Bonjour à tous ! Alors voilà, à force de lire vos fictions, j'ai décidé d'en faire une à mon tour. J'espère qu'elle vous plaira !
Sur ce bonne lecture !
Disclaimer : Twilight ainsi que tous les personnages de cette fiction appartiennent à Stephenie Meyer.
Désillusion à NYC
Chapter 1: This is it
Bella POV
- Swan ! Table n°4, et plus vite que ça s'il te plaît !
- Bella, où as-tu mis le torchon pour nettoyer le comptoir ?
- Hé, vous ! J'ai commandé un perrier il me semble et par définition, un perrier est de l'eau gazeuse, or il n'y a plus de bulles dans mon perrier donc ceci s'appelle de l'eau plate !
- J'ai mentionné un supplément de fromage dans mon American cheese !
Vous aussi vous plaignez la pauvre serveuse à qui l'on s'adresse ? Sachez que c'est moi, Isabella Swan, mais je préfère que l'on m'appelle Bella. Voici mon travail au Sixth Avenue Cafe, un restaurant branché de New York, je dirais trop même. Enfin, si vous êtes un peu masochistes et que vous aimez vous faire crier dessus à longueur de temps, c'est pour vous. Mais certainement pas pour moi. Et encore, avec la malchance qui me caractérise, il faut que l'on m'attribue les clients les plus gonflants pour ne pas dire autre chose. Autant vous dire que je suis assez énervée et que je ne suis pas loin de l'explosion. Tout en contenant ma colère, je me dirigeai vers la table n°4 avec mon plus beau sourire hypocrite.
- Qu'est ce qui vous ferait plaisir ?
- Que le service soit plus rapide ici ! Voyez-vous, je suis assez pressé et j'aimerais bien ne pas avoir à amener une tente de camping la prochaine fois que je viendrai déjeuner ! Et ça sera une salade césar !
A cet instant, l'explosion devint imminente.
- ECOUTEZ MOI UN PEU ESPECE DE….je vous apporte ça tout de suite, ajoutai-je docilement en croisant le regard furieux de Joe, mon patron.
Une fois arrivée au comptoir, je soufflai lourdement alors que Joe s'approcha dangereusement de moi.
- Swan, j'en ai plus qu'assez de tes écarts de conduite ! Pour une étudiante de Columbia, on ne peut pas dire que tu sois très disciplinée, chuchota-t-il entre ses dents. Je sais que certains clients sont des blaireaux mais n'oublie pas que le client est roi ici et je n'ai pas envie de faire de scandale. Alors garde ton self-control, mords toi la langue bien fort et RETOURNE A TON SERVICE ! ajouta-t-il en haussant subitement la voix, me faisant sursauter. Est-ce bien clair ?
- Aussi clair que de l'eau de source, marmonnai-je en me détournant.
- Bella, le torchon, nom de Dieu ! m'interpella Jessica, l'une de mes collègues.
- Je te promets que si je le trouve, je te bâillonne avec ! répondis-je hargneusement.
Je m'emparai de la fichue salade César posée sur le comptoir de l'autre crétin grisonnant tout en me faisant violence pour ne par cracher dedans et la posai subitement sur la table non sans lui offrir un sourire forcé.
- Autre chose, une boisson peut-être?
- Je voulais commander un soda mais j'ai peur qu'il ne se périme le temps que vous arriviez.
- Très bien, de toute façon, je ne vous le conseille pas, ça ne ferait qu'alimenter votre bedaine déjà volumineuse ! lui lançai-je sans pouvoir m'en empêcher.
Et sans lui avoir laissé le temps d'en placer une, je fis volte-face, fière de moi.
