Salut les Rinchettes! Bien, en attendant la publication des fics "Challenge", je vous fais patienter avec ma dernière création.
En fait c'est très simple, à force de regarder les épisodes j'ai trouvé que par moment dans la saison 4 on dirait que John et Harold sont déjà ensemble. Alors j'ai écris ce que les scénaristes nous ont cachés dans les épisodes de la saison 4. J'attaque à partir du 6eme épisode (celui avec le Lieutenant Forge.) J'ai repris parfois les dialogues des épisodes, du coup vous devriez suivre chronologiquement.
Je n'ai rien modifié quant aux dialogues de la série, je n'ai fait que combler les vides ;)
J'espère que ça vous plaira et que vous trouverez que ça colle parfaitement à la série.
Sachant que la fic fait 44 pages, je pense que cela fera 3 ou 4 chapitres.
Un merci spécial à ma copine PP ;)
Bonne lecture. (Bien sûr n'hésitez pas à laisser des commentaires hein? Je les adore)
...
John se réveilla en douceur sentant la personne à ses côtés remuer. Il se tourna et s'empara du corps allongé dans son lit.
-« Bonjour Harold. »
Son partenaire avait l'air bien réveillé en revanche.
-« Bonjour »
-« Bien dormi ? » Lui demanda t il en laissant courir ses mains dans les cheveux ébouriffés de Finch.
-« J'ai mis du temps à m'endormir, mais j'ai bien dormi. »
John ouvrit immédiatement les yeux et se décala légèrement pour capter le regard de son partenaire.
-« Pourquoi ? »
Harold se détacha de l'emprise de son compagnon et se leva. Il attrapa ses lunettes et répondit :
-« Je dois partir pour Hong Kong dans 12 heures. »
John se redressa sur son coude, et fronça les sourcils.
-« Pardon ? »
Harold pénétra dans la salle de bains et laissa la porte ouverte afin de continuer à discuter car il savait que John ne le laisserait pas partir ainsi.
-« Je dois aller animer une conférence la bas. Et je n'ai pas le choix si je veux préserver cette couverture »
John sortit du lit, et entreprit de s'habiller.
-« Je viens avec toi. »
-« Non John, tu ne peux pas. Comment vas-tu expliquer cela au commissariat et à ta thérapeute ? Et puis j'ai besoin que tu sois là pour les numéros. »
Harold savait que la discussion allait tourner au vinaigre. Et ce fut le cas, le ton de John se fit plus agacé.
-« Ça fait combien de temps que tu le sais ? »
-« Cela n'a pas d'importance. »
-« Tu crois que je vais te laisser partir à des milliers de kilomètres seul ? Avec tous les risques qui nous pendent au nez ? »
-« Je ne risque rien et tu n'as pas le choix. »
-« Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant Harold ? »
L'informaticien sortit de la salle de bains, il était en train de nouer sa cravate.
-« Pour éviter ce genre de débat. Je sais que tu n'aimes pas ca, mais cette fois je n'ai pas d'autre solution.»
John s'approcha et l'empêcha de finir son nœud.
-« Évidemment que je déteste te savoir loin de moi. Et encore plus si je sais que je ne pourrais pas te protéger si quelque chose arrive. »
-« John, nous en avons déjà parlé, arrête de vouloir me protéger à tout prix. Je vais être entouré de professeurs, d'étudiants et de journalistes. Je ne vois pas ce qui pourrait m'arriver »
-« Moi, j'aurai peur à ta place »
Il tira sur la cravate pour embrasser son compagnon. Harold rit, sentant l'atmosphère se détendre.
-« Tu vas y rester combien de temps ? »
-« Deux, trois jours tout au plus. »
John enfouit son visage dans le cou de son amant et respira son odeur.
-« Tu vas me manquer »
-« Nous serons toujours en communication, comme d'habitude, j'ai pris un téléphone satellite »
Harold n'aimait pas les départs. John se détacha de lui et retourna finir de s'habiller.
