N/A: Donc voici la nouvelle fic sur CatCF (si ça continue, je vais remplir toute la page française avec Mrs Wonka! XD) bon, je sais pas si ça va faire un carton comme mes deux fics précédentes, mais bon, c'est juste un essai, c'est à vous de juger Celle là, sera plus longue à poster, car je dois m'occuper de l'autre et donc, la patience sera de mise pour espérer voir la suite se perpétuer voilà, bonne lecture!
Chocolat blanc.
Chapitre 1 : Le portrait.
Pas moyen de sortir de chez soi, sans être frappé par le blanc qui tapissait les rues de la ville. La neige tombait tout le temps. Même en été, la glace éternelle persistait comme si elle avait la rage de vivre.
Aujourd'hui, elle avait été remplacée par un blizzard glacial. Personne ne se s'attardait dehors, et les quelques aventuriers se pressaient pour gagner un coin de chaleur, que se soit dans leur maison, ou dans un quelconque bar. Le silence était percé par le souffle glacé du vent, qui balayait les traces des passants. Il ne fallait point se perdre dans ces cas là…
La grande chocolaterie était toujours là, se dressant contre le froid. Ses hautes cheminées, déversant l'odeur du chocolat, ne suffisaient pourtant pas à raviver les cœurs les plus endurcis.
Le jeune Charlie Bucket, avait appris à vivre dans ce froid hivernal depuis sa plus tendre enfance. Il vivait auparavant dans les courants d'air et dans la misère. Mais le concours des Tickets d'or, organisé par Willy Wonka, le sauva de cette vie. Maintenant, avec ses parents et ses grands parents, il vivait au cœur même de la grande chocolaterie. Dans le jardin de bonbons précisément ! Il avait gagné une chocolaterie et aidait Willy Wonka dans son travail.
Ce matin, ils étaient dans la salle aux inventions. Ils discutaient sur le projet de créer de nouvelles friandises.
"Ça fait des jours que je n'ai pas inventer de nouveaux bonbons !"
"Il faut de le patience Monsieur Wonka !"
"Ah mon petit Charlie ! Je ne cesse de me triturer les méninges et je ne trouve rien !Quelle heure est-il ?"
"Il est presque midi, il vaut mieux descendre où Maman, va nous faire une crise !"
"Très bien, allons y !"
Ils prirent le grand ascenseur de verre et descendirent dans le jardin. L'on sentait une agréable odeur de viande. Le déjeuner devait être prêt.
"Ah juste à l'heure les garçons ! "Fit Helen, la mère de Charlie.
Les grands parents sortirent de leur grand lit et se mirent à table. Willy entre Grand-mère Joséphine et Grand-mère Georgina et Charlie entre son père et Grand père Joe.
"Charlie ! Cet après-midi, je souhaiterais que tu aides ton père a fouiller le grenier ! Il y a des années qu'il n'a pas été rangé !"
"Mais Maman ! Je dois aider Willy !"
"Et bien, est-ce que Willy est d'accord pour laisser Charlie, nettoyer le grenier ? "Rétorqua Helen en fronçant les sourcils.
"Ah euh…Oui c'est une bonne idée !"
Charlie lança un regard noir à Willy qui lui répondit par une moue de reproche.
Pendant que Helen et les deux grands-mères faisaient la vaisselle, Charlie et son père était en entrain de nettoyer le grenier. Les cartons et autres souvenirs anciens, étaient maculés de poussière et de toiles d'araignée. Puis Charlie fut curieusement attiré par une malle, qui devait être aussi vieille que les toiles d'araignée qui la recouvraient. Il utilisa un torchon pour la nettoyer, puis jeta un œil au vieux cadenas qui bloquait l'ouverture. Il était fortement usé et il sauta à l'aide d'un pied-de-biche. Le petit garçon l'ouvrit, impatient de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur. A sa grande déception, c'était un tableau ovale, enveloppé dans un carton protecteur. Charlie le retira et regarda le tableau. Sa reliure était en or véritable ! C'était le portrait d'une femme. Mais quelle femme ! Elle avait la peau encore plus pâle que celle de Willy, blanche comme la neige. Elle avait un cou d'une longueur impensable, au moins plus de 20 cm de longueur !Qu'importe ce détail insolite, la femme était très belle. Elle avait de longs cheveux noirs, où des mèches or venaient tomber en cascade sur ses épaules blanches. Ses yeux noisette étaient fins et étirés en amende et bien maquillés.
"Papa ! Viens voir ce que j'ai trouvé ! Qui c'est ?"
Noah, son père, le lui prit pour l'analyser consciencieusement et la mémoire lui revint :
"Ah ! C'est le portrait d'une duchesse russe ! C'était…Elme Yudeski !"
"Je peux le garder ?"
"Euh, oui, pourquoi pas ! Ce tableau sera sûrement mieux dans ta chambre que dans ce coffre !"
Charlie descendit dans la salle à manger, tout excité. Willy lui demanda ce qu'il avait dans les mains et lui montra le tableau :
"C'est une duchesse de Russie !"
"Tu as vu le cou qu'elle a ?"
"Oui c'est bizarre !"
Helen s'approcha :
"Chéri ! Où te l'aies-tu procuré ?"
"Euh, c'était bien avant notre rencontre ! Je l'ai trouvé dans une brocante ! J'ai trouvé dommage qu'il finisse à la poubelle ! C'est une belle œuvre d'art !" Répondit son mari.
"Grand père ! Tu connais l'histoire de cette femme ? "Demanda Charlie à Joe.
"Non, mais Georges, en connaît pas mal je crois ! N'est ce pas ?"
"Et bien, cette femme était une grande duchesse en Russie….Et eut plusieurs filles. Et ce qui était bizarre, c'est qu'elles avaient toutes le cou de cette longueur ! Mais leur règne ne dura point, car il y eu bon nombre d'émeutes et tous les membres de la famille Yudeski furent assassinés, les uns après les autres…C'est une bien triste histoire que celle des Yudeski ! Une famille maudite disait-on !"
"Mais il n'y pas plus aucun membre de vivant ? "Demanda Willy.
"On dit que l'arrière petite fille est encore en vie, mais ce ne sont que des balivernes !"
"Peut-être est-elle encore en vie ! Moi j'y crois ! "Rétorqua Charlie.
La discussion cessa à ce sujet.
Le lendemain, Noah Bucket avait quitté la chocolaterie pour aller acheter le journal.
Il revint en furie, la paperasse à la main.
"Ecoutez ça, vous autres !"
Il lut un article à haute voix :
"Tentative d'assassinat à la cour de Russie. La princesse Irène Yudeski a échappé de peu à la mort ! Il s'agissait d'un homme d'une quarantaine d'années, qui a tiré sur la voiture de la jeune femme, en plein jour, dans les rues encombrées de Saint Petersbourg. Il fut arrêté sur le champ et livré à la police russe..."
Le silence se fit. Soudain Charlie poussa une exclamation :
"J'avais raison ! Je savais qu'elle était toujours vivante !"
"C'est absolument horrible ce qui lui arrive !" Fit Georgina.
"Certains gens sont tout bonnement atroce ! Cette pauvre femme est sans famille et échappe à un assassinat !"
Le seul qui ne vociférait pas des exclamations à tout va, était Willy. Il n'avait que faire de cette histoire. Cette femme, il ne la connaissait point.
Mais aurait-il pu se douter, que bientôt, cette même femme serait en route pour sa chocolaterie dans le plus grand secret ? Et n'était-ce qu'un simple hasard de trouver le portrait de la duchesse la veille de la tentative d'assassinat ? Personne ne pouvait savoir...
