Titre complet : Le Pouvoir du Passé Tome I, Nuages mystérieux
Auteur : moi
Correction : Ty tillera
Base : Naruto
Genre : post manga, action, intrigues et suspens
Disclaimer : Les personnages et l'univers du manga "Naruto" appartiennent à Masashi Kishimoto et la Sueisha corp. Pour les autres personnages, et notamment pour le village de la Foudre, ce sont mes propres créations mais grand seigneur que je suis, je ne poursuivrais personne en justice.
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Message aux lecteurs : Cette fic se passe après les évènements du manga, à l'origine je m'étais laissé suffisamment de marge pour ne pas être trop influencé par le manga mais Kishimoto m'a rattrapé (vu ma rapidité d'écriture aussi)... Donc vous constaterez un certain nombre d'incohérences entre les derniers chapitres sortis et mes écrits (notamment sur Kumo et certains personnages qui ne devraient plus être de ce monde). Considérez donc ma fic comme un semi UA où l'Akatsuki a été vaincue mais ne comptez pas sur moi pour dire comment.
Amitiées
Clément
Là où tout à commencé
Il y avait un parfum d'inconnu dans l'air, quelque chose d'à la fois excitant et rassurant. Il faisait un temps magnifique, le ciel était parcouru de ces longs nuages blancs qui obstruaient rarement le soleil. Ses rayons puissants passaient au milieu des arbres millénaires qui cachaient le village de la Cascade, Taki. Au milieu du village ce trouvait la grande cascade qui avait valut au village son nom. Les rayons de soleils venaient se perdre au milieu de la brume soulevée par la puissante chute d'eau, et le bâtiment central, construit au pied de la cascade, se voyait ainsi cerné d'arc-en-ciels.
C'est du balcon de ce bâtiment que l'on appréciait le mieux la magnifique vue qu'offrait cette journée. Cependant le seul homme ayant accès à ce balcon ne semblait guère en profiter. C'était le chef du village de la Cascade, Yabitochi. Cet homme faisait partie du groupe très réduit des ninjas d'exceptions, ces ninjas issus de nul part, sans clan, sans pouvoir ancestral mais dont les capacités et le génie défiaient toujours leur époque. Souvent ils devenaient célèbres, moins souvent en bien qu'en mal.
Pour cet homme une chose était sûre, le village de la Cascade avait eu énormément de chance qu'il naisse en son sein. Coincé entre les deux géants que sont les pays du Feu et de la Terre, le pays des Crocs et son village caché devaient aussi faire face à des voisins aussi belliqueux qu'instables comme le village de l'Herbe. Yabitochi avait été remarqué très jeune dans un petit village où chaque talent compte, aussi minime qu'il soit. Il avait défié les chroniques, surpassé ses professeurs et conquit de grandes victoires pour son village. C'est pour cela qu'une fois devenu jounin à l'âge de seize ans, Yabitochi fut nommé chef du village. Cependant il acquit réellement toute ça célébrité lors de la guerre mondiale qui déchira les grands villages cachés, Konoha et Iwa en tête. Yabitochi eut alors la clairvoyance de s'allier à la Feuille, en temps que frontière tampon il avait su que son village serait l'une des clefs de la guerre, et il le fût.
Yabitochi tourna le dos à la vue enchanteresse, bourra sa pipe de son tabac préféré et l'alluma d'un claquement de doigts. Il replia le rouleau qu'il était entrain de lire d'un geste sec et le jeta avec précision sur son bureau. L'odeur du tabac enivrait lentement son esprit, il ferma les yeux. Ainsi, ce vieux singe de Konoha avait choisit cet homme pour le remplacer. Yabitochi se retourna et son regard se perdit dans le ciel. L'éclair jaune...
On frappa à la porte de son bureau. Il se ressaisit. Après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Il avait atteint son objectif. Son village était assuré d'une certaine tranquillité. Le village faible et démuni dans lequel il était né était en passe de prendre une position durable aux premiers plans politiques. Il avait assez donné pour ça, maintenant il allait pouvoir se concentrer à ce qu'il avait réellement envie de faire.
