1. Appartenance: L'univers et les personnages appartiennent à Gatiss et Moffat (pour ce qui est de la série BBC) et bien évidemment à Conan Doyle !
2. Rating: "T" (en général, mais "M" à certains moment de slash ;) )
3. Autre: Bonjour et bienvenue sur cette nouvelle fiction abordant le thème duuuuuu...? JOHNLOCK ! *applause* (Oui oui, je sais mettre l'ambiance xD Je pourrais animer une émission sur le sujet, pas de soucis !) Je tiens d'abord à vous souhaiter de bonnes fêtes à toutes et à tous qui vous aventurez sur cette fiction :) Les vacances sont là depuis peu, et je pense que c'est le moment de mettre cette fiction en ligne pour le plaisir de tous les shippeur de cet OTP plus que génial ! Aussi, j'aimerais faire une remarque : C'EST BIENTÔT LA RELEASE DE LA SAISON 4 DE SHERLOOOOOOCK ! *hum hum sorry* (Mais on va devoir aller se jeter sur les stream xD On sait tous, entre nous, que nous n'allons pas attendre la release en France, soyons honnête ! Et parce que la voix de Benedict ((LA VRAIE)) est tellement... MIEUX !)
Pour information, il s'agit de ma deuxième fiction sur SHERLOCK (oui, en caps PARCE QUE C'EST SUUUPER IMPORTANT, M'VOYEZ ?), alors si vous voulez découvrir ma première, elle s'intitule The Game Is On, et elle est super (selon mes lecteurs hein, j'suis pas narcissique à ce point !).
Sur ce, j'arrête les blablas et je vous laisse découvrir cette fiction (à l'heure actuelle où j'écris ceci, je n'ai toujours pas trouvé de résumé xD Je vais devoir encore me creuser la tête un instant pour vous appâter ici !)
Chapitre 1
"Douloureux Deuil"
John se tenait là, immobile, le cœur au bord des lèvres, son regard accroché à celui de Sherlock qui était debout au bord du toit de Saint Barts. Son bras étant tendu dans sa direction, sa voix au téléphone lui suppliant de rester où il était.
« Ne bouge pas, fit-il la voix enrouée.
— D'accord, répondit John le plus calmement possible.
— Fixe-moi du regard, tu feras ça pour moi, n'est-ce pas ?
— Faire quoi ? »
La voix de Sherlock était pleine de détresse, et John avait de plus en plus du mal à garder son sang froid. Puis il se raidit en comprenant où Sherlock voulait en venir. Il ne voulait pas entendre la suite, non, il ne voulait pas.
« Cette conversation… C'est ma lettre. (Il inspira profondément) C'est ce que font les gens, n'est-ce pas.. ? Laisser une lettre... »
Il savait que ça allait mal se terminer. Il l'avait su dès l'instant où il avait vu que madame Hudson allait bien. Mais maintenant, son estomac se tordait de crainte et son cœur tambourinait douloureusement dans sa poitrine.
Il secoua la tête en fermant les yeux, la gorge nouée, et retira le téléphone de son oreille un instant, priant pour que tout cela ne soit qu'un cauchemar.
« Qu'ils laissent une lettre à quel moment ? Reprit John la respiration courte.
— Au revoir, John…
— Non, répondit-il aussitôt nerveusement. Ne- »
Le cœur de John lui faisait atrocement mal tant l'adrénaline et la peur l'animait. Sherlock ne répondait pas, mais ils continuaient de se fixer intensément. Il entendait la respiration incertaine du brun dans l'appareil, puis il le vit retirer le téléphone de son oreille, et l'appel se termina. Sherlock soupira et lança son portable derrière lui, qui se déboîta sous l'impacte contre le sol.
Le cœur de John fit un bond dans sa poitrine lorsqu'il comprit que son colocataire était bel et bien décidé à sauter. Il ne pouvait pas sauter, pas devant lui, pas en lui disant au revoir par téléphone. Il ne voulait pas qu'il saute du tout en fait. Mais c'était trop tard.
« SH-SHERLOCK ! »
Le brun écarta les bras et se laissa basculer en avant, dans le vide. John sursauta en voyant son ami plonger du toit de l'hôpital. Son cœur hurlait que tout cela n'était qu'un cauchemar, que Sherlock n'était pas en train de se jeter du toit, mais son cerveau était bien en alerte, bien conscient que son ami était en train de se suicider, et qu'il était déjà mort dès l'instant où il avait basculé.
