Disclaimer : comme toujours, l'histoire et les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas.


Certaines personnes pensent que le destin est un vieux grimoire, rangé dans une armoire poussiéreuse. Chaque ligne écrite dans une encre indélébile, où nulle autre possibilité n'est envisageable. Pourtant le destin est comme un labyrinthe où des milliers de voies sont accessibles, où à chaque seconde le tout peut basculer. Une seule porte à franchir, une seule chose à faire et le destin peut changer. Et certains allaient l'apprendre à leurs dépends.

Chapitre 1 : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Stiles Stilinski, 16 ans, ado gringalet mais non dépourvu d'un certain talent pour le sarcasme se retrouvait une nouvelle fois dans des ennuis. Grâce à qui ? A son meilleur pote de toujours, Scott McCall. Depuis la transformation de ce dernier en loup-garou et l'apparition fracassante de Derek Hale aka monsieur muscle et regard noir, il avait du apprendre à gérer tout les problèmes liés à la lycanthropie. Sauf celle de la transformation incontrôlée de Scott durant la pleine lune bien entendu.

C'est ainsi qui s'était retrouvé cette fameuse nuit de pleine lune à conduire à toute vitesse chez Derek pour lui demander de l'aide, de peur que Scott tue quelqu'un ou bien lui par exemple.

" Derek ! " La voix de l'ado se coupa en plein élan.

Le loup-garou était torse nu, faisant des tractions et de plus il était .. humain ?! Stiles n'en revenait pas.

" On t'a jamais appris à frapper au porte avant d'entrer ?

- Euh bah c'est une urgence. Puis comment ça se fait que tu sois pas entrain d'hurler à la lune ou courir dans les bois ? Non parce que c'est impressionnant c'est la pleine lune et … Bordel, Scott s'est transformé et il a pêté les chaînes auxquels je l'avais attaché !

- Quoi ?! Je t'avais dis pourtant de veiller sur lui ! "

Stiles baissa la tête et marmonna quelque chose dans sa barbe en regardant ses chaussures.

" Bon tu rentres chez toi. C'est trop dangereux ce soir, je te donnerai des nouvelles ne t'en fais pas. "

A peine la phrase finie, le loup partit à toute vitesse et laissa en plan l'ado. Celui-ci regagna sa Jeep en s'inquiétant pour Scott, mais aussi pour Derek. Tiens depuis quand s'inquiétait-il pour ce maudit lycan ? C'est vrai, il ne faisait que le frapper, le plaquer contre des murs pour le menacer, lui faire des remontrances. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas l'ombre devant lui suivi du noir qui lui cacha les sens. Il se débattit comme il put mais il reçu un coup derrière la nuque qui l'assomma.

°0°

Pendant ce temps, Derek avait finit par retrouver la trace de Scott et l'avait ramené de force chez lui pour le calmer. Bien que cela se solda par un combat que Derek emporta haut la main, le jeune loup-garou se calma et se retrouva chez son aîné à apprendre de lui.

Une fois tout cela terminé, Derek raccompagna McCall jusqu'à chez lui et lui demanda, sans l'avoir menacé au préalable, d'apprendre à se maîtriser. Et comme chaque soir, il s'arrêta devant la maison de Stiles pour vérifier que cet insupportable môme aille bien. Bien sûr, parfois il aurait adoré pouvoir lui arracher la jugulaire au lieu de l'entendre jacasser sur toutes les théories fumeuses et foireuses qu'il avait pu lire sur le web, mais depuis un moment il se sentait comme attiré par le jeune homme. Comme si un lien invisible le poussait à savoir comment il allait. Mais ce soir, quelque chose clocha. Une odeur qui n'était pas celle de Stiles. Montant sur le toit et entrant sans bruit dans la chambre de l'ado par la fenêtre, il aspira à pleins poumons l'odeur présente. De l'aconit. Comme si la pièce empestait de cette odeur nauséabonde. Faisant le tour de la chambre, son regard tomba sur une feuille de papier posée sur le lit. La dépliant, le message inscrit fit monter en lui une colère sourde, comme une tempête sur le point d'éclater.

William Shakespeare a dit " on dit que le sang veut du sang ". En tuant mon unique fille, tu as déclenché les hostilités Hale. Ne penses pas que cet acte restera impunie et désormais, à toi de savoir si ce que tu feras sera bon pour la suite des événements.

Gerard

Serrant le poing jusqu'à en avoir les griffes rentrant dans la chair, Derek eut du mal à retenir toute la haine qui montait progressivement en lui. Si la famille Argent voulait du sang, ils en auront. Reprenant pied lentement dans la réalité, il se maudit d'avoir connu Stiles. Sans lui, jamais l'ado n'aurait été dans cette situation et si jamais McCall l'apprenait, il voudrait le tuer à coup sûr. Sans hésiter, il fonça à la maison des Argent.

°0°

Un mal de crâne le torturait, c'était affreux. Il ouvrit les yeux et découvrit une cave tout ce qu'il y avait de plus banale. Enfin presque si on ajoutait différents instruments de tortures, des fusils de chasses et autres. Une voix se racla la gorge et Stiles vit Gerard Argent, le grand-père flippant d'Allisson. Essayant de se redressait sur son siège pour donner l'impression qu'il n'avait pas peur, il vit s'allonger sur le visage du vieil homme un sourire sadique.

" Tu es monsieur Stilinski il me semble, un ami de ma petite-fille.

- Et aussi le fils du Sheriff.

- Oui je m'en doutais vois-tu. Mais ce soir tu es là pour une raison particulière. A vrai dire, il me semble que tu es proche d'une certaine personne que nous connaissons tous deux. "

" Bordel ! " pensa Stiles, ce vieux fou est au courant pour Scott et il espère obtenir des infos sur lui. Eh bien qu'il aille pourrir en enfer, jamais Robin ne trahira Batman !

" Il s'agit de Derek Hale. " Au nom du lycan, il sursauta.

" J'avais raison. Donc mon cher Stilinski ; je peux t'appeler Stiles ? Bien donc Stiles, si ce soir tu es ici c'est simple : tu es l'appât qui m'apportera la tête de ce maudit loup-garou sur un plateau d'argent. Ne sois pas surpris voyons. Tu ignores que Hale ressens des choses pour toi ? Ahah à en croire ta tête tu l'ignorais. Peu importe, ; une fois qu'il sera venu te sauver, vous aurez tout le loisir d'en parler. Avant que je le tue. "

Des bruits de meubles fracassés, des cris, des grognements se firent entendre à l'étage.

" Quand on parle du loup, on en voit la queue. "

Alors qu'il voulu crier à Derek que tout cela était qu'un piège, qu'il devait foutre le camp un nouveau coup s'abattit derrière sa nuque et le plongea loin du chaos qui régnait à l'étage. La dernière vision qu'il eu fut le sourire carnassier de Gerard Argent.