Mademoiselle, Madame, Monsieur BIENVENUE dans l'univers de ma toute première fanfiction ! Je suis heureuse de vous présenter une HP/LV naturellement, car il n'y a rien de plus croustillant que de voir deux être s'entre-déchirer dans un amour tellement fusionnel.

J'aimerais juste vous donner quelques conseils pour une lecture agréable, qui j'espère le sera. En tout cas, je ferai de mon mieux pour vous, c'est pourquoi j'accepte IRREVOCABLEMENT tout commentaire constructif sur vos ressentis, vos opinions, vos plaintes, vos répulsions...

Histoire : Abandonné, élevé dans un orphelinat, maltraité, rabaissé plus bas que terre et souillé à jamais... Ses larmes coulaient sur ses joues rougies par le froid, ses genoux saignaient, ses vêtements étaient déchirés. Il avait mal, tellement mal. Puis, le désespoir le submergea et il laissa échapper un seul hurlement. Terrifiant.

Rating M !

Genre romance et drame

Personnages : Harry Potter &Lord Voldemort

Les personnages appartiennent à J.K.R ainsi que l'histoire.

Chapitre 1 : L'accouchement de Merope Gaunt

Merope Gaunt traversa la rue d'un pas chancelant. Ses deux mains posées délicatement sur son ventre rebondi de sorte de se donner le courage de trouver un refuge. Elle était perdue, elle ne savait pas où aller et à qui demander de l'aide. Elle était seule. Le désespoir que Merope éprouvait été tel qu'à plusieurs reprises elle s'était sentie défaillir, ses genoux percutant le sol froid et dur, écorchant un peu plus ses anciennes blessures infectées. Une dernière fois, elle trébucha et s'étala sur le sol humide. « C'est fini, c'est fini » murmura-t-elle. Puis, comme attendant son heure, elle ferma les yeux.

Les gouttes de pluies coulaient le long de ses cheveux sales et ses paupières. Merope ramena ses genoux à sa poitrine, histoire de calmer les contractions de plus en plus récurrentes.

La nuit était maintenant tombée et les rues périphériques de la capitale étaient désertes. On entendait seulement le trafic londonien au loin et le martèlement des gouttes d'eau sur le sol.

Recroquevillée par terre, Merope se demandait comment elle avait pu en arriver là. Comment petit à petit, elle avait du faire face à tant de malheurs, de tristesses, et de haines. Sa famille l'avait rejeté, elle était tombée enceinte et Tom l'avait abandonné en la traitant de monstre, abomination de la nature et de catin.

Malgré tout, Merope aimait l'enfant de tout son cœur, même plus que l'amour inconditionnel qu'elle vouait à Tom. Le bébé était sa plus grande force et son plus grand espoir. L'espoir de faire de son enfant une personne respectée et aimée, tout le contraire de ce qu'elle avait connu. Elle avait songé à appeler son enfant Tom, si celui-ci était un petit garçon ou Alice, si celle-ci était une petite fille. Elle souhaitait offrir à son bébé un bel avenir entouré d'amour et de sérénité. Merope avait conscience que son avenir et celui de l'enfant était quelque peu compromis, car elle ne possédait rien : ni toit, ni argent, ni diplôme et aucune personne dans son entourage susceptible de l'aider. Cependant, elle était prête à se saigner les quatre veines pour élever son enfant correctement.

Sortant de sa torpeur, Merope essaya de se relever mais une terrible contraction la cloua au sol, laissant échapper de ses lèvres un cri strident. Les battements de son cœur s'emballèrent et le sang pulsa contre ses tempes. Néanmoins, Merope s'obligea à respirer profondément et lentement pour calmer l'angoisse et la douleur qui la rongeaient. Une nouvelle contraction apparue qui s'ensuivit d'un nouveau cri.

Soudain, Merope entendit le grincement d'un portail en fer non loin et une lumière de poche s'alluma. L'espoir d'être secouru enfla le cœur de la pauvre femme qui poussa un grand cri pour attirer l'attention vers elle. Elle distingua alors, à quelques mètres, un jeune homme grand et très musclé accourir vers elle, une impression d'inquiétude plaqué sur son visage angélique. Arrivé à sa hauteur, il s'agenouilla et la secoua légèrement.