« Sherlock…. »
Et il le vit disparaître derrière le bâtiment des ambulances. Non…Non.. !
John se mit à courir en direction de l'hôpital et tout semblait se dérouler au ralenti autour de lui. Ses jambes couraient sans qu'il ne leur en ait donné l'ordre, et sa tête était comme rempli de coton qui l'empêchait de penser rationnellement. Il ne pouvait pas avoir réellement sauté, il ne pouvait pas être mort, il ne sera pas sur le trottoir, c'est certain ! C'était Sherlock, il avait toujours un coup d'avance sur tout le monde, ça ne pouvait pas être réel.
Seulement, John aperçu le corps de son ami étendu sur le trottoir, mais il se fit percuter aussitôt par un cycliste, qui le projeta au sol. Légèrement sonné par la chute, John grimaça de douleur et fut étourdit par un son strident qui lui agressait les oreilles. Le monde tournait autour de lui comme après avoir trop bu d'alcool, et malgré la désorientation et la douleur de la chute, il se releva difficilement pour se diriger vers la foule qui s'était rassemblée autour du corps de son ami.
Le corps de son ami. Non, ce n'était pas vrai, il y avait forcément un coup monté derrière. Ce n'était pas réel.
« J-Je suis médecin, fit-il la gorge nouée, laissez-moi passer. »
Les personnes lui barraient la route, et il tentait de se frayer un chemin entre eux, mais certains semblaient le retenir, l'empêcher d'atteindre Sherlock qui était étendu dans une marre de sang.
« C'est mon ami, dit-il sur le point de pleurer en voyant les yeux de Sherlock grands ouverts perdus dans le vide. C'est mon ami, s'il vous plaît... »
Il réussit à s'accroupir et à atteindre le poignet de Sherlock, mais il ne sentit rien. Aucune pulsation. Aucun signe de vie. Il tenta de s'accrocher au corps de son ami, mais quelqu'un le tira en arrière alors qu'il comprit réellement que Sherlock n'avait pas survécu à la chute. C'était réel... c'était bien réel, mais cette réalité était cauchemardesque.
John sentit ses jambes fléchir sous son poids, et il s'écroula dans les bras de la foule qui tentait de l'éloigner de Sherlock.
« S'il vous plaît… Laissez-moi... »
Les médecins arrivèrent, tournèrent délicatement Sherlock sur le dos, révélant à John les blessures et le sang sur le visage de son ami. Le bleu de ses yeux contrastait avec tout le reste, et ils semblèrent vides, sans vie.
« Non… Non… Sherlock… Mon Dieu, non... »
C'était réel, et pourtant, John refusait cette idée. Ce n'était pas possible. C'était un cauchemar, il allait se réveiller, et il serait à Baker Street, et Sherlock serait dans la cuisine en train de faire cuire un œil au chalumeau ou en train de composer une nouvelle musique au violon.
Les médecins attrapèrent doucement Sherlock et le placèrent sur un brancard, laissant son bras pendre mollement dans le vide.
Toujours assis sur le trottoir, John se balançait doucement d'avant en arrière, recherchant presque le réconfort dans les bras d'une passante, mais il se ressaisit, toujours bercé par les actions au ralentis autour de lui. Il se releva, recula et regarda Sherlock disparaître dans Saint Barts. Il secoua la tête et leva les mains pour faire comprendre à la foule de ne pas l'approcher.
Il déglutit difficilement pour reprendre contenance et inspira profondément. Ça ne pouvait pas être réel. C'était un cauchemar, un horrible cauchemar.
John se réveilla brutalement lorsque la porte de son cabinet s'ouvrit en grand. Une tête blonde se pencha, celle de sa secrétaire Mary Morsten, qui s'excusa aussitôt de l'avoir réveillé si brutalement.
« Non non, ne t'en fais pas, répondit John en se passant la main sur le visage. Je ne suis pas censé m'endormir au boulot non plus. J'ai du retard je suppose ?
— Eh bien monsieur Clyde attend depuis dix minutes.
— Fait le entrer, dit-il en se réveillant enfin, excuse-moi pour ce retard.
— Qu'est-ce que tu as fait cette nuit pour t'endormir au travail ? Dit-elle avec un sourire amusé.
