Bonjour tout le monde :) Me revoilà ! Avec mon nouveau petit bébé qui j'espère vous plaira !
Je préviens d'avance que l'histoire est assez vaste... Je publierais régulièrement toute les semaines, ma bêta répond au doux pseudo de "Voracity66" et elle fait un super boulot !
Sinon le Prologue, est un POV Harry et en le relisant je le trouve assez bizarre, en faite...(mais je l'aime bien ^^) Donc si il vous déplaît n'hésitez pas à passer à la suite !
Enjoy !
Prologue : Il était une fois.
Cette histoire commence, comme pas mal d'autres histoires de ce style, avec un roi et une reine dans un royaume fort-fort-lointain qui n'arrivent pas à avoir un gosse. Il paraît qu'ils ont tout essayé, mais vous remarquerez que dans les contes, ils ont un peu tous tendance à vivre d'amour et d'eau fraiche, donc je me suis déjà demandé si dans leurs recherches assidues ils n'avaient pas omit de tester l'option « pour faire des enfants il faut faire... hum hum vous savez comme les oiseaux ou les abeilles... », bref, passons.
Un jour, cependant, un miracle arrive (ça y est, leurs Altesses ont perdus le contrôle et se sont laisser dominer par leurs pulsions sauvages), et ils ont un gosse qui, à tout les coups est une super princesse et, si elle n'a pas au départ le forfait belle-gentille-intelligente avec l'option chante bien, se dégotte dare dare des fées pour régler ce problème. Et puis alors que tout va très bien dans le meilleur des mondes (ou peut-être à cause de ça), la princesse fait une conn*** heu pardon, elle se méprend (franchement quelle idée d'aller faire des vocalises juste devant la cabane de la vilaine-sorcière) et se retrouve maudite, enfermée dans une tour, obligée à faire le ménage, abandonnée par ses géniteurs ou plongée dans un profond sommeil...
Mais heureusement, il y a un beau prince dans le coin, il l'attend depuis toujours et quand il apprend ses malheurs, il grouille son c** pardon, il se hâte et vient délivrer sa belle, pourfendant dragon et, lèvres au vent, prêtes à donner le baiser-magique-trop-puissant qui sauvera la belle (ou fera cool sur la couverture du bouquin).
La question étonnante est : pourquoi n'y a-t-il toujours qu'un seul prince (elle est jamais sortit de chez elle la mamzelle ? Enfin c'est sûr qu'avec des parents comme les siens côté éducation sexuelle... Ouais, mais elle a les fées pour ça ! ), et comment le damoiseau sait-il que c'est lui et lui seul que la belle attend ?
Bon, c'est vrai que quand on y pense, mon histoire n'a que peu de rapport avec un conte de fées ! Mes parents ont tâtonné un peu avant de se trouver (façon élégante de dire qu'ils se sont pouillés comme des gamins avant d'enfin se décider à se brouter le museau), ils n'ont eut (que je sache) aucun mal à m'avoir dès Poudlard terminé. Bon, après, ils sont morts tout les deux en m'abandonnant... hum hum... oui ça fait un peu malédiction sur les bords. Est-ce que j'ai l'air d'un sale gosse cruel en disant que plus que mes parents, précisément, c'est le fait d'avoir une famille qui m'a vraiment manqué ? Parce que eux en fait... Je ne les ai jamais connu. Enfin bref, ils n'ont pas passé de pacte avec des fées, je n'ai pas emmer** ennuyé (oui c'est ce que j'allais écrire) de sorcière. Quoi que... et Voldy ? Ah oui, flûte, bon d'accord. Mais je ne crois pas qu'il soit pour quelque chose dans ce qui m'arrive. Ce qui n'aurait pas dû m'arriver. Jamais. Never. Et je ne veux même pas entendre parler du prince, charmant ou non. Merlin, mais qu'est-ce que je fous là ?
1 – Do you want to kiss me ?
