Cette fiction est la première que j'ai écrite, il y a de ça un peu plus de trois ans maintenant. A l'époque je faisais ma première année de lycée, j'avais du temps libre et ma découverte des fictions m'a donnée une envie soudaine de faire ce que moi j'avais envie de lire. Les chapitres ont depuis été modifiés pour plus de fluidité (qui à l'époque manquait un peu ^^). Mais l'histoire dans sa structure n'a pas été modifiée, en fait j'ai essayé de changer le moins de chose possible hormis la qualité des phrases et leurs enchaînements.
disclaimer: L'histoire et les personnages appartiennent à J.K Rowling , exceptés ceux que j'ai créés.
Chapitre 1 : Retour au Terrier
Harry était allongé tranquillement sur son lit. Il avait reçu la veille un courrier de ses amis, qui lui disait d'attendre le lendemain à 22h dans le salon des Dursley. Harry regarda son réveil, il était 19h55. Il descendit tranquillement les escaliers et alla s'asseoir dans le canapé et attendit patiemment, quand soudain il entendit un petit pop ! Il se retourna et vit Mr Weasley, Ron, Hermione et à sa grande surprise Ginny. Elle lui avait tellement manqué depuis la fin de l'année dernière. La seule chose dont- il avait envie c'était de la prendre dans ses bras et de l'embrasser. Mais il se retint ... Pour son bien ... Pour la protéger. Ce monstre qui grognait en lui lors de sa 6éme année, quand ses sentiments pour Ginny étaient encore troubles, refit surface. Elle ne le regardait pas, ses yeux étaient rouges, des cernes et une tristesse incomparable pouvait se lire sur son visage. Ce sourire flamboyant qui d'habitude illuminait son visage avait disparu. Soudain Ron le sortit de ses pensées :
- Eh ! Harry ça va ? Je t'avais dit que ce serait une belle surprise ! lança Ron avec un grand sourire.
- Ouais une sacrée surprise, lui répondit Harry sous forme d'un petit murmure, mais assez fort pour que tout le monde l'entende.
- C'est quoi ce remue-ménage, cria l'oncle Vernon qui venait d'entrer en trombe dans la pièce.
Mr Weasley s'avança prudemment.
- Excuser nous Monsieur, lui dit-il calmement. Mais nous emmenons Harry avec nous, j'espère que ça ne vous dérange pas.
- Pourquoi donc !
- Et bien il serait préférable que ses vacances se terminent ailleurs, pour votre sécurité comme pour la sienne, répondit Mr Weasley.
- Emmenez-le, ça nous est bien égal ! Nos vacances pourront enfin commencer...
Mr Weasley, qui ne semblait pas apprécier le peu de considération que cet homme avait à l'égard de celui qu'il considérait comme son fils, s'entretint longuement avec l'oncle Vernon sur un ton assez tendu.
Pendant ce temps Hermione leva les yeux vers Harry et lui demanda :
- T'es sûr que tu vas bien Harry ?
Son ton était bien évidemment empli d'inquiétude qu'elle essaya au mieux de dissimuler.
C'était le silence d'Harry qui avait mis la puce à l'oreille d'Hermione. Il regardait Ginny, qui elle regardait ses pieds. Elle n'attendait qu'une seule chose : partir. Ron se pencha alors vers Harry et lui murmura :
- Papa l'a forcée à venir car elle n'était pas sortie depuis le début de l'été.
Mais c'est ce moment que choisi Mr Weasley pour s'approcher à nouveau d'eux.
- On s'est mis d'accord. Harry va chercher tes valises, nous partons de suite.
- D'accord, j'y vais.
Harry monta dans sa chambre quatre à quatre pour préparer ce qu'il restait à glisser dans sa valise. Comme toujours l'ancienne chambre de Dudley était dans un désordre monstre et il lui fallut quelques minutes pour mettre la main sur tout ce qu'il souhaitait emmener avec lui pour la dernière fois. Il savait qu'il ne reviendrait sans doute jamais dans cette pièce, ni dans cette maison tout court, et malgré tout aucune nostalgie ne vînt piquer son cœur. Une fois ses affaires en ordre, il redescendit dans le salon où il partirait, pour de bon cette fois. Tout le monde l'attendait, tendu, et Mr Weasley ne ce fit pas prier pour annoncer le départ.
- Allez c'est parti. Ron et Harry accrocher vous à moi. Hermione tu prends Ginny.
Tout le monde transplana en même temps en direction du Terrier. Harry avait toujours du mal à s'habituer à ce type de voyage, rien ne pourrait remplacer un bon vieux balais. Quand ils arrivèrent dans la cuisine du Terrier, Harry sentit cette éternelle étreinte de Mrs Weasley.