— Oh, ce n'est pas ce que tu crois, répondit-il en souriant par politesse, j'ai juste...mal dormis. »
En réalité, cela faisait des mois qu'il dormait mal, qu'il squattait chez Mike Stamford et qu'il passait ses nuits dans un fauteuil. Il pourrait dormir sur le canapé, mais il entrerait dans un sommeil bien trop profond, et les cauchemars reviendraient aux galops. Alors il préférait dormir assis, quitte à avoir mal de partout, mais le peu qu'il réussissait à dormir, il ne rêvait pas. Et c'était mieux ainsi.
Seulement, il arrivait que ces cauchemars soient vicieux, et que même assis, ils réussissent à se hisser dans son sommeil, comme à l'instant.
John faisait tout son possible pour éviter de rêver de la mort de Sherlock. Il avait souhaité que ce soit un cauchemar, ce jour-là, mais tout avait été réel. Et aujourd'hui, six mois après, il revoyait la scène dans ses cauchemars. À croire que ces dernières avaient entendu son souhait, que toute cette scène ne soit qu'un cauchemar, et ils l'avaient exhaussé. Il était désormais hanté par ces douloureux souvenirs.
John ausculta son patient, qui était venu pour un problème de bronchite asthmatiforme après avoir poncé les murs de sa maison sans masque.
Le reste de la journée fut identique aux autres : accueillir les patients, les diagnostiquer, prescrire les médicaments, leur souhaiter une bonne journée, attendre nerveusement le temps que le stress retombe, puis prendre un café à seize heures pour se maintenir éveillé, puis un deuxième, pour être sûr de ne pas s'endormir, et d'accueillir encore les patients, avant que l'horloge n'indique six heures du soir.
Il se laissa tomber au fond de son fauteuil, les yeux clos. Il voulait se détendre, mais au lieu de ça, il revit le visage ensanglanté de Sherlock et son regard sans vie, et il rouvrit aussitôt les yeux, terrorisé.
De petits coups retentirent contre le bois de sa porte et Mary entre-ouvrit cette dernière avant d'y passer la tête.
« John ?
— Oui ?
— Nous avons terminé, fit-elle en entrant plus franchement dans la pièce, et… je me disais qu'on...qu'on pourrait peut-être aller boire un verre ensemble ? Je pense que nous pourrions en avoir besoin, tous les deux. »
John fit une petite moue de réflexion avant de finalement sourire et d'accepter l'invitation de sa secrétaire. Il connaissait Mary depuis quatre mois, depuis qu'il avait intégré ce cabinet médical, en fait. Il avait passé deux mois à errer entre la maison de Mike et le trottoir de Baker Street, ne ressentant pas le courage de remonter pour ne serait-ce que récupérer ses affaires.
Il avait beaucoup sympathisé avec la jeune femme, ils s'entendaient même très bien, et John avait tellement ressentit une confiance en elle qu'il lui avait parlé de ce qu'il avait traversé avec son ami, et qu'il s'était suicidé devant lui. Mary l'avait beaucoup aidé à remonter la pente, et il n'avait plus cauchemardé depuis trois mois. Avant aujourd'hui. Il allait donc certainement en parler à Mary, et autour d'un verre serait la meilleure idée.
« Laisse-moi ranger mes affaires et j'arrive, dit-il en souriant.
— D'accord, je t'attends à l'entrée. »
Il rangea quelques papiers sur son bureau, remit les produits en stock, attrapa sa veste et quitta son cabinet pour rejoindre Mary dans le hall. Après le Cabinet Médical de clos, ils marchèrent longuement côtes à côtes sur le trottoir, silencieux, avant de s'arrêter devant un café restaurant.
Ils s'attablèrent et commandèrent tous les deux une bière. John ne savait pas quoi dire, ce n'était pourtant pas la première fois qu'ils buvaient un verre ensemble, mais il se sentait toujours gêné. Après ce qu'il s'était passé avec Jeannette à noël, John n'avait plus eut de rendez-vous avec qui que ce soit parce qu'il n'en avait plus eu l'envie, parce qu'il se plaisait d'être seul et de passer la plupart de son temps avec Sherlock. Mais Sherlock n'était plus là, et John n'aimait plus être seul. Il fallait qu'il passe à autre chose, il le savait, mais une petite voix dans sa tête disant qu'il regretterait une telle chose. Comme s'il trahirait Sherlock.
« Alors.. ? Une nuit un peu agitée ? Sourit Mary.
— Oh non, j'ai encore dormit sur le fauteuil de Mike. Et ce n'est pas très confortable, t'imagines bien.
