Parfum
Une odeur chaude, roulante, mais aussi un peu amer lui parvenus quand il entra dans le bar, par la porte qui reliait grâce à un petit escalier de bois, l'espace commerçant au domaine privé, où il avait dormis. L'horloge étincelante au dessus de la grande porte sonna sept heures au moment même où il entra. L'odeur, le parfum sanguin des hommes, lui parvins, il se retint facilement, habitué à l'appel du liquide vital.
Cloud était déjà assis au comptoir, impeccablement habillé de son costume de cuir noir, mais les cheveux encore non discipliné, quoique cela ressemble à sa coiffure habituel, en moins travaillé. Tout en buvant son café au lait, d'où exalter un parfum lacté, il examiner une liste, un pli soucieux barrait ses lèvres.
Tifa, comme à son habitude, se tenait droite de l'autre côté du comptoir, la tenue impeccable, les cheveux lâché à son habitude, l'œil vif. Tout en tenant une tasse immaculée remplis de café, qu'elle servait à un client mal réveillé, elle but une gorgée de son deuxième thé de la journée, celui-ci lançait dans l'air des effluves de verveine coupée de menthe forte.
La crinière emmêler par les rudiments de sommeil qui avait garnit sa nuit, Vincent se plaça au comptoir, à coté de Marlène, qui dégustait un quartier de clémentine lumineuse, ainsi qu'une tartine garnit de confiture sucré. Un bol de lait vanillé fumait agréablement sous son nez.
Marlène était silencieuse, savourant avec gourmandise son repas, à quelque mètre de Denzel. Celui-ci, c'était posté sur un haut tabouret en bois et osier du comptoir, il ne touchait même pas, du bout des pieds, les barreux d'un beau brun situé à mi-hauteur, un biscuit au chocolat était posé sur sa cuisse, dans un équilibre précaire, qui menacé autant le sol que le bas de la chemise blanche du garçonnet. Les yeux dans le vague, il buvait un chocolat chaud brulant, dans de longue coulait presque bruyante.
Vincent, pris le bol plaçait devant lui, et bus le délicieux breuvage. Du lait chaud nuancé de sang animal emplissait le bol de céramique blanc neige. Le vampire leva avec gratitude, un regard cramoisis vers une Tifa au sourire maternel. D'elle s'échappait un parfum naturel extrêmement doux et riche, riche de nuance, bois, miel, fleur, humidité, sang, cuir, peur et rage. Toutes ces senteurs se mêlaient, accompagné de celle qui emplissait la salle, verveine, café, menthe, vanille, fraise, chocolat et bien d'autre.
L'immortel capta une autre effluve délicate, dans son dos. Sur une petite table, proche d'une fenêtre close, seule et face à un bouquet de fleur bientôt fané, une jeune fille, adolescente se préparant à la dure journée d'étude. Elle but les dernière goutte de son café avec une grimace comique, qui montré qu'elle détestait le goût amer de son breuvage. Elle se leva, prit son sac de toile et le mis sur son épaule. Ses cheveux roux blonds formaient des boucles harmonieuses dans son dos.
Au même instant, Marlène vida témérairement son bol, sauta de sa chaise, prit son sac, et rajusta ses vêtements. Elle lissa le col de son chemiser et fit bouffer le tissu de sa jupe bleu océan.
Denzel en ronronna d'admiration tout en buvant, ce qui donna plus un roucoulement bête suivit d'une quinte de toux. Tifa le débarrassa de sa tasse désormais vide, et la lava soigneusement. Elle leva un regard vers Vincent, le déporta sur Cloud, puis sur la jeune adolescente qui attendait Marlène et Denzel. Amande emmenait toujours les enfants à l'école puisque c'était sur son chemin.
Tifa eu un sourire et lança d'une voix douce : « Allez mon poulet, arrête de faire le pigeon et descend de ton perchoir. » Amande en rit, et Denzel sauta du tabouret, se chargea de ses affaires, avant de passer la porte et de la fermer.
Vincent fixa la porte, et l'adolescent qui emportait son parfum si particulier.
