Hello ! Voici une nouvelle fic', qui devrait être plus longue que les autres. Si je n'abandonne pas en chemin (j'espère).
Le titre provient de la chanson « Start again » de Red. Je vous conseille de l'écouter, elle est toute mignonne. Les paroles vous apparaîtront plus pertinentes pour la fin ;)
Bonne lecture !
Prologue
Alentours, OK.
Silence, OK.
Périmètre sûr.
Sam expira. Super mission, rien de tel pour se changer les idées. Elle était avec SG1 au complet, dans un vieux bâtiment délabré, sur une planète sans forme de vie évoluée. Presque sans forme de vie tout court, à vrai dire.
Seul le monde des insectes semblait préservé. Particulièrement celui des cloportes, des araignées et des termites. Cet endroit était sûrement leur havre de paix. L'eldorado de la poussière.
Daniel les y avait entraînés, trouvant les coordonnées sur une tablette archaïque ramenée par SG4. Merci à eux… apparemment, la civilisation y ayant vécu avait hérité de quelques savoirs des Anciens. De quoi les faire tous trépigner de joie, c'en était affligeant. En temps normal, elle aurait été aussi enthousiaste que les autres, voire davantage. Seulement aujourd'hui elle trouvait cela insipide.
Le MALP leur avait émis des données sur une atmosphère viable, bien que lourdement chargée en hydrogène et magnétiquement plus puissante que sur terre. Rien de vraiment alarmant, mais entre l'humidité, l'odeur de renfermé de l'endroit et son mal de crâne dû à une mauvaise nuit, Sam se sentait un peu à cran.
Elle aurait préféré se retrouver face à quelques vilains jaffas, ça au moins c'était du sport. Mais bon, depuis que les goa'ulds n'étaient plus une menace, ce n'était plus que les souvenirs d'une belle époque. Se faire séquestrer toutes les deux missions, torturer une fois de temps à autre, prendre comme hôte, et surtout écouter les palabres narcissiques de moult faux dieux… ouais OK, ça ne lui manquait peut-être pas tant que cela.
« Hey Sam ! Alors, vous faîtes une tête d'enterrement, vous n'avez rien trouvé d'intéressant ?
- Juste des tarentules aussi grosses que celles qui vivent dans votre bureau Cam » soupira Sam en secouant la tête. L'exubérance de l'autre colonel de l'équipe était habituellement ce qu'elle aimait le plus chez lui, entre autre. Pourtant pour l'heure, l'humeur n'étant pas au rendez-vous, elle trouvait cela agaçant.
- De mauvais poil ? OK OK » abdiqua Mitchell en faisant un signe apaisant des deux mains, comprenant qu'elle n'était pas de tempérament léger. Pourtant rien sur cette planète ne méritait de gravité, mais après tout il avait bien remarqué que son amie était à côté de ses pompes depuis son arrivée à la base ce matin. « Vous n'avez trouvé aucune menace ?
- Pas la moindre.
- Alors rejoignons Daniel et Vala dans la salle principale. Avec un peu de chance ces deux-là s'entre-tueront devant nous, nous offrant enfin l'animation qui manque cruellement dans cet endroit. »
Sam émit un petit rire qui fit chaud au cœur de Cameron. Certes c'était bien loin de celui que répandait Carter habituellement, celui qui était épanoui et disséminait la bonne humeur. Mais c'était un bon début.
Le trajet se fit dans un silence inhabituel, Mitchell ignorant quoi dire en présence de sa coéquipière aujourd'hui si stoïque, si froide, si… ailleurs. S'il avait été un petit garçon, il aurait été de ceux qui auraient donné une sucette à leur grande sœur pour la faire sourire après un chagrin qu'ils ne comprenaient pas. Mais il n'avait plus l'âge de se balader avec des sucettes plein les poches, hélas.