Quand cette histoire débuta vraiment, le Sauveur du monde sorcier était loin d'être au top de sa forme légendaire. Il était même ce qu'on peut dire, sans honte, : crevé. Épuisé. Un peu comme lorsqu'on regarde son calendrier le dimanche soir, à une nuit d'une loooongue semaine de contrôle et que cet objet cruel vous signale que ça fait à peine un mois que les cours ont repris (qui l'eut cru ?) et qu'il reste encore presque le double avant les prochaines vacances. Arghhh. Vous visualisez la fatigue mentale/physique (ben oui, il a bouquiné jusqu'à tard hier soir... hum hum... il y a de nombreuses variante à l'expression « bouquiner ») /morale ? Et bien c'était en gros ce que ressentait Harry en cette jolie fin d'après midi. Il entra en zigzaguant dans la salle commune des Gryffondor à la suite de ses deux meilleurs amis (c'est vraiment trop bien que les deux personnes avec qui il traine en permanence soient ses meilleurs potes, parce que parfois, au lycée, on regarde les deux personnes qui nous flanquent en permanence et on se dit que la nécessité bien plus que l'amitié est responsable de cet arrangement), Hermione la brune négligée, mais savante et Ron, le rouquin nigaud, mais... heu... courageux ? Fidèle ? Disons sympa. Et puis surtout, il a supporté les heurts et malheurs de Harry depuis six ans, voir plus, donc on respecte.
- Harry, tu devrais dormir la nuit, conseilla la sage Hermione.
Ledit Harry eut un ricanement assez peu élégant et tenta de donner à sa carcasse molle l'impulsion nécessaire pour aller s'étaler joyeusement sur un gros et moelleux fauteuil.
- Y'a de l'idée, mais ça tombe à plat ! rigola Ron.
Effectivement, Harry-le-brave était lamentablement « tombé à plat » comme « à plat ventre sur le tapis » et il était présentement entrain de se dire que tout compte fait, c'était une forme de discrimination de considérer que seuls les lits et les fauteuils pouvaient convenir pour... dormir. Oui, le sol pouvait être très bien aussi. Il se mordit la langue. La douleur fut sa punition pour se souvenir encore de « ça », méchant Harry, tu t'étais promis d'oublier ce passage désastreux de ton histoire. Et les autres, aussi ? Oui surtout eux, je dirais même ! Et oui, le Survivant avait des choses à cacher et, avant tout, à se cacher. C'est beau la jeunesse.
- Harry ? C'est bon tu peux te relever là !
- Laisse-le Hermy, si il se trouve bien là où il est...
- Mais il ne peut quand même pas s'endormir là ! D'autres élèves vont bientôt arriver ! Qu'est-ce qu'ils diront s'ils trouvent leur héros affalé comme ça ?
Ron réfléchit posément à cette question :
- Ils se diront que le monde sorcier est mal barré si c'est ça qui est censé le sauver... Ah oui, effectivement, c'est problématique.
- Merci. Bon, aide-moi à la secouer.
Ron, toujours heureux de rendre service saisit son meilleur ami par les épaules et le secoua avec enthousiasme. Il faut dire que Ron en temps que batteur avait désormais renforcé sa silhouette maigre par des épaules bien charpentée, des biceps développés et d'autres beaux muscles un peu partout. Autant dire qu'il avait presque autant de punch qu'un orange-outan, pardon orang-outan en rut. Le sauveur du monde sorcier remua entre les mains de son ami, sa tête balança d'avant en arrière comme un stupide pendule et un filet de bave s'écoula de ses lèvres, mais il ne se réveilla pas.
- Là, on a vraiment un problème, diagnostiqua Hermione.
- Pourquoi il se réveille pas ? Couina Ron. Harry mon ami ? Je sais que t'es crevé mais au point de me baver dessus...
- Allons Ron, même l'être le plus fatigué au monde n'aurait pas pu continuer à dormir, secoué comme ça. Il aurait réagit, ne serait-ce que pour te demander d'épargner sa vie.
Ronald Weasley premier du nom gratta ses cheveux roux d'un air plus que pensif. Puis se résignant, il se tourna vers son guide, sa compagne de toujours, et demanda :
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
Hermione soupira.
- On n'a pas le choix, il faut l'emmener à l'infirmerie. Il a besoin d'une bonne potion revigorante.
