféré, simplement parce que je sentais que tu n'étais pas le genre de filles à aimer le café. Je me suis assis avec toi sur les marches de la fac, et je t'ai tendue le gobelet, avec un simple sourire timide aux lèvres. Tu l'as pris, avec un énorme sourire, l'a sentie, et tes yeux se sont illuminés, tu as crié « fleurs de cerisiers » en me sautant au cou, me faisant sursauter ainsi que la moitié des personnes présentes a cet endroit au même moment. Je t'ai rendu ton étreinte sans réfléchir, et c'est en sentant sans réfléchir ton parfum, un mélange de lilas et de violette, qu'inconsciemment, j'ai commencé à t'aimer.
Nous nous sommes revus plusieurs fois, toujours a la fac, entre deux cours, lâchant des sourires au détour d'un couloir, avec un petit bonjour, parfois un signe timide de la main. Lors de ces rencontres impromptues, comme celles que nous avions régulièrement, sans les avoir prévues, a la bibliothèque, sur les marches, a la cantine, parfois même simplement au milieu d'un couloir, j'ai appris a te connaître petit a petit, et a t'apprécier de plus en plus. Moi qui pourtant ai toujours été du genre assez secret, peu enclin aux bavardages et autres actions sociales, je me suis surpris à t'en raconter plus sur ma vie que je n'en ai dis a quiconque. Nous ne nous sommes jamais vus en dehors, nous n'avons jamais échangé nos numéros, ni nos facebook, twitter, instagram ou autres. Nos rencontres a la fac nous suffisait, nous n'avions pas besoin de plus, et je pense que nous aimions pouvoir nous voir ainsi, de façon impromptue, sans avoir rien à prévoir, sans avoir à réfléchir. Cela était des petits moments de fraicheur dans notre quotidien surchargé de devoir, de cours, de petits boulots visant à payer nos loyers respectifs.
Un semestre a passé ainsi, et nous voila déjà aux vacances d'été, nous avons tous deux finis nos études, et nous allons donc bientôt devoir chercher du travail, quitter les bancs de la fac, et se retrouver dans la vie active. Pourquoi ne nous sommes nous pas rencontrés avant ? Je n'ai eu que si peu de temps avec toi, j'aurais voulu tellement plus de temps avec toi, plus de sourires en coin, de fou rire dans les couloirs, de câlins impromptus. Mes sentiments me poussent à croire que je suis celui qui doit faire le pas de proposer de se revoir, en dehors de cette fac, puisque nous n'y serons plus désormais. Je ne sais pas si mes sentiments sont partagés, si tu ressens ne serais ce que le quart de ce que je ressens pour toi, mais je sais que je t'aime, comme une amie d'abord, et bien plus que ça, tellement plus. Je veux juste savoir, à défaut de connaître tes sentiments, si tu accepterais de me revoir, en dehors des couloirs austères, en dehors de cette cantine bruyante, en dehors de cette bibliothèque ou nous devions murmurer le plus bas possible pour ne déranger personne. Je ne demande rien de plus que ton amitié, et je n'aborderais jamais en face ces sentiments qui sont les miens, toutefois sache que si tu ressens la même chose que moi et est prête à m'offrir plus que ton amitié, je suis prêt a l'accepter.
Je ne suis pas le genre a fuir devant mes sentiments, a prendre la poudre d'escampette quand les choses deviennent trop compliqués a mon goût, j'assume toujours ce que je ressens, je ne voyais simplement pas l'utilité de le faire avant. C'est en parlant de nos dernières journées de cours respectives que j'ai compris, quand j'ai ressentis cette effroyable douleur, comme si on me déchirait le cœur. L'idée de ne plus jamais te revoir, te parler, me semblait insupportable, et c'est la, que j'ai compris que j'étais amoureux de toi. Je ne te forcerais jamais la main, et si tu souhaite que nous en restions pour toujours au stade de l'amitié, cela me va, je serais l'ami qu'il te faut, l'épaule pour pleurer que tu n'as jamais encore demandé, ces bras dans lesquels tu te jeté à chaque fois que tu me voyais te seront toujours ouverts, tout comme mon cœur. Si tu me donne la chance de te donner plus que mon amitié, je te promets de bien te traiter, je ne serais jamais celui qui te fera du mal. Je ne peux te promettre des millions de choses insensés, juste celle la, jamais je ne voudrais te faire du mal, et je m'assurerais de faire tout ce qui est en mon pouvoir, pour que plus jamais tu ne souffre d'amour. Maintenant que tu as finis de lire cette lettre, je t'attends la ou tout a commencé, sur les marches de la fac, que nous allons quitter demain, pour toujours. Je te laisse le soin de m'annoncer à ta façon ce que tu souhaite, je te fais confiance, je sais que tu sauras trouver les gestes ou les mots qu'il faut pour m'exprimer ce que tu ressens.
Pour la première et je n'espère pas la dernière fois, je te le dis, je t'aime mon Alice
Jasper