La zone où ils avaient émergé en sortant du vortex était une sorte de complexe comportant trois bâtiments reliés par des couloirs numérotés à l'aide de codes couleurs dont ils n'avaient pas saisis la signification pour l'instant.
Le bâtiment principal, où se trouvaient Daniel et Vala, était sans conteste un immense entrepôt rempli d'appareils, babioles, et autres antiquités. L'archéologue ignorait sa partenaire tandis qu'il dépoussiérait un ancien tome, laissant Vala pester, assise les jambes croisées sur une table.
« Alors les amoureux, ça avance ? » Lança Mitchell d'un ton des plus jovial.
- Ça non, Daniel ne veut pas reconnaître que je suis plus captivante que ces vieilleries sans valeur.
- Vala ! » réprimanda ce dernier. Avant de reprendre à l'intention des deux colonels. « Vous avez trouvé quelque chose ?
- Cet endroit est aussi vide que le frigo du Général O'neill » plaisanta Cameron. Après tout, cela lui avait semblé approprié vu que ses amis se moquaient souvent de l'aptitude de celui-ci pour confectionner des repas sains.
Pourtant, cela tomba à plat. Et une soudaine tension à couper au couteau provenant de sa droite manqua de le plaquer au sol. Surprenant le regard inquisiteur que Daniel posait sur Sam, lui aussi percevant sans le moindre doute le malaise, Mitchell comprit qu'il était de trop et entraîna Vala dans une joute verbale en se dirigeant vers un vieux panneau dont les moisissures lui rappelait, arguait-il, sa buanderie. Exagérant le fait que l'extraterrestre était loin d'être une virtuose du ménage.
Daniel apprécia la manœuvre. Comme quoi le colonel pouvait être fin. Quelquefois. Assez rarement à vrai dire. Il s'approcha de Sam, laquelle trifouillait un tiroir pour la forme. Vaine tentative pour ne pas se faire cuisiner.
« Jack m'a appelé ce matin » commença-t-il pour juger de sa réaction.
- Ah ? » répondit vaguement Sam, simulant être absorbée par ses recherches. Ce qui était futile, vu que ce tiroir était quasiment vide hormis des accessoires de papeterie érodés par le temps.
- Il voulait savoir si vous étiez bien rentrée à la base.
- Pourquoi cela n'aurait pas été le cas ?
- Parce qu'il a dit que vous aviez quitté son appartement bien plus tôt que l'heure prévue pour votre vol de retour à Colorado, que vous n'avez d'ailleurs pas pris.
- Et il pensait quoi ? Que j'allais me perdre dans les rues de Washington sans sa brillante assistance ?
- Non Sam… » murmura l'archéologue, peiné par sa véhémence. Il détestait prendre part à une discorde entre ses deux amis, qu'il aimait autant l'un que l'autre. « Il s'inquiétait, tout simplement. Il m'a dit que vous ne preniez pas ses appels.
- Honnêtement Daniel, je m'en contrefiche » asséna Sam d'une voix ferme, lui signifiant que la discussion était close. Comme si le fait qu'elle se redresse complètement pour disparaître de la pièce sans se retourner ne rendait pas le message assez clair.
Carter avança énergiquement dans ce labyrinthe de meubles propre à l'entrepôt. Elle ne se sentait plus d'attaque pour soutenir le regard de son équipe maintenant que Daniel lui avait ramené le sujet ''Jack O'neill'' sous le feu des projecteurs.
Elle ne se rappelait que trop bien des événements des jours derniers. Elle avait profité de ses congés entre deux missions pour se rendre à Washington rejoindre Jack, avec qui elle entretenait une liaison depuis un an. Lorsque son père les avait quitté.
Elle se rappelait de Jack lui promettant d'être toujours là pour elle. Et il l'avait été, si l'on ôtait le ''toujours''. Plus encore lorsqu'elle avait rompu avec Pete et l'avait rejoint chez lui un soir de pluie pour lui demander davantage, pour lui demander d'être toujours avec elle.
