Salut tout le monde. Eh bien voilà, je poste le prologue de ma première fic sur Harry Potter, dénommé : J'ai découvert Draco Malfoy. L'histoire se passe pendant leur sixième année et s'étalera peut-être jusqu'à la septième et plus loin encore, tout dépend de mon inspiration et de la tournure de cette fic. Je ne suis pas super calé sur les livres et je n'ai toujours pas lu le sixième tome alors je n'en tiendrais pas compte. C'est donc un UA. J'espère que vous me pointerez du doigt les erreurs que je ferais.

Auteur : Elaelle

Pairing : Ron/Hermione, Ron/..., Harry/...

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K.Rowling.

Bonne lecture !


Prologue : dernier jours au manoir.

Draco pénétra dans la pièce qui servait de salle à manger d'un pas lent. Il s'assit sur son siège, le dos droit, ses yeux gris survolant les plats posé sur la table et qui embaumait l'air avant de fixer ses parents qui discutait de choses et d'autre, ce qui lui permit de plonger dans ses pensées. Demain, il prendrait le train et retournerait à Poudlard pour entamer sa sixième année. Cette perspective ne l'enchantait guère surtout qu'il n'avait aucune envie de reprendre cette guerre stupide contre les griffondors. Il était fatigué de toujours feindre, de paraître ce qu'il n'était pas. La lassitude qui se lisait sur son visage n'échappa pas à sa mère qui se pencha vers lui, inquiète.

- Draco, qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle d'un ton anxieux.
- Rien, mère. Je suis juste fatigué de faire semblant.
- Tu sais que nous n'avons pas le choix, intervint son père. Il est primordial que rien ni personne ne puisse deviner la vérité.
- Je sais bien Père, soupira le jeune homme. Mais j'aimerais tellement qu'ils sachent…
- J'en suis conscient, répondit Lucius, mais je fais ça pour te protéger. Pour vous protéger, toi et ta mère.

Draco acquiesça, le visage sombre. Son père faisait de grand sacrifice pour le maintenir éloigné de Lord Voldemort. Jamais il n'aurait voulu que son fils suive son chemin. Lui avait cru un temps en être libéré lorsque le lord noir fut défait par Potter mais son retour inopiné à la fin du tournoi sorcier avait ôté ses dernières illusions. Désormais, il devait recourber l'échine devant un monstre dont il ne partageait plus les idéaux depuis longtemps. Certes, pour lui les moldus étaient nuisibles, il les exécrait comme les sang-de-bourbe mais le mieux n'était-il pas de les ignorer ? Et puis, ils étaient doués en affaires et facilement corruptible.
Lucius considéra son fils : il n'ignorait pas ce qui le mettait dans cet état mais hélas ne pouvait rien faire de plus pour lui.

- Je suis désolé, mon comportement passé n'a pas dû améliorer les choses.
- Laissez Père, ce n'est pas de votre faute, coupa Draco. Je suis conscient que moi-même n'ai rien fait pour changer cet état de fait alors ne soyez pas mortifié.

- Il te faudra encore feindre mon fils, lui dit Narcissa en caressant son avant-bras.

Draco acquiesça puis, voyant la mine inquiète de ses parents se força à sourire.

- Tout va bien ! Je suis un Malfoy et rien n'est inpossible pour notre famille.
- Voilà un comportement que j'aime chez toi, dit Lucius.

Le dîner fut enjoué, Draco rit plusieurs fois aux blagues de son père. Sa mère était pleine d'attention et veillait à ce qu'il ne puisse pas se morfondre en l'intégrant à leur conversation. Draco aimait ces moment simple, ces instant fugaces ou ils ne faisaient pas semblant pour retrouver la chaleur de son enfance.
Allongé entre les draps de satin vert de son lit, les bras croisés derrière sa tête, il se laissa aller à penser à celui qui hantait son esprit depuis cinq ans maintenant. Comme il aurait aimé montrer à tous ce visage dissimulé derrière ce masque et à lui plus particulièrement ! Il aurait tant souhaité qu'il prenne sa main en première année ! Mais hélas, il était déjà obligé de jouer ce jeu de dupe pour tenir sa couverture. Il roula sur le ventre et s'endormit, hanté par un regard émeraude.

