Disclamer : Harry Potter ne m'appartient pas. Je me contente de jouer avec ses personnages.
Ceci est un recueil de petites histoires que j'écrirais sur des clichés. Ce sera humoristique. Je tiens à dire que certains clichés exploités par de bons auteurs sont acceptables. Certains font de très belles histoires avec des clichés, j'en ai lu. Et je précise aussi que je ne tiens en aucun cas ce recueil pour humilier quelqu'un, tous ce que j'écrirais ici sera à prendre au second degré.
J'ai commencé à écrire ces histoires pour un concours fait par Purplemoon02. Au final, cela m'a assez plu, et j'ai voulu en écrire d'autres. Les deux premières histoires postées se trouve dans son recueil (Drabbles : les clichés des Dramiones) en tant que participantes au concours. Si ça vous intéresse, vous pouvez y passez, elle écrit de bons drabbles.
Hermione sortit précipitamment de la salle avant de rendre tout son déjeuner. Tout la Grande Salle observait Harry Potter et Ronald Weasley se rouler un patin d'enfer Néanmoins, tous les élèves ne se trouvaient pas dans la Grande Salle à observer les tourtereaux. La moitié de l'école manquait, les autres élèves, à l'instar d'Hermione, s'étaient éloignés de ce spectacle écœurant.
La jeune fille ne cessait de pleurer depuis que l'amour de sa vie, le garçon qu'elle aimait secrètement, avait fougueusement déclaré sa flamme à celui-qui-refusait-de-mourir. La déclaration se terminant par un baiser toujours aussi fougueux. Depuis, les garçons semblaient incapables de détacher leurs bouches l'une de l'autre. Même Rogue n'en pouvait plus de ce spectacle, lui qui, au début, avait été si ravi de la déconfiture de la miss je-sais-tout. Lors d'un cours, quand Ron avait langoureusement glissé sa main sur le genou de Harry, elle aurait même juré avoir vu le professeur tenter de ravaler sa bile !
La jeune fille alla se cacher dans les toilettes de Mimi Geignarde – comme elle le faisait toujours depuis le début de cette histoire – pour pouvoir pleurer de tout son soûl. Un bruit résonna derrière elle, dans une cuvette de toilette.
— Mimi... dit Hermione. Ce n'est pas le moment.
— Sache que dans ces toilettes, c'est toujours le moment pour moi, car ce sont mes toilettes ! fit la voix nasillarde du fantôme.
Hermione ne releva pas et continua à renifler aussi gracieusement qu'un Troll des montagnes.
— Et puis, tu devrais arrêter de pleurer comme ça ! C'est de ta faute, tout ça !
La née-moldue adressa un regard interrogatif à la silhouette fantomatique.
— Bah c'est vrai ! Si Ron s'est tourné vers les garçons, c'est que tu l'as dégouté de la gente féminine !
La jeune fille ne dit d'abord rien, puis des sanglots monstrueux ressemblant plus à un concert de chats et de chiens sur lesquelles on marchait sur la queue s'échappèrent de sa poitrine. Elle s'enferma dans une cabine et pleura aussi fort qu'il était humainement possible.
— Et c'est moi la Geignarde, soupira Mimi. Mais ils n'ont jamais dû la supporter en mode fontaine !
J'explique donc le cliché que j'exploite dans cette petite histoire. Souvent, quand Hermione essuie une déception amoureuse (pas forcément avec Ron), elle se transforme en Madeleine. Il me semble que si elle a été capable d'affronter Bellatrix Lestrange, elle peut bien supporter un échec sentimental sans nous créer un nouvel océan.
