Salut, les gens ! Me revoilà pour un nouveau one-shot ! Ça faisait un moment qu'il me trottait en tête, celui-là.

Feliciano montait la garde auprès du feu. Il était inquiet pour Ludwig. Celui-ci avait dû s'absenter durant l'après-midi et depuis son retour, il n'était pas dans son état normal. Il parlait à peine et n'avait rien mangé durant le dîner. Kiku et lui n'avaient pas oser le questionner. Ils avait décidé d'attendre le lendemain pour ça. C'est alors qu'il entendis un bruit. Il tourna la tête et vit Ludwig sortir de sa tente. Celui-ci s'assit à côté de lui.

-Qu'est-ce qui se passe, Ludwig ?

-Je n'arrive pas à dormir.

-Pourquoi ?

-J'ai dû aller à Auschwitz, aujourd'hui.

Feliciano grimaça. Il savait que Ludwig détestait aller dans les camps.

-Il y avait un nouveau convoi de juifs. C'étaient des enfants. Ils venaient d'un orphelinat. Le plus jeune avait à peine un an...

Bouleversé, Feliciano garda le silence tandis que Ludwig continuait de parler.

-Quand je ferme les yeux, j'entends leurs pleurs et leurs cris d'agonie. Quelle saloperie, cette guerre !J'en ai assez ! Assez de devoir tuer des innocents ! Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que de tous les boss que j'aurais pu avoir, je sois tombé sur un dingue ?

Feliciano posa la main sur son épaule et dit :

-T'en fait pas, Ludwig. Bientôt, la guerre prendra fin. Ton boss sera puni et les massacres cesseront, j'en suis persuadé.

Ludwig lui lança un regard étonné. L'optimisme de Feliciano le surprenait toujours.

-Comment fais-tu pour rester aussi optimiste ?

-C'est une promesse que j'ai faite à mon grand-père. Avant de mourir, il m'a demandé de toujours garder espoir et de voir le bon côté des choses. C'est parfois difficile mais je fais de mon mieux.

-J'aimerais pouvoir faire la même chose. Maintenant, file te coucher. Si déjà, je n'arrive pas à dormir, autant que je fasse quelque chose d'utile. Je vais monter la garde.

-D'accord.

-En fait, Feliciano...

-Oui ?

-Merci.

-Pourquoi tu me remercie ? Je n'ai rien fait pour le mériter.

-Si. Tu m'as redonné espoir.

-Oh ! Dans ce cas, de rien !

Sur ces mots, Feliciano regagna sa tente.