— Dit moi que tu dors sur un fauteuil de ton plein gré, rit-elle, auquel cas j'irais trouver ton ami et lui donnerait un coup de pied aux fesses pour maltraitance !
— Ne t'inquiètes pas, sourit John, son fauteuil est bien plus confortable que son canapé ! »
Ils se mirent à rire, plus nerveusement que sincèrement, et burent une gorgée de leurs bières. Il eut un petit silence alors que le regard de John s'égarait sur les piétons dans la rue. La nuit était rapidement tombée, car l'hiver s'était bien installée, et il pensa qu'il était bien à l'intérieur, à l'abri du froid du mois de février.
« Tu as dit que nous avions besoin de boire un verre, toi et moi, fit remarquer John. Qu'est-ce qui t'a fait dire ça ?
— Parce que même si tu dors depuis des mois chez ton ami, tu t'endors quand même rarement au boulot. Et quand ça t'arrive, c'est que tu es vraiment à bout, donc tu dors mal. Et quand tu t'endors aussi profondément, tu fais des cauchemars sur ton ami. Et quand j'ai ouvert la porte, tu avais ce visage déconfit et ce regard affolé. Ce n'était pas moi qui t'avais mit dans cet état, mais ton cauchemar. Habituellement, tu prends un seul café à ta pause, mais aujourd'hui tu en as prit un deuxième, alors c'est que tu redoutes de t'endormir ce soir, parce que tu es tourmenté. »
John referma sa bouche, qu'il avait entrouverte sans s'en rendre compte. Il se mit à rire nerveusement en fermant les yeux avant de regarder Mary. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle avait fait ça ? Pourquoi est-ce qu'entendre 'ça' lui avait tant manqué ?
Il se mit à sourire sincèrement en pensant à Sherlock, en se remémorant le jour de leur rencontre, à Saint Barts. Ses déductions lui manquaient tellement. Il n'aurait jamais pensé ça de son vivant, trouvant agaçant de se faire déduire en permanence, mais il était toujours en admiration à chaque mot que prononçait son ancien colocataire. Alors oui, l'arrogance et la petite diva qu'était Sherlock lui manquait terriblement.
Mary ne voulait certainement pas le refaire plonger dans une nostalgie houleuse en disant tout ça, mais John lui sourit pour lui faire comprendre que tout allait. Il avait besoin d'une amie, de quelqu'un qui serait toujours là pour lui, et Mary semblait être la personne dont John avait actuellement besoin.
« Bien joué, sourit John. Mais tout va bien, ne t'en fais pas. Il y a des hauts et des bas, mais je gère. (Mary appuya son regard). Plus ou moins. Et toi, pourquoi as-tu besoin d'un verre ce soir ?
— J'ai mon chien qui est mort dans la nuit, dit-elle après avoir bu une gorgée de bière. Je l'avais depuis un an, mais je l'ai adopté plutôt vieux. Je me dis qu'au moins, je lui ai offert une belle année au chaud, dans un foyer aimant.
— C'est très aimable de ta part de lui avoir permit de passer ses derniers instants dans une maison et non à la rue… C'est toujours triste de perdre un animal. On s'attache rapidement à ces bêtes-là.
— C'est vrai, sourit-elle. Je vais maintenant être seule à la maison… Il va falloir que je me trouve un autre homme pour me protéger des voleurs. »
Elle se mit à sourire en adressant un regard amusé à John pendant que ce dernier se mit à rougir légèrement à l'insinuation de son amie. Il esquissa un sourire, mal à l'aise, et termina sa bière en même temps que Mary.
« Est-ce que tu accepterais que je t'invite à dîner ce soir ? Demanda John en croisant les bras sur la table.
— Vraiment ? Sourit-elle. Tu m'invites ?
— Non, c'était pour rire. »
John prit un air sérieux sur le visage qui fit douter un instant Mary, mais il se mit à rire et la jeune femme se détendit et accepta joyeusement l'invitation de son collègue.
Les sujets se diversifièrent au cours du repas, et John pu réellement penser à autre chose. Il se trouva quelques points communs avec sa secrétaire, et finirent par se promettre une soirée au cinéma.
Après le repas, John insista pour raccompagner Mary chez elle, et lorsqu'ils arrivèrent sur le palier de la résidence, ils restèrent plantés là, silencieux, à ne pas savoir comment se dire au revoir.
« Bon… Eh bien…fit John embarrassé.