« Aidez-moi, aidez-moi » supplia Merope les larmes au yeux agrippant le pull du garçon.

Le jeune homme réagit aussitôt et sans dire un seul mot, il plaça un bras sous ses genoux et l'autre sous ses épaules puis d'un geste assuré, il la souleva du sol.

Merope remarquait évasivement qu'on l'emmenait vers l'entrée d'un grand bâtiment en pierres, noircies par le temps qui n'inspirait guerre confiance. Au seuil de la porte, une femme d'un âge avancé aux traits sévères la fixait avec une lueur indescriptible qui baignait dans ses yeux et ses deux poings sur chaque côté de ses hanches.

Arrivés à son hauteur, elle se dégagea de l'entrée pour les laisser passer puis claqua la porte derrière eux. Le jeune homme déposa Merope délicatement sur une table en bois. La femme les avait rejoint, ses traits du visage s'étaient adoucis. Elle fixa Merope de longues secondes, pensive.

« William, qui est-ce ? Que se passe-t-il ? » demanda-t-elle au garçon sans détourner les yeux de la jeune femme.

« Je sais pas qui c'est. Je l'ai trouvé devant le portail, agonisante sur le bord de la chaussée madame la directrice. »

« D'accord William, va réveiller Mme Stander, nous auront sûrement besoin de ses connaissances médicales. »

« Oui, Mme Cole » répondit le dénommé William qui quitta la pièce sans se retourner.

Mme Cole se rapprocha de Merope qui n'avait pas encore prononcé un mot. Elle lui glissa une main sur son front et de son autre main, elle serra la main de la souffrante

« Mon bébé, il arrive » souffla Merope

« Oui, je sais mon enfant. Ne vous inquiétez pas, ça va allez » répondit la vieille femme, se voulant rassurante.

Mon Dieu ! Dans quel état était arrivé cette enfant ? Elle portait des haillons qui laissait entrevoir un corps décharné et abîmé. Ses genoux étaient écorchés et infectés de pus, le sang séché formait de grandes coulées le long de ses tibias. Les traits de son visages étaient disgracieux et elle avait un œil rentrant. On ne pouvait vraiment pas dire que la nature l'avait gâté : elle était repoussante. C'était à se demander comment elle avait pu tombé enceinte.

« Comment vous vous appelez ? » demanda Mme Cole

« Merope Gaunt » répondit-elle haletante

« Ce n'est pas un prénom commun » répliqua la vieille femme

« Oui, je sais. C'est ma mère qui l'a choisi »

Soudain, Merope se tortilla sur la table en bois et poussa un cri de souffrance. La directrice regarda la scène impuissante, puis elle baissa les yeux pour regarder le ventre énorme de la jeune fille qui était la cause de cet état. Mme Cole s'aperçut alors que Merope avait perdu ses eaux, au même moment William et Mme Stander déboulèrent dans le réfectoire traversant les lignées de tables.

« Mme Stander, cette petite va accoucher d'une minute à l'autre. Faut-il appeler un médecin ou vous pensez vous en sortir ? » demanda soucieuse la vieille femme.

Les traits de l'infirmière étaient très professionnels. Sans répondre à la question posée, elle se déplaça vers l'entre-jambe de la jeune fille, lui fit relever les jambes et enleva sa culotte de sorte d'examiner à quel stade de l'accouchement se trouvait cette petite. Puis, le choc apparut sur le visage de cette dernière. Toutes traces de professionnalisme s'envolèrent et lentement elle regarda la directrice avec effroi.

« William, apportez-nous une bassine d'eau froide et beaucoup de linge propre avec » demanda sèchement l'infirmière.

Alertée par le comportement de son employé, la directrice se dégagea de l'emprise de Merope qui agonisait toujours sur la table pour se rapprocher de Emy. Discrètement, les deux femmes tournèrent le dos à la jeune fille. Silencieusement, la vieille femme l'interrogea du regard.

« L'accouchement se prépare très mal. J'ai craint qu'elle y reste et il est trop tard pour appeler un médecin. L'enfant est mal positionné, il va lui déchirer l'intérieur et causer des hémorragies internes. » chuchota Mme Stander

« Oh non ! Quel malheur ! Vous êtes sûre qu'elle y passera ? » demanda désespérée la directrice

« Je pense qu'effectivement ce soir nous accueillerons un nouveau orphelin. » affirma nostalgiquement Emy

William revint à ce moment là, avec des linges sur son épaule et une grosse bassine d'eau froide. Les deux femmes s'activèrent alors autour de Merope. Mme Cole attrapa un linge le trempa dans l'eau l'essora quelque peu, puis tamponna le front de la jeune fille.