- Heu...Hermione, tu sais mieux que quiconque à quel point je suis convaincu que tu as la sagesse absolue, mais je me souviens très nettement des menaces qu'avait proféré l'infirmière à propos de ce qui risquait de nous arriver si on ramenait encore Harry chez elle. Je me rappelle que ça faisait allusion au fait d'aller se promener avec des Scrouts à Pétards affamés et hargneux et...
- Ron. Mme Pomfresh est et restera une infirmière. Qu'importe qu'elle en ai plus qu'assez de rafistoler un survivant qui lui revient toujours en morceaux, qu'importe qu'elle ait l'impression que c'est un manque de respect pour son travail le fait est là : si au lieu de soigner les élèves qu'on lui amène elle livre leurs accompagnateurs en pâture à des Scrouts elle va perdre son emploi.
Ron regarda Hermione. Il songea qu'il avait confiance en elle plus que tout, et qu'il avait survécu à pire (forcément, il était tout de même le faire-valoir du type le plus imprudent au monde depuis Spiderman), alors il prit une grande inspiration et dit :
- Bon, tu l'ensorcèles pour qu'il vole tout seul et on l'emmène à l'infirmerie.
- Sage décision, approuva Hermione, et si tu pouvais aller chercher sa cape d'invisibilité ça éviterais que tout le lycée sois au courant d'ici cinq minutes.
Ron hocha la tête et partit en courant vers le dortoir des garçons. Harry et sa fichu manière de mettre ses affaires précieuses dans des vielles chaussettes songea-t-il en fouillant dans la malle du Survivant. Il ne pourrait pas se contenter de mettre des sorts de protection comme tout le monde non ? Finalement il dénicha la cape entre deux vieux t-shirt de moldus et pris au passage la carte du Maraudeur qui se trouvait dans une des chaussettes vertes et déformées, roulées en boule dans le fond de la valise.
Avec l'aide d'Hermione, il enferma dans la cape d'invisibilité son meilleur ami, puis la sorcière utilisa un sort pour qu'il flotte gentiment dans les airs. Évitant grâce à la carte les couloirs remplit d'élèves qui auraient put heurter malencontreusement un Harry Potter invisible, volant et endormit.
Enfin ils traversèrent le parc et arrivèrent devant l'infirmerie, Ron sentit son courage flancher.
- Courage, dit Hermione en lui tapotant l'épaule.
- Je ne pourrais jamais... chouina Ron.
- Mais si, je suis sûre que tu peux !
Et pour le réconforter, elle surmonta sa pudeur de jeune fille (bon en faite elle prit son courage à deux mains pour traverser le mur de pudeur que Ron, jeune puceau attardé et timide, avait érigé autour de lui depuis des années) et le serra fort dans ses bras. Se faisant, elle abaissa sa baguette, fait négligeable auquel elle ne prêta pas la moindre attention puisque Ron se décida après être passé par toute les couleurs de l'arc-en-ciel à lui rendre son étreinte. Il n'aurait manqué que les violons et les pétales de cerisiers en fleurs pour que le romantisme de la scène soit parfait. Un raclement, cependant, fort peu élégant (et ça rime en plus) attira son attention.
- Oups ! S'exclama-t-elle fort à propos en redressant sa baguette, la dite baguette qui dirigeait le corps inconscient du sauveur du monde sorcier qui était aller faire connaissance approfondit avec le mur blanc de l'infirmerie.
- Qu'est-ce qui ce passe ? Demanda Ron, inconscient de ce qui venait de se dérouler, regrettant seulement que Hermione se soit brusquement retirée de son étreinte chaleureuse.
- Rien, répondit Hermione en rougissant, entrons.
Et sans faire plus de cérémonie, elle poussa la porte de l'infirmerie. Mme Pomfresh était en train de réconforter un élève de première année qui, assit sur un lit se tenait prostré, les bras serrés autour de ses jambes, vaguement blanc et répétant en boucle quelque chose qui ressemblait à : au-secours-maman-viens-me-chercher, non-il-va-me-manger, à-l'aide-quelqu'un, quand-il-s'est-emparé-de-vous-il-ne-vous-lâche-plus... En gros.