- Harry, mon chéri. Mais tu as encore maigri on dirait ! S'exclama-t-elle une fois encore.
- Mais non maman, lui dit Ron qui voyait Harry regarder son ventre. C'est toi qui imagines toujours des trucs.
- Et moi je te dis qu'il à maigri! Bon aller il se fait tard. Allez-vous coucher!
Harry vit Ginny s'élancer dans les escaliers une larme sur la joue. Il ne supportait pas de la voir dans cet état mais il ne pouvait décidément pas revenir sur sa décision maintenant qu'elle était prise. Hermione s'approcha de lui en voyant sa détresse et lui donna le courage de faire ce qu'il se devait de faire.
- Tu dois aller la voir. Rompre avec elle, c'est ce que tu as fait de plus idiot depuis que je te connais, lui murmura-t-elle discrètement.
Après être resté quelques secondes immobile à peser les pour et les contres, il monta à son tour le long escalier dont-on avait l'impression qu'il pouvait s'effondrer à tout instant. Il se retrouva très vite devant la porte de la chambre de Ginny. Il retint son souffle et finit par frapper malgré le courage qui lui manquait encore. Ginny pensant que c'était Hermione lui dit d'entrer. Harry franchit timidement le palier puis ferma délicatement la porte. Elle était là, assise sur son lit, dos à lui. Elle semblait absorber dans sa propre détresse, dans des pensées qui ne regardait qu'elle. Enfin elle se retourna et eu un sursaut quand elle vit que c'était Harry et non Hermione. La jolie rousse essuya ses larmes d'un revers de manche, se leva et se planta devant lui déterminer à ne pas lui montrer l'état dans lequel elle se trouvait à cause de lui, pour lui. Malgré son visage si peu joyeux, Harry la trouvait si belle, comme dans ses souvenirs.
- Tu voulais quelque chose ? demanda Ginny d'un ton dur et cassant.
- Écoute, commença doucement Harry, tu sais que cette décision je l'ai prise pour te protéger et ...
- Tu voulais me protéger ! s'écria Ginny en lui coupant la parole. ALORS TU PENSES QUE JE SUIS PLUS EN SECURITER LOIN DE TOI ! Plus les paroles sortaient, plus le ton montait. Et même si Voldemort, elle avait fait de gros efforts pour le prononcer, ne sait pas pour nous, ce qui m'étonnerait d'ailleurs, il sait que Ron est ton meilleur ami et que tu es proche de notre famille. Alors à qui penses-tu qu'il va s'en prendre en premier dès qu'il en aura l'occasion? Il y a des tas de fils de mangemort à Poudlard, crois-tu vraiment qu'aucun d'entre eux n'a été révéler notre histoire à ses parents ou même à Voldemort lui-même!
Harry avait écouté Ginny attentivement et son cerveau réfléchissait à toute allure aux paroles qu'elle venait de prononcer. Il venait de se rendre compte que jamais il n'avait pensé de cette manière. Jamais il ne s'était dit que Voldemort pouvait déjà être au courant, ou qu'il pourrait s'en prendre à eux simplement parce qu'ils sont comme sa famille. A cet instant il voulait simplement la serrer dans ses bras pour lui avoir ouvert les yeux sur des choses qui ne lui seraient jamais venues à l'idée. Il ne put que se résoudre à avouer son manque de discernement.
- Je crois que tu as ... raison, finit-il donc par dire.
Ginny n'en revenait pas, elle avait les yeux grands ouverts. Jamais elle n'aurait pensé qu'il écoute ce qu'elle avait à dire, lui et sa manie de jouer les héros, alors lui donner raison… encore moins. Mais elle resta doublement scotchée par la suite des événements.
- Est-ce que tu veux bien...me pardonner. Pendant les vacances je n'ai pas arrêté de penser à toi et je pensais te protéger...
Mais Ginny, une fois de plus, ne le laissa pas finir sa phrase et lui sauta au cou pour l'embrasser tendrement. Bien sûr qu'elle lui pardonnait, elle ne pouvait pas lui résister quand il faisait ce genre d'excuse, avec ses petits yeux perdus. Harry ne fit plus attention à rien, il était juste heureux de retrouver sa Ginny, enfin. Quand ils se séparèrent après un long moment, la jeune femme avait retrouvé son magnifique sourire, son visage était de nouveau flamboyant. Après un dernier baiser et un dernier « je t'aime » Harry finit par se diriger vers la chambre de Ron, histoire de se retrouver un peu seul et profiter encore quelques instants de cette réconciliation. Il s'endormit heureux comme jamais il ne l'avait été depuis plusieurs semaines.
