Disclaimer : Les personnages de One Piece appartiennent à Eiichiro Oda ^^

Contexte : cette histoire se passe dans le monde réel. Tous les personnages d'Eiichiro Oda ont à peu près le même âge, et ils sont au collège (une school-fic, donc).


Chapitre 1 : La fin.

A Luffy, mon Ange, ou plutôt mon ancien Archange.

Mon cher, je t'écris cette lettre, et tu dois bien te douter pourquoi. S'il te plaît ! Prends au moins le temps de la lire. Ce sera la dernière, je le promets, même si j'aurais du mal à tenir cette promesse.

Que dire ? Je sais que tu dois lire cette lettre avec dégoût, et je te comprends. Ça y est. Après des heures, j'ai compris. Tu étais mon ami le plus précieux, et je l'ai perdu. Comment ? A cause de mes paroles. Je parle toujours trop, et surtout, pour dire des bêtises.

Je vais me confondre en excuses, vaines, je le sais bien. J'ai déjà la larme à l'œil, tandis que je t'écris cette dernière missive.

Sache que je m'excuse pour t'avoir donné de faux espoirs : je suis une personne qui a compris bien trop tard son attachement. J'ai un manque de tact inouï, et j'ai beaucoup trop de défauts.

Cependant, je dois t'avouer que le soir du bal, tu m'as énormément touché. Tu as vu ! On a quand même réussi à se parler une soirée, sans s'engueuler, et en comprenant l'autre. Tu m'as fait avoir un vrai sourire, et j'ai retrouvé le Luffy que j'ai connu il y a maintenant des années.

Tu te souviens, de ce soir du bal, hein ? Tout ce que j'ai dit était vrai. Quand j'avais appris ta disparition, je n'avais quasiment pas pu dormir, alors que j'avais mon examen. Puis, j'avais pris peur en remarquant ton absence. Lorsque je t'avais enfin aperçu, le surlendemain, bien vivant, j'aurais bien voulu te sauter au cou, tellement j'étais heureuse.

Dire que je ne tenais pas à toi ont été les paroles les plus dures que j'ai du entendre.

Tu te souviens, quand tu m'as dit que ma naissance était horrible ? J'acquiesce. Sans hésitation. Je n'aurai jamais du naître. Ou alors, pas sous ces traits.

C'est horrible.

Après tout ce que j'ai dit, je n'arrive toujours pas à imaginer que notre amitié est terminée. Je sais, je radote, je te l'ai déjà dit, et plusieurs fois. Mais c'est tellement vrai ! Je n'arrive pas à l'envisager, alors que ma raison le sait. Trop, même. Tu restes toujours pour moi l'ami sans faille. Peut-être car tu ne m'as jamais déçu. Dommage que la réciproque soit fausse.

Quelques mots suffiront pour le peu qu'il reste à dire. Voilà, la boucle et bouclée, et des larmes inondent mon visage. Je sais que tu n'en as plus que faire. N'oublie pas d'être heureux. Tu as été un ami, celui qui me tendait la main, et à qui je l'ai rejetée.

Je pense qu'il ne reste plus qu'un mot, que tu connais, peut-être mieux que moi,

Regret.


« Qui est-ce ?

- C'est une jeune fille. Robin, d'après ses papiers. Elle a le cou brisé, la paume de main abimée, ainsi qu'un couteau planté dans le cœur.

- Pensez-vous à un assassinat ?

- Non. C'est un suicide.

- Comment le savez-vous ?

- Une lettre a été envoyée à une de ses connaissances, et même si l'on ne sait pas lire à travers les lignes…

- Qui était cette personne ?

- Luffy.

- Qu'en pense-t-il ?

- Mais, monsieur…

- Qu'en pense-t-il ?

- Il s'en moque, monsieur. Il a lu la lettre, me l'a donnée, et avait un grand sourire.

- Pourquoi ?

- J'ai lu ses gestes. Il était heureux. ».


« Au moins, j'aurais fait quelque chose qui t'aura rendu heureux, dans ma vie ».