-« J'ai 16 heures de vol ! Je vais agoniser »
-« Tu n'as qu'à me laisser t'accompagner, je t'occuperais. »
-" Aussi plaisante que soit ton offre, je crains que cela soit compliqué. Et nous avons un nouveau numéro."
-" Déjà? Je n'ai même pas pris mon café."
Harold s'avança, arrangea le col de sa veste et l'embrassa tendrement.
-" Ce n'est pas un café mais je préfère."
-" Je t'attends au métro. Et prends toi un café en passant."
Finch sortit en laissant John frustré.
Quelques heures plus tard Harold avait atterri en Chine. Il appela directement son compagnon:
-" John? Un espoir de découvrir qui essaye de tuer notre cuisinier?"
Il entendit la voix étrange de l'homme au costume lui répondre, visiblement à bout de souffle.
-" Oui, de très bons espoirs."
Puis des gémissements, des bruits de coups et un tir. Et à nouveau la voix de John mais cette fois, il ne s'adressait pas à lui:
-" Wendle Majoki, la prochaine fois, tâche de ne pas coucher avec la femme de ton proprio. Passe une bonne journée... Attrape!"
John lança l'arme à Fusco.
-" C'est quoi ce bazar?" lui rétorqua Lionel.
-" On vient d'empêcher un homicide...Merci John?! "
Puis il reprit sa conversation avec Finch.
-" Presque fini, Harold."
-" Oh, bien. Nous avons un nouveau numéro. Je vous envoie immédiatement les informations. "
-" J'espère qu'il sera meilleur que celui là."
John sortit du restaurant et s'arrêta devant la porte voulant avoir une conversation plus intime.
-" Tu es bien arrivé?"
-" Oui. Ce fut long. Je vais laisser Sameen s'occuper de la logistique le temps de mon absence."
-" Ok."
-" Il faut que j'y aille. Je te rappelle plus tard."
Il raccrocha. John soupira, il n'aimait pas le savoir si loin. Mais que pouvait-il y faire. Il se dirigea vers son véhicule pour s'occuper de leur prochain numéro. S'abrutir de travail était le seul moyen de ne pas penser à Finch.
Deux jours passèrent sans que Reese n'obtiennent des nouvelles de son partenaire. Il savait que le décalage horaire et surement les travaux d'Harold, devaient le retenir. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Heureusement, il croulait sous la paperasse, quand son téléphone sonna. Il répondit immédiatement en voyant "numéro privé".
-« Harold ? »
-« Bonsoir John. »
-« Une seconde »
Finch patienta et comprit que Reese s'était isolé en entendant une porte se fermer. Il était au commissariat, alors qu'il était déjà 23 heures pour lui.
-« Ça va? Je commençais à m'inquiéter. Comment ça se passe ? » Reprit John.
-« Je suis un peu fatigué. Je suis désolé, je n'ai pas pu te contacter avant, j'ai été très occupé.»
Harold éluda la question ne voulant pas lui expliquer son histoire avec Beth et le virus.
-« Et toi ? »
-« J'ai encore raté un rendez vous avec la psy… »
-« John ! Un peu de sérieux. »
Un silence s'installa entre les deux hommes, peu habitués à parler d'autre chose que des numéros lorsqu'ils étaient au téléphone.
-« Est-ce que Bear a repris de l'appétit ? »
-« Comment tu le sais ? »
-« J'ai eu Sameen au téléphone hier. »
-« Lui ça va. »
Harold sourit en comprenant que John se languissait.
-« Il me reste encore une chose à faire et je pourrais rentrer après demain. »
Il entendit le soupir exaspéré de son compagnon.
-« Je sais. Moi aussi. » Murmura Finch.
-« J'espère que ça vaut le coup tout ça. »
Si seulement il savait que ce voyage avait pour but de détruire Samaritain. Il s'en voulut de le lui cacher, mais il savait que si John était au courant, il ne l'aurait jamais laissé partir. L'ex reclus fut surpris en entendant quelqu'un frapper à la porte de sa chambre d'hôtel. John s'inquiéta immédiatement.