&&&
Une fois rentrée chez moi, je me dépêchai de poser mes clés et le courrier sur la table basse près de la porte d'entrée et d'enlever ma veste avant de m'affaler sur un fauteuil dans le salon. Si je n'avais pas autant eu besoin de ce job, j'aurais démissionné depuis longtemps. Or, il fallait bien que je paye le loyer, la nourriture. Maintenant que j'étais fraîchement diplômée de la Graduate School of Journalism de la Columbia University, je n'avais plus de bourse pour m'aider. Il fallait donc que je travaille, au moins jusqu'à ce que je trouve un stage. En effet, avant d'être embauchée officiellement en tant que journaliste, il fallait que j'effectue une période d'essai en tant que stagiaire dans une boîte.
Flash-back 3 mois plus tôt
- Au revoir à tous et bonne chance pour la suite ! Mlle Swan, pouvez-vous rester un instant je vous prie ? me demanda mon professeur.
Une fois la salle vidée de tout étudiant, monsieur Davis s'avança vers moi et posa une main paternelle sur mon épaule.
- Isabella, vous êtes l'une de nos meilleures étudiantes. Vous savez que vous devez effectuer un stage d'essai de cinq mois dans une boîte de journalisme et qu'une fois ce délai écoulé, le patron aura la possibilité de vous embaucher s'il est satisfait de votre travail ou en cas contraire, vous devrez chercher du boulot ailleurs ce qui est plus délicat. Quoi qu'il en soit, je me suis permis d'envoyer une lettre de recommandation aux deux plus grandes boîtes new-yorkaises : le New York Times et le New York Daily Paper. Pour le NY Daily Paper, le patron va changer d'ici votre stage mais le patron actuel m'a assuré qu'il prendrait la décision de vous engager comme stagiaire ou non. Cependant, c'est le futur patron qui décidera de vos capacités à travailler là-bas évidemment. Aviez-vous d'autres demandes de stage précises ?
A vrai dire je n'en croyais pas mes oreilles. J'allais peut-être effectuer un stage pour l'un de ces deux grands journaux que j'appréciais énormément. C'étais tout simplement inimaginable.
- Eh bien, je souhaitais postuler pour le Brooklyn Paper ou en dernier recours le Seattle Times. Pour être honnête je n'aurais jamais osé envoyer une demande à de si grands journaux. Je vous remercie infiniment monsieur.
- Mais je vous en prie, Isabella. Je crois en vous et vous avez tout à fait les capacités pour réussir. Pourquoi aller à Seattle pour ça alors qu'il y a mieux tout près? Vous êtes une étudiante sérieuse et je suis sûr que vous allez réussir mon enfant.
Je ne sais pas pourquoi mais je fus très touchée par ce petit discours. Même mon père ne m'avait jamais dit de telles choses. Il faut dire aussi que Charlie n'avait jamais été très doué pour exprimer ses sentiments. Il qualifiait ces déclarations de discours larmoyants mais je savais que sous ces allures de dur recommandées lorsqu'on est le shérif de Forks, c'était un tendre. Enfin, j'avais hérité de ce côté de sa personnalité si je puis dire, voilà pourquoi je ne savais pas trop quoi répondre à mon professeur.
- Merci monsieur, pour tout, me contentai-je de dire.
- Et tenez-moi au courant, Bella, me dit-il avec un sourire malicieux.
Je tiltai car c'était la première fois qu'il m'appelait Bella, pourtant faute est de ne pas lui avoir dit avant. Avec un sourire sincère que je lui rendis en acquiesçant, je quittai la salle de cours que je voyais pour la dernière fois.
Fin Flash-back
J'esquissai un sourire en repensant à cet épisode mais il disparut bien vite en me rappelant que je n'avais toujours pas eu de réponse. Je commençai à perdre espoir, après tout, le stage commençait dans deux semaines et ils m'auraient déjà donné la réponse si elle était positive, non ? De toute façon, j'avais été acceptée par le Seattle Times et le Brooklyn Paper, réponse qu'ils m'avaient envoyée il y a deux jours mais j'avoue que l'idée de travailler en tant que stagiaire pour l'un de ces deux grands journaux avait fait son chemin dans ma tête. J'avais d'ailleurs un penchant pour le NY Daily Paper, ce journal étant un peu moins connu que l'autre. Bizarre me direz-vous mais j'ai l'esprit plutôt contradictoire. Enfin pour l'instant, c'était plutôt fichu. Eh oui, que voulez-vous, à 22 ans, j'étais toujours aussi pessimiste qu'avant.
