Rating : PG

Pairing : Ultraman/Kazuki Komon

Nombre de mots : 345

Disclaimer : Ultraman nexus est une série télé japonaise. Je ne fais pas d'argent avec (mais je me marre bien !)

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Encore une fois, il était venu à son secours, le mystérieux super héros aux pouvoirs venus d'un autre monde, l'énigmatique et solitaire jeune homme au blouson de cuir qui apparaissait ici et là tel un fantôme, sur la crête d'une colline, dans la fenêtre d'un tunnel, au sommet d'un pont de bois…

Et plus rien d'autre n'avait alors existé que ce géant au casque d'argent : disparu Tokyo ruisselant de décorations lumineuses, disparue la petite amie aux bras chargés de paquets, disparu cet étrange mélange de cafard géant et de langouste qui agitait son corps ectoplasmique plein de tentacules fébriles.

Aussi le lunaire Kazuki Komon ne sentit-il pas le gratte-ciel s'effondrer sous ses pas lorsque le homard géant esquiva un coup de pied de son adversaire à l'armure aussi étincelante qu'un wok dernier cri.

Mais il ne ressentit pas non plus la mort : d'un habile retourné de karatéka, Ultraman avait saisi au vol le Japonais dans sa grande paume – écrasant au passage trois voitures, mais c'était là un détail négligeable.

Malgré le destin particulier qui lui avait été échu et qui l'avait fait enrôler dans la TLT, et comme l'indiquait son nom, Kazuki Komon était l'homme du commun, et s'était toujours perçu comme tel, un bon gars au grand cœur qui tentait de tracer tranquillement son chemin dans la vie en aidant les autres quand il le pouvait. Mais en cette veille de Noël, et pour la première fois, secouru et protégé par la grande main du colossal extraterrestre au justaucorps rouge, il eut l'impression d'être un homme nouveau et spécial.

Et il n'avait peut-être pas complètement tort... Les phares de trente mille watts qui servaient de yeux au super héros l'avaient fixé une poignée de secondes alors qu'ils l'ôtaient du building en feu – ils avaient toisé la grosse tête ronde aux traits poupins et aux sourcils gracieusement pointus, l'air candide et simple que sublimait l'éternelle chemise à carreaux défraîchie – et c'était comme ressourcé en énergie qu'il avait collé une énorme raclée au monstre, qui était allé s'abîmer dans l'océan en un énorme geyser.