— A demain ? »
Il observa Mary et cette dernière s'approcha de lui, hésitante, avant de lui embrasser la joue. John se laissa faire, et adressa un sourire à sa collègue pour la réconforté dans son choix.
« A demain, Mary. »
Ils échangèrent un dernier regard et Mary rentra chez elle. John ne s'attarda pas devant la résidence, ne voulant pas que son amie voit ses réactions. Il partit alors en marchant, en remontant la rue, les yeux pétillants et un sourire sur les lèvres.
Il hala un taxi et prit la route vers l'appartement de Mike. John souriait, heureux de voir que sa vie allait peut-être prendre un tournant, et qu'il allait enfin pouvoir oublier toute la douleur des mois passés.
Il allait passer à autre chose, et c'est de ça dont il avait besoin. Tourner une nouvelle page. Non, changer de livre en fait. Et pourquoi pas refaire sa bibliothèque ?
Il se mit à sourire à cette réflexion. Il n'avait plus souri ainsi depuis des mois, et c'en était presque douloureux physiquement.
Il arriva devant l'appartement de Mike et gravit les marches sans plus se presser. Il se laissa choir sur son fauteuil, les yeux clos un instant en se remémorant la soirée en la compagnie de Mary et se mit à sourire.
« Oh, c'en est presque effrayant. »
John sursauta en voyant Mike entrer dans le salon, deux mallettes dans les mains et le manteau sur le dos.
« Oh je ne savais pas que tu étais là, fit John.
— Je partais, dit-il en montrant ce qu'il portait. J'ai une intervention d'urgence à faire à l'hôpital. On se revoit demain pour que tu m'expliques ce sourire !
— C'est ça, fit John sur un ton d'amusement. Bon courage.. ! »
Mike souffla en imaginant déjà sa nuit, et disparu après avoir refermé la porte d'entrée derrière lui. John se leva du fauteuil et alla se faire un café et se mit à soupirer longuement avant de commencer à le boire. Il avait peur que les cauchemars ne refassent surface cette nuit, il préférait rester éveillé le plus longtemps possible.
Il s'emmitoufla dans une couverture, au fond de son fauteuil et regarda un instant son portable. Il faisait ça tous les soirs. Il le regardait, hésitant à le déverrouiller et à aller lire les derniers messages que lui et Sherlock avaient échangés. Mais il avait, jusqu'alors, toujours résisté, sachant pertinemment que ça ne l'aiderait pas, bien au contraire. Il reposa alors le téléphone sur la petite table basse, et ferma les yeux. Il ne voulait pas y penser, mais quand on ne veut pas penser à quelque chose de particulier, on y pense forcément pour ne serait-ce que cibler ce à quoi nous ne voulons pas voir défiler derrière nos paupières.
Il revit Sherlock sur le toit, le téléphone à la main, ses yeux rivés sur John plus bas. Il entendait encore sa voix raisonner dans sa tête.
« C'est un tour… C'est un tour de magie... »
To be continued...
C'est toujours dur de mettre dans le bain dès le premier chapitre, mais n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, please ! C'est toujours très important en commençant (et après, of course) pour avoir confiance en soit :) Puis ça noue des liens entre les lecteurs et l'auteur ^^ (J'aime répondre aux reviews !)
Sinon, je sais que ce n'est pas très "extra" comme début, étant donné que je n'ai fait que retranscrire la fin de l'épisode 3 de la saison 2, mais c'était nécessaire pour rentrer dans l'histoire, dans le cadre spatio-temporel. Puis il fallait des feelings ! (Allons, on ne va pas se cacher qu'on a tous chialé comme des madeleines à ce moment de la série xD) Et pour être honnête, en "traduisant" ce passage à l'écrit, c'était très émouvant, même pour moi. Je le voyais d'un angle différent, d'un angle horrible pour dire vrai, un angle où mes sentiments étaient piétiné sur le trottoir dans le sang de Sherlock... *try to not crya again*
Alors je me suis amusé sur le double sens de cette dernière phrase ! Effectivement, Sherlock dit à John qu'il s'était renseigné sur lui etc... pour paraître extra à ses yeux, que "c'était un tour de magie". J'ai voulu reprendre cette phrase à cet endroit, pour vous-savez-quelles raisons x)
N'oubliez pas les reviews please !
On se retrouve au chapitre 2 !
( Où John va tenter de passer à autre chose)
Bybye ! :D