Il se redressa et se dirigea d'un pas assuré vers son bureau, il s'assit confortablement dans son fauteuil et appela son visiteur. L'homme qui se présenta était un jounin assez âgé, il avait connu le village avant son sauveur et pour cela lui vouait une fidélité sans faille. Yabitochi savait juger ses hommes, il l'avait nommé chef de sa garde rapproché. Le ninja s'approcha et se planta devant le bureau du chef de Taki dans un aplomb militaire.
« Alors ? Demanda Yabitochi sur un ton sans appel. L'autre sembla mal à l'aise un court instant puis répondit.
- Et bien... Nous n'avons rien trouvé... De nouveau... »
Yabitochi leva un sourcil. Sa pipe s'agita dans sa bouche.
« Vraiment ? Je vous avais demandé d'interroger les gardes avec des techniques de genjutsu ! Hyon Ju sait très bien faire cela, il peut retracer ce qu'ils ont vu pendant une journée entière ! Cela aurait du donner des résultats !
- Nous avons fait conformément à vos ordres maître Yabitochi. Cela n'a rien donné. Je suis désolé... »
Yabitochi s'enfonça dans son fauteuil l'air pensif. Pourtant un genjutsu était la seule option possible, ils auraient trouvé une trace d'effraction si l'intrus était entré d'une autre manière. Pourtant ils avaient utilisé tous les moyens à leur disposition dans ce village de seconde zone.
« Si l'intrus avait utilisé une technique de genjutsu pour se débarrasser des gardes, Hyon Ju s'en serait rendu compte. Repris le chef de la garde.
- Je le sais pertinemment. » Répliqua Yabitochi d'un ton sec. « Il n'y a qu'une solution : Hyon Ju n'aurait pas pu détecter une technique puissante, un genjutsu héréditaire. »
Le ninja eu un mouvement de recul.
« Vous ne pensez quand même pas aux... Uchiwa ? »
Yabitochi tira sa pipe de sa bouche et souffla un lourd nuage de fumée.
« Qui sait ? » Il se pencha en avant et fixa son subordonné droit dans les yeux. « Yuusuke, tu sais à quel point je tiens aux choses qu'il y a dans ma bibliothèque ? » Avant que l'autre n'ait eu le temps de répondre il continua. « Je ne sais pas pourquoi cet intrus s'y intéresse tant, d'ailleurs pour l'instant il n'a rien volé. Cependant il faut mettre fin à cette mascarade ! Enlève tes gardes ce soir...
- Mais et...
- Yuusuke, s'il te plait, je suis entrain de parler ! » Le chef des gardes ravala sa salive et acquiesça doucement. « J'attendrais l'intrus à l'intérieur de ma bibliothèque. Place des hommes bien cachés autour du bâtiment, si jamais j'ai besoin de renforts je les appellerais.
- Il en sera fait selon vos ordres, maître Yabitochi. » Répondit Le chef des gardes en s'inclinant.
- Bien, allez vas ! »
Yabitochi attendit alors dans son fauteuil que Yuusuke sorte de son bureau et aspira une nouvelle bouffée de tabac. Ses fidèles gardes étaient extrêmement serviables mais pas toujours des plus avisés. Il soupira et se leva de son fauteuil. D'un pas rapide il se dirigea vers la grande armoire où il entreposait toute la paperasse qui incombe à un chef de village. Sa main parcouru rapidement une partie recouverte de bois. Il murmura quelques mots et ses doigts s'arrêtèrent dans une légère rainure. Il la tira alors doucement vers lui et un pan de l'armoire pivota silencieusement, révélant un passage obscur.