Silencieuse, elle s'était tenue sur le pas de sa porte, se dandinant d'un pied à l'autre. C'était une de ces nuits chaudes où le ciel avait subitement été obscurci par un orage à la pluie aussi torrentielle qu'éphémère.
« Carter ? » Jack avait paru soucieux de la retrouver devant chez lui en rentrant du SGC. Muette et trempée.
- Vous m'avez dit... Vous m'aviez dit que vous me soutiendriez toujours…
- Toujours Colonel » avait-il affirmé, un sourire doux-amer inscrit sur les lèvres. « De quoi avez-vous besoin ?
- De vous Jack. »
La voix de Sam n'avait été qu'un murmure emporté par le vent. Il s'était figé, terrifié de comprendre. Ou d'avoir mal compris, c'était dur à dire. Puis il avait fait un pas, indécis. S'arrêtant à la limite de son espace vital.
« Votre... Fiancé ?
- Je suis aussi libre que le vent... » Avait-elle répondu en écartant les bras pour se fondre dans l'élément. « Ou bien ne l'ai-je jamais vraiment été. »
Jack avait alors affiché un sourire hésitant, comme s'il craignait qu'elle ne soit qu'une girouette qui s'éloignerait de lui à la moindre brise, soufflée telle une chimère.
Puis il avait porté la main à sa joue et l'avait caressée, laissant la jeune femme pantelante. La tension due à la montée d'adrénaline suscitée par sa déclaration voilée l'avait lâchée d'un coup. Ou peut-être était-ce d'être touchée de façon si intime par lui.
Elle avait eu froid en l'attendant dans un état second et s'en était rendu pleinement compte lorsqu'elle avait senti le contact brûlant de ses doigts.
Il s'était penché et l'avait embrassée délicatement sur la tempe, sa main glissant de sa joue à son épaule en un délicieux frôlement, son pouce se mettant à y dessiner des arabesques. Si proche qu'elle pouvait sentir son souffle courant dans ses cheveux.
Avec lenteur, la mettant au défi de le repousser, il avait incliné sa tête de manière à poser ses lèvres sur les siennes. Pourtant quand elle avait crispé ses doigts tremblant sur le devant de son t-shirt, il l'avait attirée de façon bien plus rude d'une main au creux des reins, de manière à ce que leurs corps se rejoignent.
Enfin.
Le grognement rauque qu'elle avait émit le confortant dans la justesse de ce qui se produisait.
Lui octroyant toute l'assurance d'un jeune paon. Disparu l'homme rendu presque timide par sa présence en tant que femme et non militaire. Il avait affiché un sourire de vainqueur, purement heureux lorsqu'elle s'était écartée, chamboulée.
« C'est un oui ? » Avait-elle demandé, pleine de malice, amusée de cette fierté reflétée par le visage de son supérieur.
- Je dirai même que c'est une promesse Sam. » Et elle avait adoré l'intonation tendre qu'il avait adopté pour son prénom.
Ouais, peut-être avait-ce été là l'erreur. L'année qui s'était écoulée avait été des plus merveilleuses. Malgré la distance, ils se retrouvaient en moyenne trois fois par mois, et il avait autant d'affaires de rechange chez elle qu'elle en avait chez lui. C'était plus pratique.
Le reste du temps, ils se téléphonaient. Aucun des deux n'avait jamais été très doué pour exprimer ses sentiments, mais ces petits intermèdes leurs permettaient de plaisanter et d'entretenir leur complicité. Flirtant parfois outrageusement mais avec humour, plutôt que de prononcer des mots aux consonances fortes avec gravité. Ils étaient ainsi, et ils avaient été biens.
Pourtant trois jours plus tôt, lorsqu'elle était revenue de cette mission éreintante sur un monde converti par les Oris, les choses n'avaient pas semblé être au beau fixe. Jack avait paru soucieux, distant. Lorsqu'elle l'avait questionné, il avait prétendu qu'elle se faisait des idées.