Le lendemain, il transplana avec son père au chaudron baveur puis sortirent côté moldu où les attendait une limousine. Le chauffeur leur tint la porte, rangea ses bagages dans le coffre puis s'installa au volant. Le trajet se fit dans le silence le plus complet, Draco mordillant sa lèvre inférieur à mesure que l'heure tournait. Plus la voiture approchait de la gare de King's cross et plus il était nerveux.

- Calme-toi ! Lui dit Lucius.

- Je n'y peux rien Père, l'idée d'une confrontation avec lui après deux mois sans le voir me stresse.
- Alors ignore-le et voit comment il se conduit.
- Oui…

Draco acquiesça mais ne put empêcher ses mains de trembler lorsque l'imposante voiture s'arrêta devant les portes de la gare, attirant l'attention de tout un groupe de personnes debout devant. Leurs chevelures rousses ne laissait aucun doute sur la famille en question : les Weasley. A travers les vitres fumés, Draco vit Ron et Ginny fixer la limousine avec une lueur d'envie dans le regard. Pas étonnant de la belette mais il n'aurait pas cru que Ginny ait une réaction semblable. L'expression extatique sur le visage de Ron disparu aussitôt qu'il le vit s'extirper de la voiture.

- Evidemment, râla celui-ci. Faut toujours qu'il se fasse remarquer.
- Hein, tu disais ?

Cette voix ! Draco n'était pas préparé à l'entendre si tôt. Il blanchit d'un coup avant de se reprendre et de recomposer son masque d'indifférence puis fit mine d'ignorer les Weasley et attendit que le chauffeur dépose ses bagages sur un chariot, même lorsque son père salua Arthur Weasley d'une voix glaciale. Pourtant, il ne pouvait ignorer sa présence et faisait un effort surhumain pour ne pas se laisser aller à contempler ses magnifiques prunelles vertes. Alors qu'il emboîtait le pas à son père, son chariot devant lui, son cœur manqua un battement. Ginny était pendu au coup du survivant et avait ses lèvres appuyés sur les siennes. Il s'immobilisa tandis qu'une douleur fulgurante lui broyait la poitrine. Ainsi, il était avec elle ?

Comment avait-il pu croire que ne serait-ce qu'un jour, Harry puisse poser les yeux sur lui de façon différante ? Weseal lui avait mit le grappin dessus et ferait tout pour qu'il ne s'en réchappe plus. Ce fut la main de Lucius sur son épaule qui l'extirpa de son cocon de douleur et il s'éloigna sans un regard en arrière.

- Bon sang Ginny, pourquoi as-tu fait ça ? S'écria Harry en se dégageant de son étreiente.
- Disons que je voulais juste vérifier une chose, dit-elle sur un ton malicieux.
- T'as de ces idées toi, dit Ron.

- Oh ça va, c'était deux fois rien.
Harry ne répondit pas, trop concentré à suivre Malfoy des yeux. L'espace d'un instant, il avait eu la sensation que le blond avait été peiné de le voir se faire embrasser par Ginny. Non, il devait rêver…
La troupe se mit en marche, attirant les regards circonspect des voyageurs qui dévisageait la chouette de Harry. Ce dernier passa le mur pour retrouver avec plaisir le train qui le mènerait vers ce qu'il considérait comme sa maison : Poudlard. Ron, qui ne tarda pas à le rejoindre guetta la silhouette d'Hermione, sensée les attendre sur le quai. Son visage constellé de tâches de rousseurs s'empourpra lorsqu'il la vit venir vers eux, tout sourire.
- Voilà ta belle, railla Ginny.
- La ferme !
- Salut vous tous, s'écria Hermione.
Elle serra les deux garçons dans ses bras avant de s'extasier sur la nouvelle cioupe de Ginny.
- Et voilà, râla Ron. Déjà arrivé et il faut qu'elles parlent chiffons !
Harry n'écoutait pas, les yeux rivés sur une chevelure blonde, presque blanche. Il était dépité de voir que son ennemi de toujours semblait s'être encore plus embellit en deux mois. Sa silhouette fine et gracile était mise en valeur par un pantalon à pince sombre sur une chemise blanche et un gilet sombre. Draco était tout simplement magnifique et vu les regard de convoitise que lui lançait les filles, cette année serait riche en conquêtes pour lui. Au moins, il gardait la mince satisfaction d'être plus grand que lui de taille. Bon, juste de quelques centimètres mais c'était déjà ça de gagné !
Une bouffée de haine coula dans ses veines lorsqu'il vit le fils et le père échanger un regard empreint de tendresse. La vision fut si fugitive qu'il cru avoir rêvé. Non, ça ne pouvait être ça ! Lorsqu'il les regarda à nouveau, seul y restait l'indifférance pour Draco et la suffisance pour Lucius.
- Arrête de le fixer comme ça, lui souffla Ron, ou on va croire que tu est attiré par lui.
- Même pas en rêve, cracha Harry. Ce genre de personnes ne peut être aimé. Ils sont ignobles, pire que des bêtes . Ils ne valent rien à mes yeux !
- Harry ! Hermione fut sidéré de l'entendre prononcer de telle paroles !