Afin de mettre fin à mes tergiversations aux allures torturées, je me levais afin d'aller prendre une douche. J'avais rendez-vous avec Angela, une amie de Columbia à 17h au Starbuck's du coin et autant vous dire que je n'étais pas très en avance. L'eau chaude détendit instantanément mes muscles et je restai sous la douche un long moment avant de me fustiger pour mon manque de ponctualité et de me hâter hors de la salle de bain non sans avoir failli glisser sur une flaque d'eau.
Une fois dans ma chambre, je m'habillais d'une petite robe noire (liens bientôt disponibles sur mon profil) et attachais mes cheveux en un chignon lâche. Je pris mon sac, mon foulard et mon petit gilet après avoir enfilé mes sandales et sortis de mon chez-moi acquis après la fin de mes études pour affronter la chaleur en ce mois d'août.
&&&
Lorsque je pénétrai dans le Starbuck's bondé, repérai immédiatement une jeune fille brune à lunettes assise à une table au fond du café. Je m'avançai vers elle en faisant comme si de rien n'était mais c'était sans compter son regard réprobateur.
- Salut Angela, fis-je innocemment une fois arivée à sa hauteur en sortant mon sourire le plus angélique.
- Bella-désespérante-Swan ! On avait dit rendez-vous à 17h et il est- regardant sa montre-17h20.
- Euh oui, je suis désolée Angie mais j'ai une excuse ! dis-je en réfléchissant à un mensonge plausible. J'étais, eh bien, ma douche a fuit et PSHHHH !!!
- PSHHH ?!
-Oui, la salle de bain était inondée !
- Ta douche est neuve, Bella !
- Euh, oui, bien vu… Et puis, il y avait beaucoup de circulation sur la route !
- Bella…Tu viens à pied ! T'habites juste à côté !
- Oui, mais justement, je trouvais injuste le fait de marcher plus vite que les pauvres voitures. C'est vrai, les gens paient l'essence, et tout le reste et se retrouvent bloqués dans les embouteillages alors que moi, j'utilise mes jambes gratuitement et je vais plus vite qu'eux ! Il y a un souci d'égalité alors j'ai décidé que je rétablirai l'ordre des choses et par solidarité, j'ai marché à la même allure que les voitures !
Je jetai un coup d'œil à Angela qui arborait un air blasé avant d'éclater de rire. Je me joignis à elle ensuite en me rendant compte de l'absurdité de mon argumentation.
- Tu m'aurais dit que tu étais mariée avec Brad Pitt, je t'aurais sûrement autant cru ! ajouta mon amie les larmes aux yeux.
- Ohhhhh ça va ! Et puis je te signale que je t'ai envoyé un sms !
- Oui Je serai en retard mais ne t'inquiètes pas, je contrôle la situation. Bella. Très explicite, miss je-ne-suis-pas-capable-d'arriver-sans-une-minute-de-retard !
- Pfff, on va pas en parler jusqu'à Noël ! Alors, tu as reçu ta lettre d'acceptation ?
- Oui, hier ! J'ai été engagée à travailler pour le NY Post !
- C'est génial, c'est ce que tu voulais ! m'exclamai-je.
- Exactement ! Et toi alors, des nouvelles de Daily Paper et NY Times ?
- Rien, nada ! Aussi vide que le cerveau de Jessica Stanley!
- C'est vrai que cette fille n'est pas très futée. Enfin, ne perds pas espoir, pour le stage, ils vont sûrement te contacter dans les jours à venir. Au pire, tu vas au Brooklyn Paper, c'est déjà pas mal ! Quant à Jessica, il n'y a plus d'espoir qu'elle ait un QI d'Einstein un jour, c'est grillé!