Yabitochi claqua de nouveaux des doigts et plusieurs lampes à huile s'allumèrent révélant un court couloir donnant sur un endroit plus spacieux : la bibliothèque de Taki. Sa bibliothèque. La pièce était vaste et organisée de manière circulaire, au milieu un escalier en colimaçon permettait d'accéder aux plus hautes étagères. Celles-ci étaient remplies de livres et parchemins, pas un seul recoin ne paraissait vide. Yabitochi éteignit précautionneusement sa pipe, prenant soin de faire le moins de fumé possible. Il inspira profondément l'odeur de vieux papier qui flottait toujours dans cette pièce à l'humidité parfaitement contrôlée. Son cœur s'allégea. C'était son endroit à lui. Il avait fait modifier l'ancienne bibliothèque de manière à ce que l'entrée secrète de son bureau soit le seul moyen d'y accéder. C'était un peu égoïste mais à lui seul il avait rempli la moitié des étagères de cette pièce.
Les livres étaient sa passion, sa raison d'être. Toutefois parmi tous les sujets qui étaient traités dans cette pièce, il y en avait un qui le fascinait plus que tous les autres : l'histoire du ninjutsu et plus particulièrement les prémices de l'ère ninja. Les villages ninja n'étaient pas éternels. Si de nos jours il semblait impossible d'imaginer le monde sans eux, c'était omettre que quatre générations plus tôt ils n'existaient pas. L'évidence qui s'imposait aux yeux des gens de l'époque actuelle n'est qu'un masque imposé par un monde qui oublie sans cesse son passé et répètera les mêmes erreurs jusqu'à la fin des temps. Yabitochi, lui, n'avait pas oublié cette époque foisonnante où les événements s'étaient emmêlés et accéléré, où pour la première fois les clans avaient compris que l'union faisait la force, où ils s'étaient dressés contre leurs anciens seigneurs et avaient opposé une nouvelle force au monde féodal. D'abord la rencontre des Uchiwa et des Senju qui avait permis la création de Konoha, puis le grand rassemblement des clans du pays de la Terre ; enfin l'union des Koi, des Bachuga et des Aiwashi dans les montagnes de la Foudre. Ensuite les guerres qui suivirent, car on ne construit pas un nouveau monde sans détruire l'ancien.
C'était un temps si riche en fait d'armes, en batailles et surtout en mystères que Yabitochi y avait consacré une grande partie de sa vie sans avoir à peine éraflé la surface. Alors maintenant que son village n'avait plus besoin de lui il comptait s'y plonger entièrement. Yabitochi s'interrompit le cours de ses pensés, sa main effleura une rangée de vieilles couvertures. Si il arrivait à se débarrasser de cet intrus qui profanait son saint des saints. Les dernières effractions hantaient son esprit en permanence. Que cherchait donc cet importun si irritant ? Des vieux secrets du ninjutsu ? Pourtant il n'avait strictement rien volé.
Yabitochi s'assit dans son imposant fauteuil de lecture. Il agrippa le parchemin sur lequel il travaillait. Au sein de son sujet de prédilection ce parchemin parlait d'un fait qui l'intéressait au plus haut point. Il traitait d'une des guerres qui avait ensanglanté la fondation des villages ninja. Elle s'était déroulée quelque part entre le pays du Feu et de la Foudre. A l'époque c'était le territoire d'une puissante lignée de seigneurs féodaux, plutôt du genre tyran si on croyait les témoignages. Cependant ce qui l'avait intrigué au premier abord c'était le dernier de cette lignée. Juste après la fondation des grands villages celui-ci avait jeté son empire dans une guerre particulièrement violente, au point de s'attirer le courroux des tous premiers Kage.
C'est alors que de fil en aiguille Yabitochi avait découvert que cette lignée cachait de nombreux mystères, notamment sur l'existence d'un mystérieux pouvoir transmis de génération en génération. Mystère qui s'épaississait de plus en plus lors de la guerre déclenchée par le dernier d'entre eux.
Les yeux de Yabitochi quittèrent le parchemin. Les Shoiegara. Maintenant rien que l'évocation de leur nom mettait son esprit en émoi.
Soudain son corps se figea. Un frisson particulièrement désagréable parcourut son échine. Il se leva. En face de lui se tenait un homme de taille moyenne, le visage caché par une grande capuche. Yabitochi jura, comment se faisait-il qu'il n'ait pas remarqué sa présence. Comment était-ce possible ! Il se raidit, l'intrus s'avança vers lui.