Et la nuit dans ses bras, elle l'avait cru aussi, tandis qu'il la serrait fort contre lui et enfouissait sa tête dans ses cheveux. C'était probablement la politique qui le préoccupait, s'était-elle dit. Mais en journée, il avait à nouveau été inattentif et réservé. Le regard fuyant.
Il avait clairement un problème avec elle. C'était à elle qu'il parlait à peine, avait-elle saisit lorsqu'il avait pris un appel de Landry, plaisantant avec son ami comme à l'accoutumée.
La veille, elle avait craqué, le confrontant encore sur cela. Jack s'était renfermé davantage, ce qui avait le don de la mettre hors d'elle. Ils étaient un couple, oui ou non ? C'était limite si elle ne s'était pas précipitée dans un avion sans même être passée par la case vestiaire tellement elle s'était dépêchée de le rejoindre, tout ça pour qu'il fasse la gueule durant tout leur temps ensemble. À croire qu'elle le contrariait. C'est alors que la phrase fatidique avait été dite.
« Tout était tellement plus sain lorsque j'étais avec Sarah »
Cette phrase l'avait profondément choquée. Elle avait eu le temps de voir une étrange lueur briller au fond des yeux de son amant, mais elle avait tourné les talons trop vite pour bien la saisir. Et, ô dieu, qu'est-ce que cela lui avait été égal sur l'instant.
Elle avait eu tellement mal. Merde, elle avait actuellement tellement mal. Quel genre d'homme vous balance que son ex était plus « saine » pour lui, et s'étonnait ensuite qu'elle filtre tous ses appels. Crétin.
Sam avait quitté son appartement sans rien dire, attrapant sa veste et dévalant les escaliers rapidement pour rejoindre la rue en un temps record à faire pâlir d'envie bon nombre d'athlètes. Elle l'avait entendu l'appeler lorsqu'elle était presque en bas, mais l'avait ignoré sans le moindre remord.
L'air frais de Washington lui avait fouetté le visage, contrastant tellement avec celui de Colorado Springs. Elle s'était fondue dans la foule, ne ralentissant le pas que plusieurs centaines de mètres plus loin.
L'essentiel de ses affaires était dans ses poches : clefs, porte-feuille et portable. Le reste n'avait pas d'importance, ils pouvaient rester chez Jack ad eternam. Pour ce qu'elle en savait, il pouvait même les brûler, cela ne la ferait pas bouger pour les récupérer.
Sam avait déambulé sans but précis avant d'apercevoir une bouche de métro et de la rejoindre pour rallier l'aéroport. Après tout, elle s'était dit qu'elle pourrait peut-être y trouver une place pour le prochain vol en direction de Colorado. Elle n'avait plus vraiment eu envie de prendre un jet de l'armée.
Elle avait payé son ticket au prix fort, mais ce n'était pas comme si elle avait énormément d'autres dépenses, l'armée la prenant en charge 75 % du temps, à la base ou en mission. Et durant le temps de vol, elle avait eu tout le loisir de ruminer. Son voisin de siège n'avait pas osé piper mot du trajet, sentant son aura sombre et glaciale lui geler l'épine dorsale.
Sam donna un coup de pied rageur dans un objet au sol, récoltant une vive douleur au gros orteils. Stupide objet, stupide planète, et stupide stupide gars. Lamentable, Carter, songea-t-elle à se cacher ainsi. Décidant alors de retourner sur ses pas, elle rejoint son équipe dont les éclats de voix lui parvenaient déjà à plus de cinquante mètres.
« Non Vala, ce n'est pas une douche.
- Hé mais lâchez-moi !