On éclata toutes les deux de rire et quand on se calma, je lui fis part de mes doutes quant à la possibilité d'être acceptée au Daily Paper.
- Arrête Bella ! Aie un peu confiance en toi ! Tu es brillante, sérieuse, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas prise ! déclara Angie.
- Désolée, mais ça serait trop beau pour être vrai !
- Non, ça serait normal, tu es la meilleure alors tu as droit au meilleur ! Ne t'en fais pas !
Et ensemble, nous passâmes une soirée animée par nos discussions et nos fous rires.
&&&
Je rentrai chez moi vers 19h, épuisée par ma journée. Tout ce que je souhaitais, c'était de me mettre au lit avant de recommencer le service éreintant de demain midi. Soudain, la sonnette de la porte d'entrée vint briser le calme de mon appartement et c'est avec un certain agacement que j'allai ouvrir. Je découvris sur le seuil Alana, ma voisine du dessous un peu plus âgée que moi qui me sourit gentiment.
-Oh, Alana, entre je y'en prie ! l'invitai-je.
- Non merci Bella, je vais au restaurant avec mon copain ce soir mais je voulais te donner ceci, me dit-elle en me tendant une enveloppe de papier craft. Je crois que tu l'as laissée tomber dans les escaliers tout à l'heure.
- Ah ! Merci Alana, répondis-je en me traitant de tous les noms d'oiseaux pour mon inattention. Passe une bonne soirée !
- Merci, toi aussi, dit-elle avec un sourire mystérieux.
Je ne cherchai pas à comprendre plus que cela et regardai l'enveloppe dans mes mains après avoir refermé la porte. C'est alors que je me figeai en regardant le recto. Le sigle NY Daily Paper était présent au coint supérieur droit de l'enveloppe. Je fus alors soudain prise de panique, mes mains commencèrent à trembler, ma bouche s'assécha. Je décidai de m'asseoir avant de faire un infarctus. Je posai l'enveloppe sur la table basse du salon et la regardai alors que celle-ci m'appelait : Ouvre moi ! Ouvre moi !
Je me levai alors pour faire les cent pas en me tortillant nerveusement les mains et en méprisant du regard cet emballage en papier maudit qui me narguait et qui renfermait la lettre qui scellerait mon destin.
Froussarde ! Poule mouillée, il faudra bien que tu saches un jour non ?
Oui, oui, encore quelques minutes !
Et ensuite quelques heures, quelques jours …
Je stoppai ce débat intérieur contre moi-même qui commençait à m'agacer et m'avançai vers la source de ma torture mentale. Mais pourquoi avais-je laissé tomber cette enveloppe aussi ? ça m'apprendra à être dans la lune ! Comme ça j'aurais pu l'ouvrir avec Angela !
Voulant en finir une bonne fois pour toutes, je me saisis rageusement de l'enveloppe et, sans réfléchir, déchirai le papier. Allez, maintenant il faut déplier la feuille Bella, ce n'est pas bien compliqué !
En soufflant pour me donner du courage, le sang dansant le coupé-décalé à mes tempes, je dépliai la feuille et lus. Je parcourai les lignes et lâchai la feuille sous le choc. Ce n'était pas possible, il devait y avoir une erreur ! Je lisais et relisais encore et encore la même ligne. Pas de doutes possibles. En bas de la feuille était marquée :
Aux vues de vos excellents résultats à l'examen final de journalisme, votre demande de stage au New York Daily Paper a été acceptée. Nous vous donnons rendez-vous…….
Je ne pouvais pas lire la suite tellement j'étais survoltée ! Je dansais comme une folle dans mon salon à l'annonce de cette nouvelle qui allait me changer la vie.
Oui, et je n'imaginais même pas encore à quel point…
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