Vie

Elle ressentit la douleur, dans tout son corps. La pression du sable sur elle, sur son corps, qui lui sembla écraser.

Sa respiration était pourtant calme, lente et profonde, comme celle d'une personne endormis.

Son cœur d'abord aussi vif que celui d'un oiseau pris au piège, se calma, comme en la présence d'un être rassurant.

Ceux qui virent ce changement, cherchèrent une raison à cela. Rien ne vient dans leur cerveau déranger par l'horreur de la situation.

Les côtes brisé, le bras droit broyé, Sakura s'était peut être évanouie de peur, ou de douleur. Mais en fait, elle savourait les dernières secondes de sa trop courte vie. Celle-ci, coloré, repassé dans sa tête comme un vieux film.

Elle entendit une berceuse, mais ne vis que le plafond blanc, la vois était celle de sa mère, douce et envoutante.

Le visage maternel se pencha sur le berceau d'osier, l'ovale blanc était parfait, sertit de deux émeraude rutilante entourée de long cils féminins.

La voix sortait de sa bouche fine et blanche, et des cheveux rose pâles presque blancs, d'une longueur vertigineuse, tombèrent sur le tissu crème des couvertures.

Puis tout disparut dans un éclat blanc.

Sa chambre d'enfant lui apparut, pâle elle aussi, les murs était couvert d'une couleur sable, et un pan de mur entier de miroir.

Si la pièce était presque vide, avec un parquet blanc et une table de bois brun au centre, dans le miroir du passé, on y voyait la décoration de l'époque, un lit de fer blanc, ornait de draps rouges, et des jeux, des tonnes de jouets rangées ou non. Sur la table, des cartes attendaient.

Son père lui apparut, marchant derrière une carriole pleine de leur meuble, il était grand et fin, instituteur, et arboré des cheveux brun et de yeux noir, la monture de ses lunettes était d'or, et son costume d'un caramel acidulé. On déménageait, quittant la ville des Haruno, ville où les racines de la famille remontaient à la création, pour Konoha.

Arriver, on s'installa dans une maison ancienne, rachetait a petit prix à l'héritier d'une famille ancestrale. Les murs étaient tous blanc, les parquets tous couvert de tapis blanc, et dans cette ambiance de linceul, Sakura dus oublier ses jouets, pour se consacrée à l'apprentissage.

On lui apprit à lire, puis à écrire, compter suivit, et bientôt, à l'âge de six ans, on lui apprit à danser, à chanter. Elle vivait dans une atmosphère de rigidité, un amour sans tendresse.

Puis vient l'âge de l'école obligatoire, l'académie des ninjas, et son lot de moquerie.

Deux ans plus tard, Sakura marché derrière une carriole noire, dont les roues était si haute, qu'elle voyait les sabots des bêtes qui trainait le plateau ou dormait à jamais sa mère. La main de son père tremblait un peu, et son vêtement noir était identique à ses yeux, dont les cils retenaient dignement des larmes.

Il embaucha une femme de ménage et une nourrice, pour que jamais sa jeune fille ne ressentie le manque d'une affection tendre. Mais quand elle se sentait seule elle se recueillait dans l'ancienne chambre conjugale, où trainait une immense peinture représentant sa mère.

Elle continuait sa vie ainsi, jusqu'à rejoindre l'équipe 7. Là les souvenirs s'emmêler dans un bouillon d'action, et de sensation.

Et maintenant revoilà la scène de sa presque mort, tenue contre un arbre, mourante, blesser inconsciente.

Une petite larme roula sur sa joue blême, elle ne dira pas à son père qu'elle l'aime, elle ira rejoindre sa mère dans l'au-delà, et surtout, elle ne reverra jamais les dunes de son enfance.

A cet instant, le sable se desserra, et elle tomba, toujours inanimé contre le bois. Sakura engouffra une gorgée d'oxygène, s'accrochant à la vie.