Bonjours à tous, chers compatriotes. Puisque je suis bien énervante, j'ai décidé de ne pas poster tout de suite le prochain chapitre de Enfermés dans la forêt, mais de poster le prologue d'une autre fiction que je veux absolument écrire. Elle est censée changer un peu de mes autres fic' un peu à l'eau de rose, je l'avoue… Bref ! Après cette petite explication, passons à la fiction (Cyrano de Bergerac, sors de mon corps et arrête de me faire faire des rimes !) !
Prologue
Courir, toujours courir.
Hermione Granger jeta plusieurs sortilège derrière son dos, à l'aveuglette. Des cris répondirent à cela et l'ombre d'un sourire passa sur les lèvres de la jeune fille. Ombre qui s'effaça rapidement lorsqu'elle sentit une vibration passer tout près de son oreille, et qu'elle vit une trainée verte la louper de quelques centimètres. L'ex Gryffondor redoubla d'efforts.
Courir, toujours courir.
La fin de la muraille anti-transplanage ne devait plus être très loin… Haletante, Hermione continua de courir, malgré les plaintes de ses jambes, n'entendant que les cris derrière elle. Ses vêtements étaient usés et déchirés aux genoux et aux épaules. Les ronces lui griffaient les joues, la brulant affreusement. Elle se mordait la lèvre inférieure si fort, une habitude chez elle, que le goût du sang se répandit dans sa bouche. Son oreille droite, encore bouchée par l'explosion, saignait abondamment, répandant sur son chemisier lamentablement déchiré des trainées de sang rouge rubis. Hermione n'y faisait pas attention. Elle avait beau trébucher sans arrêts, elle ne s'arrêterait jamais.
Courir, toujours courir.
Même si elle était fatiguée, elle ne se rendrait pas aussi facilement. Elle avait été à Gryffondor, ce n'était pas pour rien ! Non, jamais les Mangemorts ne la rattraperaient. Sa mission avait pitoyablement échoué. La guerre persistait, toujours plus vive, toujours plus terrible. Voldemort récupérait de plus en plus d'alliés, la Résistance faiblissait à vue d'œil… Mais elle ne s'arrêterait pas.
Courir, toujours courir.
Enfin, après une attente interminable, Hermione se sentit traverser une sorte de muraille invisible. Arrivée de l'autre côté, elle transplana immédiatement, sans trop réfléchir à rien.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Hermione retomba lourdement sur ses genoux, une douleur cuisante à la hanche gauche. Elle souleva prudemment les lambeaux de son chemisier et étouffa une exclamation de souffrance. Toute une partie de sa peau avait comme disparu. Elle avait été désartibulée. Ca lui apprendrait à ne pas réfléchie lors d'un transplanage… Hermione fouilla énergiquement dans ses poches, luttant moralement contre ses reproches et contre la douleur. Elle sentait qu'elle allait tourner de l'œil d'un instant à l'autre. Mais si elle s'évanouissait, ce serait perdu pour elle… En essayant d'ignorer la douleur vive qui faisait battre son poul encore plus fort, encore plus vite, Hermione renversa le contenu de l'une de ses poches. Toujours haletante, elle trouva enfin l'essence de dictame. Elle ouvrit le flacon avec difficulté, ses mains encore tremblantes. La jeune fille versa le contenu du flacon sur sa chair en feu. Sa peau sembla se régénérer en un clin d'œil, et Hermione poussa un soupir d'aise. Elle versa aussi de l'essence de dictame sur son oreille droit bouchée, et s'en aspergea le visage. La jeune fille se sentit revivre. Elle se leva lentement, prenant le temps de trouver le bon appui sur ses jambes flageolantes. Une légère douleur l'assailla de toutes parts, mais sans faire trop de mal, comme une impression de courbatures. Tout s'était passé à un cheveu.
L'ex Gryffondor balaya le paysage de regard et resta bouche bée. Devant elle, un saule pleureur se balançait au gré du vent. Une petite mare aux reflets écarlates du coucher du soleil se trouvait à ses côtés, et une vaste prairie verte s'étendait jusqu'à l'horizon, à perte de vue. Derrière Hermione s'élevait, majestueuse, une forêt à l'aspect mystérieux, or et vert. Jamais elle n'avait vu un si bel endroit. Hermione se souvint vaguement de ce qu'elle avait pensé avant de transplaner… « Je ne sais pas, je veux juste un endroit où me cacher… »
C'était exactement ce qu'il lui fallait.
Fini ! Alors ? Votre avis ? S'il vous plaît ! Au moins deux reviews ! Ayez pitié de la pauvre auteure que je suis qui vous diverti (battements de cils) ! Désolée si c'est une peu court, je me rattraperait pour la suite !
Bisous !
Elomione