« Yabitochi de la Cascade ? » L'intrus ne laissa pas le temps à l'intéressé de répondre. « J'ai à vous parler. »
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Le soleil apparut enfin au-dessus des falaises, cela faisait déjà quelques minutes que le ciel avait pris une teinte rose des plus jolies et maintenant que l'astre du jour s'était levé le paysage chatoyait de magnifiques couleurs. L'air était frais et humide mais chargé d'espoir comme ces matins qui annonçaient de belles journées ensoleillées.
Cela ne suffit pas pour réjouir le ninja qui scrutait l'horizon depuis la tombée de la nuit. Hito soupira, las et fatigué. L'humidité s'était infiltrée partout et le froid de ce début de matinée n'arrangeait rien. Si seulement il y avait eu un peu d'action il aurait pu faire de l'exercice et se défouler mais rien. Rien du tout, pas le moindre espion, ou ninja embusqué, aucune escouade ennemie en mission secrète, aucun agent infiltré qui revenait vers son village. Pas même le moindre bandit.
De toute façon à quoi d'autre s'était-il attendu ? Il était de notoriété publique que la frontière nord-est du pays du feu avait toujours été la plus calme de toutes les frontières.
Pourtant, au delà de cette frontière on trouvait l'un des cinq grands pays ninja, le pays de la Foudre. Comme avec les trois autres grands pays, le Feu n'avait aucune frontière commune avec la Foudre. Encore mieux, deux pays les séparaient. Cependant, les pseudo frontières avec les pays de la Terre de l'Eau et du Vent étaient chargées d'histoire guerrière et depuis la chute de l'Akatsuki si une grande attaque devait venir, elle proviendrait à coup sur d'un de ces pays.
Et sûrement pas du pays de la Foudre, rumina Hito. Du fait de son isolement géographique ce pays avait quasiment connu trois fois moins de guerres que les autres. Et pour couronner le tout ses dirigeants avaient toujours été des pleutres finis, préférant s'enfermer dans leurs frontières plutôt que de risquer la moindre escarmouche. Pour tout ninja cherchant la gloire dans le combat, l'affectation à la frontière nord-est était la pire chose qui pouvait lui arriver. Autant devenir professeur à l'académie, au moins les élèves perturbateurs occupaient vos journées.
Hito bailla sans retenue ce qui fit grogner son supérieur, un homme plutôt à cheval sur la discipline. Le jeune ninja s'accouda négligemment sur la balustrade de la tour de garde camouflée dans les rochers du désert qui englobait la frontière. Il contempla les rares plantes qui essayaient de survivre dans cet environnement, l'aurore était pour elles un moment de répit de la journée. En été la température atteignait des valeurs faramineuses et tout ce qui n'était pas à l'ombre cuisait sur place.
Néanmoins en ce début d'automne les températures étaient plus soutenables, seulement des orages d'une rare violence éclataient assez souvent. Non seulement cette surveillance était d'un ennui infini mais en plus il fallait se taper un climat affreux. Il y avait bien ces histoires de tensions diplomatiques entre Konoha et Kumo.
La rumeur courait depuis déjà un bon moment au village de la feuille, il y avait eu un accident sévère entre les deux villages caché et les relations étaient loin d'être au beau fixe, même très loin selon les ouï-dire. C'est sûrement cela qui avait poussé la cinquième à gâcher les rêves de talentueux ninjas comme lui en renforçant la frontière. De quoi avait-elle peur ? Les ninjas des nuages étaient lâches, riches et couards. Même pendant la dernière guerre mondiale secrète, ils n'avaient pris part que très tardivement aux combats.
C'était parce qu'il était en train de ruminer ce genre de pensée que le cœur de Hito manqua un battement quand un ninja de Kumo sauta sur la plate-forme et égorgea son supérieur d'un ample geste de kunai.
« Impossible… » Murmura-t-il.