« C'est si dégradant venant de toi ! Je comprend ton ressentiment mais personne ne mérite d'être apparenté à rien et je suis certaine que si nous faisions des efforts, l'entente pourrait être meilleures entre les maisons. C'est ce genre de discours extrémistes qui attisent la haine. Franchement, vous me décevez les garçons »
Elle tourna les talons et s'éloigna en faisant voler sa robe de sorcier. Ginny les gratifia d'un regard noir avant de la suivre, les laissant sans voix.
- Depuis quand prend-elle exemple sur Snape ? Dit Ron d'une voix blanche.
Harry ne répondit pas. Même s'il savait que son amie avait raison, il ne pouvait s'empêcher de penser que Malfoy père et fils étaient des minables. Autant se complaire dans sa mauvaise foi puisque de toute façon, jamais il ne changerait d'avis sur eux. Le train siffla, annonçant l'imminence du départ et il monta avec Ron pour rejoindre les filles. Le voyage se passa sans anicroches et c'est avec plaisir qu'ils descendirent des calèches. Tout était toujours pareil : l'imposante prestance qui se dégageait du château fit venir les larmes aux yeux à Harry. Enfin, il était chez lui !
- Alors Potter, dit une voix traînante derrière son dos. Heureux d'avoir un toit ?
- Ferme-là Malfoy, répondit Harry en se tournant dans sa direction. T'as pas autre chose à faire cette année, comme t'acheter un cerveau ? Après tout, papa est assez riche pour ça, non et puis, ne dit-on pas que l'argent achète tout ?

- Hou, je vois que tu as enfin compris l'utilité d'apprendre ? Railla Draco. C'est pas encore ça pour l'expression mais je ne désespère pas.

- Fiche-nous la paix, hurla Ron.
- Voilà la belette qui entre en scène, cracha Pansy.
- On ne t'a rien demandé, le bouledogue.
- Quel vocabulaire ! On ne vous apprend pas les bonnes manières chez vous ?

Draco les gratifia tour à tour d'un regard de glace. Un attroupement s'était formé autour d'eux et les élèves pariait plusieurs gallions sur celui qui jetterait le premier un sort.
« Que dis-je ? Après tout, rien de bon ne peut venir d'une famille aussi pauvre que celle de Weseal qui doit faire la manche pour gagner sa croûte et un orphelin qui n'a jamais connu sa famille »
S'en fut trop. Ron balança un petrificus totalus à Pansy qui évita le sort en se jetant de côté. Goyle le prit de plein fouet tandis que Crabbe se jetait sur le rouquin. Harry leva sa baguette et hurla :
- Rictusempra !
Draco s'écroula à terre en poussant un hurlement strident, faisant cesser le bruit alentour. Tout le monde se figea d'effroi pour regarder le blondinet se tordre de douleur sur le sol, accompagné de cri déchirant. Plusieurs filles s'évanouirent, Ron était blême et Harry ne comprenait pas ce qui arrivait. Heureusement, Hermione fut la première réagir : elle fit cesser l'incantation avant de se tourner vers Harry, le regard flamboyant :

- Harry…tu lui as jeté un sectusempra !


Voilà pour le prologue. J'espère qu'il vous as plut. Même si ce n'est pas le cas, exposez vos argument, je suis toute ouïe. La suite très rapidement.