Hermione reconnut avec un œil avisé de connaisseuse les symptômes de la « Severussnapite aigüe ». Appelé familièrement : crise de panique qu'ont les esprits sensibles après avoir subit une engueulade de la part de la terreur des cachots. Le pauvre Neville en avait subit plus souvent qu'à son tour. Sans un mot, elle déposa Harry sur un lit à l'écart tout en surveillant du coin de l'œil Ron qui tentait de se faufiler discrètement dans l'infirmerie grâce à la technique dite du crabe. Finalement Mme Pomfresh réussit à faire avaler une potion-sans-rêve au jeune élève traumatisé et se tourna vers les deux Gryffondors. Ron se recroquevilla tandis qu'Hermione saisit un pan de la cape d'invisibilité et tira brusquement dessus pour découvrir Harry Potter.
- AAAAHHH ! Hurla Ron. Mais qu'est-ce qui lui est arrivé ? Il est...Tout blanc ! Et tout râpé sur le nez, les joues, les mains...
Ce fut au tour d'Hermione de se recroqueviller en priant tout les dieux pour disparaître à l'instant. Mme Pomfresh passa un index sur la joue du survivant et fixa la poudre blanche qui s'était déposée sur son doigt.
- C'est curieux, on dirait de la chaux...
Hermione se plaqua les mains sur la bouche pour empêcher un gémissement contrit d'en sortir.
- Par Merlin mais qu'est-ce que vous en avez encore fait ! S'exclama l'infirmière outrée.
- Je... je ne comprend pas, balbutia Ron. On vous l'avez emmené juste parce qu'il ne se réveillait plus... C'est une malédiction, maintenant il est en train de râpé et de se couvrir de chaux, ça doit être un plan des Mangemorts, on va tous mourir maintenant, mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire, Merlin ma mère ne va jamais sans remettre...
- SILENCE ! Ordonna l'infirmière.
Ron obéit instantanément. L'air suspicieuse Mme Pomfresh tourna autour du lit et soudain pointa sa baguette sur Harry.
- Récurvite!
Aussitôt le corps du survivant reprit une couleur normale. Il restait juste quelques petites écorchures aux endroits qui avaient rencontré le mur. Haussant les sourcils l'infirmière fit venir à elle un peu de désinfectant et un coton et nettoya rapidement les petites blessures qui se refermèrent rapidement.
- Heu... hum hum, fit Hermione en reprenant un peu contenance, bon, comme vous le voyez il dort.
L'infirmière lui envoya un regard de vautour et Hermione se mordit la lèvres à deux doigts de tout avouer et de se jeter à ses pieds pour implorer sa clémence, que la pauvre pècheresse qu'elle était n'avait pas fait exprès d'envoyer son meilleur ami râper un mur tandis qu'elle s'abandonnait à la concupiscence...
- Et il ne se réveille plus ! Conclut-elle avec courage.
- Je vois, marmonna Mme Pomfresh, finalement je commence à penser que l'hypothèse de la malédiction est tout sauf mauvaise, on a dû le condamner à passer la moitié de sa vie dans un lit d'hôpital ce pauvre garçon...
En continuant à marmonner dans son absence de barbe, elle lança quelques sorts de diagnostique sur Harry, pour se faire une idée précise de son état. Plus qu'intriguée, elle se retira un moment dans son bureau pour revoir un de ses livres médicaux. Finalement, elle revînt, et fixa longuement les deux Gryffondors anxieux avant de déclarer sa sentence :
- Il est tombé dans un profond sommeil.
- Oui merci, on a vu, fit Ron qui n'avait aucune connaissance médicale.
- Oh non ! S'exclama Hermione qui n'en savait pas plus que lui dans le domaine de la médecine mais qui avait, comme vous et moi, déjà lu des contes de fées.
Finite ! Bon...vous aurez surement noté une dose de cynisme assez élevé, je m'en excuse platement mais cette fic m'a servit de défouloir pendant presque un an ^^ Sinon j'aime bien Ron mais si je trouve que son personnage est assez peu développé (vous me direz, normal, c'est un sous-fifre). Severus arrive dans le prochain chapitre :) Sur ce,
A la semaine prochaine !