Mais déjà d'autres shinobis rejoignaient le premier et commencèrent à massacrer les gardes qui étaient, à l'instar de Hito, figés par la surprise. Soudain une explosion secoua la tour de garde et fit enfin sortir les ninjas de Konoha de leur torpeur. Peu à peu la résistance s'organisa, des cris fusèrent et le cliquetis des kunais qui s'entrechoquaient se fit entendre. Hito s'enfonça une de ses aiguilles dans la cuisse pour reprendre ses esprits, lui qui réclamait tout le temps de l'action se retrouvait paralysé quand ça arrivait. C'était du joli.
Il se lança alors à corps perdu dans la bataille mais une pensée lui glaça les sangs. Lui et ses camarades avaient réagi trop tard, ils avaient été défaits.
Les cadavres des hommes de Konoha jonchaient déjà le sol, ceux qui restaient s'écroulaient les uns après les autres, même les plus vaillants succombaient sous le nombre des attaquants. Tout à coup un ninja apparut à ses côtés. Hito esquiva le premier coup mais ne prit pas garde à la paume qui lui toucha le dos. Malheureusement pour lui, elle était chargée d'électricité. Hito s'effondra en convulsant, de la fumée s'échappant de tout son corps. Le shinobi sortit une courte lame et se prépara à en finir avec le jeune ninja. Alors qu'il voyait la mort se rapprocher doucement de lui, l'énergie du désespoir l'envahit. Il fallait qu'il prévienne Konoha, pour qu'au moins une fois dans sa vie il ait fait quelque chose de sensé. Pour qu'on ne se souvienne pas de lui juste comme un éternel râleur. Et puis si les ninjas de Kumo avaient été si prompts dans cette attaque, c'est qu'ils ne voulaient pas que leur présence s'ébruite.
Hito raidit ses muscles endoloris et envoya un coup de pied au shinobi qui le menaçait, celui-ci s'écroula à terre. Avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Hito lui avait tranché la carotide. Puis il concentra tout son chakra sous ses pieds et s'élança aussi vite qu'il le put vers la volière. Voyant qu'il restait un survivant, les assaillants se ruèrent vers lui. Hito saisit dans sa poche des bombes sphériques de sa confection et les jeta sur les ninjas de Kumo. Elles explosèrent en libérant de nombreux pétards qui fusèrent dans tous les sens, un mélange chaotique de feux d'artifice, pétards, vrais explosifs et fumigènes mit en déroute le gros des troupes. Hito monta l'escalier quatre à quatre, son cœur battait à toute allure.
Il savait que ses poursuivants étaient sur ses talons, un seul faux pas, une seule marche de ratée et c'en était fini de lui. Il sourit pour la première fois depuis l'attaque. Après tout peu importait, il n'arriverait jamais à s'en sortir de toute façon. Il fallait au moins qu'il accomplisse son dernier devoir avec honneur. Arrivé à la volière il se dirigea vers l'aigle le plus rapide que possédait la tour de garde, griffonna un mot codé à toute vitesse, le fourra maladroitement dans la sacoche que portait le rapace sur son dos. L'aigle ne broncha pas, Hito le fit grimper sur son bras et courut vers la fenêtre. Il le libéra en priant de toutes ses forces pour que l'oiseau ait compris la gravité de la situation. Des cris retentirent dans l'escalier.
« Merde il a envoyé un oiseau !
- Abattez le ! »
Une nuée de shuriken et quelques techniques s'envolèrent vers l'aigle messager, mais celui-ci était bien trop rapide. Les ninjas de Kumo débarquèrent dans la volière totalement furieux mais Hito s'en fichait. Pour la première fois de sa vie il était serein, et il attendit la mort avec le sourire.
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Pour votre culture Hito (人) signifie tout simplement être humain, personne.
Ma béta m'a fait remarqué qu'un ninja qui se préoccupe de ne pas rater de marches c'est un peu pitoyable. Hmm c'est sans doute vrai, mais Hito est jeune, innexpérimenté et face à une telle situation je crois que la peur l'emporte sur tous ses entraînements.
Je vous remercie d'avoir lu et si jamais le cœur vous en dit vous pouvez laisser une petite review. Ca ne sauvera pas les ours blanc mais on ne sait jamais !
