Un dimanche matin du mois de mai, après une nuit très agitée (mais pas pour les raisons que vous pensez), Booth essaya de s'extraire des bras de sa femme sans la réveiller. L'opération se révélait plus compliquée que prévue : Booth avait un bras sous le dos de Temperance et elle avait ses jambes emmêlées avec celles de son mari. Après dix bonnes minutes d'efforts surhumains, Seeley parvint à sortir du lit sans réveiller sa bien aimée. Il se retourna vers elle une dernière fois avant de sortir de la chambre le plus silencieusement possible. En passant devant leur bureau, il regarda l'horloge : 8h45, parfaitement dans les temps. Il se dirigea alors vers la chambre de son fils.

Booth : Hey, Parker ! Tu es prêt?

Parker (se levant d'un bond) : Oui, je suis prêt.

Booth : Super. Bon, je vais prendre ta sœur et on y va d'accord ?

Parker : Pas de problème.

Booth se dirigea alors vers la chambre de sa fille, tout aussi calmement. Abigail, 10 mois, était réveillée dans son lit mais ne faisait aucun bruit, jouant avec les peluches qui l'entouraient.

Booth : Allez ma puce ! C'est l'heure !

Il la sortit de son lit et alla rejoindre Parker qui attendait déjà dans le couloir.

Booth : Bon alors, je vais entrer doucement dans la chambre et je vais poser Abi sur le ventre de maman et après vous lui faîtes plein de bisous pour la réveiller d'accord ?

Parker (tout content) : D'accord !

Abi : bbrrrr

Booth (riant) : C'est ça bbrrr ! Allez, on y va !

Il rentra doucement dans la chambre et déposa Abigail sur Temperance. Elle ne bougea même pas sous le poids de sa fille. Parker rentra à son tour et ils commencèrent tous les deux à l'embrasser partout sur le visage. Elle mit plusieurs minutes à se rendre compte qu'il se passait quelque chose de bizarre. Seeley n'avait pas deux bouches et n'était certainement pas aussi … baveux ! Elle ouvrit alors doucement les yeux et vit ses deux enfants sur elle. Quand il remarqua qu'elle était réveillée, Parker cria « BONNE FETE DES MERES MAMAN !!!! » et lui sauta au cou.

Tempe (encore sous le choc) : Merci Parker.

Alors que Parker était toujours sur Bones, Booth le décrocha gentiment de sa femme et s'approcha d'elle.

Booth : Moi aussi j'ai droit à un bisou ?

Tempe :Je sais pas si t'as mérité …

Booth : Oh si j'ai mérité !.

Alors qu'ils s'embrassaient sous une pluie de « beurk » de Parker, Abi se mit a taper dans ses mains et à sauter sur le ventre de Temperance.

Abi : Ma ma

L'effet fut instantané : ils arrêtèrent net de s'embrasser, ouvrirent les yeux au même moment et se tournèrent vers leur fille.

Tempe : Euh … j'ai rêvé ou…

Booth (prenant sa fille dans ses bras) : Non, je crois que j'ai entendu la même chose que toi

Abi (tendant les bras vers Temperance pour qu'elle la prenne) : Ma ma !

Tempe (souriante) : Oui ma chérie, c'est moi ta maman.

Quand elle prit sa fille dans ses bras elle entoura son cou de ses petit bras. Temperance s'installa contre Seeley avec Abi dans les bras et Parker sur les genoux. Alors qu'ils restaient là tranquillement, Temperance commença à pleurer.

Booth (essuyant ses larmes) : Hey ! Ca va pas ?

Tempe : Si si, ça va très bien même !

Booth (inquiet) : Alors qu'est-ce qu'il y a ?

Tempe : Je viens de me rendre compte que toute ma vie est sur ce lit. Tout le reste pourrait disparaître, je serais quand même la plus heureuse au monde.

Après cette déclaration, Booth pris Abi des bras de sa femme et la posa gentiment sur le lit, poussa gentiment Parker hors de ses genoux et fit ce qu'il avait envie de faire depuis bien longtemps ce jour là : l'embrasser passionnément. Il l'attira rapidement vers lui et scella leurs lèvres. Pas n'importe quel baiser, un du même genre que celui de la demande en mariage.

Booth : Merci.

Tempe (l'embrassant) : de rien.

Pour les faire se séparer, Parker se mit debout sur le lit et se racla la gorge.

Booth : Ah oui, j'avais presque oublié.

Tempe (reprenant Abigail dans ses bras) : Oublié quoi ?

Booth : Ecoute…

Et Parker se mit à lui réciter un poème qu'il avait appris à l'école. Une fois qu'il eut fini, il regarda Temperance et remarqua qu'elle était en larmes.

Parker (inquiet) : J'ai pas fait ça pour que tu pleures.

Tempe : Je sais Parker.

Elle donna Abi à Booth, prit Parker dans ses bras et lui dit quelque chose à l'oreille. Il acquiesça avec un grand sourire et partit de la chambre en courant. A la grande surprise de Booth, Temperance se leva également et alla dans la salle de bain. Elle se prépara en vitesse et quand elle retourna dans la chambre, Booth était en train de jouer avec Abi sur le lit. Elle ne put s'empêcher de sourire en entendant les éclats de rire de sa fille.

Booth : Tu pars ?

Tempe : Oui, on va faire un tour avec Parker.

Booth : Et vous allez où ?

Tempe : On te dira en rentrant. Tu t'occupes d'Abi ?

Booth : Bien sûr. Vous en avez pour longtemps ?

Tempe : Je ne sais pas, ça ne dépend pas de moi.

Booth : Tu n'as pas oublié que ton père vient manger ce midi ?

Tempe (embrassant sa fille puis son mari) : Ne t'inquiète pas, on sera revenu avant qu'il arrive.

Environ dix minutes plus tard, il entendit la porte d'entrée se fermer et la voiture de Temperance démarrer. Il se tourna vers sa fille qui jouait avec les draps.

Booth : A ton avis, qu'est-ce qu'ils nous complote encore ?

Abi : Bbbrr bbrr brr

Booth (riant) : J'en étais sûr !!