Bonjour tout le monde!
Je reviens après des mois et des mois avec une traduction de Signs de FancifulRivers ( que je remercie de m'avoir laissé traduire son OS). Hum... Alors comment dire? C'est ma première traduction et elle n'est pas forcément bonne, voire mauvaise. Donc pour ceux/celles qui ont lu/vont lire la version originale, n'hésitez pas à me laisser une review ou à carrément m'envoyer un PM pour me dire ce qui ne va pas, pour que je puisse corriger les (très) éventuelles fautes.
Malgré tout, j'espère que vous aimerez cet OS autant que je l'ai aimé.
Disclaimer: Rien ne m'appartient, les personnages et l'univers sont à JK Rowling et l'histoire est à FancifulRivers.
Elle vit dans un monde de silence et de sons dépourvus de sens.
L'entremêlement des lèvres, des langues et des dents en face d'elle est mystère qu'elle ne veut pas résoudre. Les Guérisseurs essayent d'exprimer leurs exigences autrement, mais Luna s'en fiche. Elle a son écriture, créant du désordre sur ses pages, et elle a ses signes. Ses signes sont plus importants que lire sur les lèvres des autres, lèvres qui se tordent et se tortillent comme de petits vers.
Son père n'exige pas qu'elle lise sur ses lèvres. À la place, il apprend les signes, ses mains suivant maladroitement ses indices. Luna est patiente, comme l'était sa mère avant l'accident, et si parfois ses yeux sont humides après, elle peut rejeter la faute sur les Nargoles.
Lorsqu'elle entre à Poudlard, ses professeurs ne comprennent pas, mais ils sont gentils. Elle est envoyée à Serdaigle, et Flitwick lui donne un lit près de la porte.
Ses camarades ne comprennent pas vraiment, et ils sont cruels. Pas besoin de lire sur les lèvres pour comprendre la cruauté qui déforme leur visage, leur dégoût pour la blondinette, la clocharde toute maigre de première année avec l'appareil auditif violet brillant ( qu'elle éteint toujours «accidentellement») et les mains qui bougent comme des oiseaux descendant en piqué. Elle est différente et les gens n'aiment pas la différence.
Il se passe une moitié d'année avant que quelqu'un ne s'approche d'elle, lui faisant passer un mot sur ses signes. «Comment tu fais ça?», demande Ginny Weasley avec ses yeux marrons et sincères, hantés pas de fantômes que Luna ne comprend pas. C'est dur de lui apprendre seulement avec ses mains et des mots griffonnés à la hâte, mais elle se débrouille et lui apprend «Comment vas-tu?» et «Je m'appelle...». Elle lui apprend les noms de ses tours en langue des signes, regarde comment, quelques fois, même sans un coup de baguette magique, qu'elle oublie la plupart du temps dans sa poche, ils peuvent se réaliser quand même.
«Merci», signe Ginny, de ses doigts maladroits, mais sincèrement, et Luna sourit, étourdie.
«Je t'en prie», dit-elle à voix haute, sa voix un peu trop forte, sa prononciation un peu trop bouche bée. Ginny l'étreint avant qu'elle ne s'en rende compte, et s'en va, semblant plus joyeuse qu'elle ne l'a été toute l'année. Ce n'est qu'à l'été que Luna découvre ce qui est arrivé à Ginny, et elle se demande si Vous-Savez-Qui comprend le langage des signes maintenant, mais elle en doute.
Il ne pourra jamais comprendre le pouvoir derrière les signes, la liberté inhérente à quelques mouvements fluides.
Lorsque Luna retourne à l'école l'année suivante, Ginny apparaît dans son compartiment, et elle n'est pas seule.
«-Tu peux nous apprendre? Demande Ginny, son écriture formant des boucles en travers de la page, et Luna sourit.
-Oui, signe Luna en retour, ses boucles d'oreilles radis se balançant.»