- Tout ça parce que vous n'osez pas en prendre une avec moi Daniel. »
Amusée, Sam apparue dans l'embrasure de la porte pour apercevoir Vala tentant de traîner Daniel sous une espèce de dôme avec baquet, accompagné des moqueries de Mitchell. Décidant de profiter du spectacle elle aussi, elle s'assied sur un curieux fauteuil qui traînait non loin.
Le grincement qu'il émit fit se tourner les têtes de ses amis vers elle, tandis qu'elle grimaçait de sa maladresse. Val lâcha aussitôt l'archéologue pour se précipiter pleine d'exubérance auprès de Sam.
« Vous êtes revenue ? Les hommes n'y comprennent rien à rien Sam !
- C'est souvent le cas Vala…
- Ho ho, vous parlez d'expérience ou je ne m'y connais pas » commenta la pirate interstellaire, le sourire de celle avide de ragots relevant le coin de ses lèvres. Elle posa une main nonchalante sur ce qu'elle avait considéré comme une simple table d'appoint, seulement le symbole gravé au centre auquel elle n'avait pas prêté garde à cause de la poussière s'enfonça. Déclenchant une intense lueur qui effaça instantanément son sourire.
Cette lumière ne dura qu'un bref instant et la pièce tangua sous ses yeux. Elle n'avait bizarrement pas été aveuglée malgré l'intensité de la chose, pourtant elle avait eu comme l'impression que l'image subissait une distorsion. Mais bon, tout était en ordre, pas vrai ?
« Sam ? »
Noir.
Elle avait les yeux grands ouverts pourtant, mais cette lumière si… compacte -il n'y avait pas d'autres mots lui venant à l'esprit pour la décrire- l'empêchait de discerner quoi que ce soit dans cette obscurité. Elle n'avait mal nul part, ça déjà était un bon début. Elle était allongé sur quelque chose de moelleux, l'avait-on ramenée à la base ?
Se figeant le temps que ses yeux s'habituent au manque de luminosité, Sam entendit une voix qu'elle aurait cru ne jamais entendre à nouveau. Cette voix féminine surgie des méandres de ses souvenirs n'était définitivement pas vraisemblable…
Se relevant brusquement, Sam comprit à quel point tout était anormal. Parce ses cheveux étaient assez longs pour chatouiller la peau de ses bras nus, alors qu'elle aurait dû porter sa veste de treillis. Et parce qu'elle avait probablement treize ans ou moins. Autrement, elle n'aurait pas pu entendre sa mère discuter avec Marc dans la chambre voisine.
À peine deux minutes plus tôt, l'exubérante Vala papillonnait auprès d'elle. Et maintenant, Sam était à fouiller le tiroir de son propre bureau d'enfant à la recherche d'un agenda qu'elle savait être là. Elle avait toujours consciencieusement barré les jours écoulés sur le calendrier imprimé en fin de carnet, et ce jusqu'au décès de sa mère après lequel le nombre de jour restant avant le début des vacances n'avait plus été qu'une chose sans intérêt.
Frénétique, elle arracha à moitié les pages en les tournant. Le 26 novembre 1981, quatre jours avant la mort de sa mère.
Rien n'avait de sens. Soit l'intense lueur bleue la faisait halluciner, soit elle l'avait renvoyée dans le passé. Après tout, ils en avaient vécu des choses folles après neuf années aux SGC. Et les voyages temporels étaient une réalité établie.
Seulement, les deux dernières fois, ils étaient restés eux-mêmes… Ils n'avaient pas rajeunis pour reprendre le cours de leur vie à l'instant passé. Il allait falloir qu'elle creuse sérieusement tout cela. Pourquoi cette date ?
Mais avant, elle avait quatre jours. Quatre jours pour changer son existence. Elle avait l'opportunité de sauver sa mère, et elle aurait été folle de ne pas la saisir.
Alors, et vous, que recommenceriez-vous si vous étiez Sam ? C'est quelque chose auquel j'ai pas mal réfléchi en projetant cette histoire.
A bientôt.