« ARRGHH »

« Il arrive, je le vois ! » s'exclama Mme Stander.

Merope commença à dodeliner de la tête sous la douleur et des petites étoiles apparurent devant ses paupières. La jeune Gaunt se sentit alors le froid s'insinuer en elle et ses forces peu à peu l'abandonnèrent.

« Jeune fille à la prochaine contraction, vous poussez de toutes vos forces » expliqua l'infirmière qui était en train d'essayer de repositionner l'enfant et pour cela, elle avait plongé une main dans l'antre de Merope.

« Ne vous inquiétez pas mademoiselle ! » rassura William. Cet dernier était vraiment un amour ne put s'empêcher de penser Mme Cole.

William était un orphelin qu'elle avait recueilli à l'âge de 4 ans, sa mère étant morte en couche et son père décédé dans un accident de travail. Ce petit garçon blondinet avait toujours était adorable, travailleur, poli et aimant. Il n'avait jamais posé de problème et c'est avec surprise qu'à sa majorité, il avait demandé un poste de surveillant à Mme Cole. Cette dernière manquant affreusement de personnels avait accepté avec une joie non feinte. Et maintenant, cela faisait trois ans qu'il travaillait durement à l'orphelin.

Le cri de Merope résonna dans la salle. La pauvre fille peinait à mettre son enfant au monde. Néanmoins, elle serra les dents et poussa de toutes ses forces.

« On y est presque ! Plus que le bassin à passer et c'est fini. Une dernière poussée !»s'enthousiasma Mme Stander

La contraction suivante ne fut pas longue à venir et de nouveau Merope poussa et hurla. Soudain, les pleurs du bébé remplirent la salle. William saisit le nourrisson et l'enveloppa dans un linge blanc.

« Félicitation ! C'est un garçon ! » s'exclama ce dernier euphorique

Il regarda alors le bébé quelques secondes et le trouva vraiment beau, même s'il était encore couvert de liquide amniotique. Puis, il déposa dans les bras de la malheureuse qui fondit en larmes.

« Oh, mon amour ! Mon petit Tom ! Que tu es beau » souffla-t-elle

C'est alors que Merope fut parcouru de spasmes, tous ses membres tremblèrent.

« Je suis désolé, je suis désolé ! Je pourrais pas ! murmura la jeune fille.

Mme Stander s'approcha de la directrice.

« Le sang coule trop entre ses jambes et je n'ose pas imaginer à l'intérieur » dit l'infirmière

« Combien de temps ? » demanda alors William

« Cinq minutes peut-être, mais pas plus » répondit avec difficulté Emy

La directrice se pencha Merope qui serrait l'enfant contre sa poitrine. Celui-ci avait arrêter de pleurer, en fait il dormait paisiblement. C'était vraiment un beau bébé, grand, bien proportionné, avec de très joli cheveux bruns ondulés, un petit nez aquilin et un joli teint de peau.

« Il lui ressemble...heureusement. » sanglota la jeune maman

« Quel magnifique nom vous voulez vous lui donner? » demanda Mme Cole, essayant de me pas montrer la tristesse que lui renvoyait cette jeune fille.

« Il s'appelle Tom comme son père, Elvis comme mon père et Jedusor comme nom de famille » répondit aussitôt Merope. Puis, d'un geste désespéré, elle attrapa la manche de la directrice et la regarda avec ses yeux reflétant toute la tristesse du monde.

« Prenez-le » dit-elle d'une voix étranglée « Prenez-le »

La directrice ne fit rien, mais William prit soigneusement le bébé dans ses gros bras musclés et protecteurs et s'éloigna quelque peu.

« Donnez-lui mon médaillon et prenez soin de lui ! Il sera différent ! Murmura-t-elle

« Mais... »

« Fait-le ! Fait-le »

Puis dans un dernier mouvement, son regard s'éteignit à la vue de son enfant dans les bras de William et une seule larme coula le long de sa joue.

?

Petit commentaire pour ma première fic ?