Auteur : Didi (fanfic-fr) ou Titedidi
Genre : Mystère/Romance
Résumé : Comme chaque samedi, Neji est impatient de rejoindre Tenten. Mais cette
fois, il est accompagné d'un bouquet de roses rouges à la main. One-Shot
Disclaimer : Evidemment qu'ils sont pas à moi. Mais je renonce pas à l'idée de
me les approprier pour mes 14 ans août, retenez bien xD.
Mot de l'auteure : Bonjour
! Ca fait bien longtemps que je n'ai pas publié ici ! Encore
et toujours un one-shot sur mon couple fétiche, j'ai nommé
Neji et Tenten pour ceux qui ne l'avaient pas remarqué ! Pour
le thème de l'histoire, je me suis énormément
inspirée d'un magnifique poème que je viens juste
d'étudier avant les vacances, soit vendredi dernier. Ce poème
est l'un des plus magnifique que j'ai lu et c'est d'un auteur
extrêmement connu. Saurez-vous le reconnaître :p
Indice
: c'est un poème que j'ai
étudié cette année, c'est à dire en
quatrième, quand on fait la séquence poésie ',
enfin, pour moi, c'est ça...
Bonne lecture ! Et n'hésitez pas à critiquer, ou à donner des conseils, c'est ce que j'attends ! (en gros, des commentaires instruits et plus de 2 lignes...)
Un bouquet de roses rouges...
Le soleil éclatant de l'aube me tire de mon sommeil, mes yeux démunis de pupille s'ouvrent d'eux-mêmes et je reste là, allongé, immobile, émergeant du paradis de Morphée. Encore une fois, j'ai rêvé de toi, de ton doux visage, de ton sourire réconfortant et de la chaleur que me procure ton regard.
Une semaine sans toi ressemble à un enfer pour moi. Par la fenêtre, je vois les oiseaux voler librement dehors, sans souci, vivant seulement l'instant présent. Ils volent, volent, toujours plus haut, toujours plus vite, tant que leurs ailes ne leur font pas défaut.
Aujourd'hui, enfin, mon coeur sera comblé. Te voir est le seul remède à mes profondes blessures. Cette pensée éclaire brièvement mon visage et promptement, je me lève. Une fois le rituel du matin accompli, je descends quatre à quatre les marches, guidé seulement par la cadence de mes pieds impatients. Je sors directement du manoir sculptural, sans même prendre la peine d'engloutir quelque chose, ne serait-ce qu'un pain.
Non, l'idée de te revoir a raison sur la faim, sur mon esprit, sur tout. Tu es ma priorité, ce jour-ci. Sens-tu cet empressement dont tu es l'origine ? Toi seule détient le pouvoir de me contrôler, moi et mes moindres gestes.
Mes pas me mènent insconciemment chez le fleuriste Yamanaka. Serait-ce une manipulation de ta part ? Un signe montrant que tu désires des fleurs ? Soit, ton voeu s'exauce. A peine ai-je poussé la porte transparente qu'une voix féminine et très aigue me salue poliement :
"Bonjour, Neji !
- Bonjour Ino.
- Quelles fleurs veux-tu acheter ?"
Je passe en revue tout les spécimens que regorge cette caverne d'Ali Baba florale, et mon regard se pose finalement sur des roses rouges. De magnifiques roses rouges, représentant l'amour dans toute sa splendeur. J'opte pour elles et formule ma demande auprès de la jeune femme.
"C'est pour Tenten ? se renseigne-t-elle tout en montant le bouquet avec précision.
- Oui.
- Ah..."
Elle me tend son chef-d'oeuvre une fois terminée, et moi, je lui donne la monnaie. Ton cadeau à la main, je reprends la marche vers toi, seulement toi. Ce bouquet de roses me rappelle tant de choses. Notre premier rendez-vous, notre premier baiser me reviennent à l'esprit.
Je me souviens du jour où je t'ai vu pour la première fois. Tu me semblais banale, une potiche comme toutes les autres, faible, bonne qu'à être jolie. Mais peu à peu, tu t'étais démarquée des autres filles, de par ta capacité au combat, ta spontanéité sans repos, ta détermination d'acier, ton courage impertubable et ta bonne humeur omniprésente.
Tu m'as fait goûter au bonheur, à ton bonheur, ton univers. Tu es comme le revers argenté de mon nuage noir. Il me tarde tellement de te rencontrer, de te parler. Je dois passer par la forêt, mais si il le faut, je braverai les tempêtes de sable et les pluies de feu rien que pour toi. A ton contact, mon coeur de glace a fondu petit à petit, pour entrer en harmonie avec le tien.
Ces fleurs que je tiens à la main sont tes préférées, et j'espère sincèrement qu'elles te combleront. Rouge comme l'amour que j'ai pour toi. Rouge comme le feu qui brûle en moi, pour toi. Rouge comme le sang que je pourrais couler pour toi.
Le vent commence à faire sentir son souffle, et les feuilles composant cette forêt dansent autour de moi. Aujourd'hui, la nature est en exaltation, le soleil brille fortement, les oiseaux survolent les arbres en chantant gaiement et moi, au milieu de ce beau monde, je me sens perdu.
La futaie me paraît interminable, chaque pas m'éloigne de toi, et pourtant, je sais que tu m'attends là-bas. Je me presse autant que possible, mais le vent, contre moi, me ralentit énormément. Cependant, je serre fermement les roses dans ma main, les empêchant de prendre le même chemin que les feuilles. Les épines s'enfoncent dans mes doigts, mais je n'en ai que faire ; le principal étant que ces beautés végétales arrivent à destination, soit, à toi.
Me voilà enfin sorti de ce dédale d'arbres, de buissons et de plantes en tout genre. Au loin, j'aperçois le portail immaculé de notre lieu de rendez-vous habituel. Encore quelques mètres et je serai auprès de toi pour des heures. Des heures à te contempler, à te raconter mes soucis. Ces heures-là, je ne saurai m'en passer. Elles sont l'essence de ma vie.
Je m'arrête quelques secondes devant l'entrée. Est-ce que j'appréhende ce moment ? Peut-être bien. Le fait de te voir fera sûrement remonter des souvenirs désagréables en moi mais je suis prêt à prendre ce risque. Je vais devoir vivre avec ce reminiscence amer à mes côtés, je n'en ai pas le choix, malheureusement.
Le portail franchi, je croise ton visage, souriant comme à l'accoutumer. Depuis bientôt un an, tu souris toujours même quand il pleut. Mes larmes surgissent discrètement pour terminer leur folle course sur toi. Je te fixe avec insistance, mon regard ne peut se détacher de toi et de ta beauté.
"Oui, tu es vraiment très belle sur cette photo, Tenten."
Et je m'approche silencieusement pour déposer ces fameuses roses sur ta tombe...
Fin