-« Tu attends quelqu'un ? »
-« Non. »
-« Alors ne réponds pas. »
-« John, détends toi. Oui ? » Répondit-il en ouvrant la porte.
L'ex agent se tendit en entendant la voix d'une femme qui, visiblement, le connaissait.
-« Bonsoir Harold, j'espère que je ne vous dérange pas. Je pensais que nous pourrions peut être allé prendre un verre après tout ça? »
-« Entrez. Une seconde, je vous prie, je suis au téléphone. »
-« Oh, bien sûr ! Excusez moi je n'avais pas vu. »
-« John ? »
-« Qui c'est? »
-« Je dois vous laisser, une collègue vient d'arriver. »
-« Je dois m'en inquiéter ? »
Harold sourit en sentant la jalousie de son compagnon. Depuis qu'ils étaient ensemble, il était surpris de découvrir que John avait très peu confiance en lui les concernant, et devenait jaloux dès que quelqu'un l'approchait d'un peu trop près.
-« Non. Je vous rappelle plus tard. »
-« Tu me manques. Sois sage Harold... »
-« Toujours. »
Il raccrocha avec un pincement au cœur. John sortit de la salle et tomba sur Fusco.
-« Tu en fais une tête ! Ta psy t'as encore engueulé ? » Lui dit-il en riant.
-« Sois prudent Lionel, je pourrais être en manque d'action et m'attaquer à tes genoux. »
Le retour de Finch fut plus rapide que prévu. Il avait prévenu John qu'il serait là le lendemain dans la soirée. Reese tourna dans le loft comme un lion en cage, jetant un œil à sa montre toutes les cinq minutes. L'affaire du "Lieutenant Forge" terminée depuis trois jours et aucun autre numéro en vue le rendait inactif et donc impatient. Puis il entendit la porte. Harold entra dans l'appartement et fut reçu par Bear qui lui fonça dessus.
-« Oui mon garçon, tu m'as manqué aussi. »
Il se redressa et aperçu John qui se tenait contre le cadre de la porte, un large sourire aux lèvres. Les manches de sa chemise retroussées.
-« Salut »
-« Bonsoir John »
L'ex agent s'avança et embrassa son compagnon.
-« Tu nous as manqué. »
-« Vous aussi »
-« Ça va ? »
-« Je suis juste un peu fatigué, et j'ai besoin d'une bonne douche. »
John passa sa main sur sa joue et sa nuque dévorant son cou et le serrant contre lui.
-« Tu veux que je vienne te frotter le dos ? »
-« Plus tard. Tu veux bien me faire un thé pendant ce temps ? »
John se détacha.
-«Bien sûr. Allez vas-y avant que je ne cherche à te dévorer. Et comme ça tu me raconteras après. »
Harold déposa un tendre baiser sur les lèvres de John et se dirigea dans la salle de bains. Il détacha sa cravate et la fit glisser du col de sa chemise. Il ouvrit le panier à linge sale et au moment où il allait y déposer la cravate il aperçut une chemise blanche toute tachée de sang. Il la sortit du panier et la détailla, passant un doigt dans le trou de la manche, là où le sang était le plus présent. Il ferma les yeux et soupira. Il sortit immédiatement de la salle de bains, la chemise à la main et vint rejoindre John qui préparait son thé.
-« Tu t'es fait tirer dessus ? »
John grimaça en comprenant qu'il avait dû trouver la chemise. Il se retourna pour voir effectivement Harold tendre l'objet de leur future dispute.
-« C'est rien. Ça m'a juste effleuré. »
-« Vu la taille du trou et le sang, j'ai un doute ! Montre-moi. »
Il s'approcha et commença à déboutonner la chemise de l'ex agent. Mais celui-ci l'arrêta.
-« Ça va Harold, calme toi, je vais bien, c'est juste une égratignure. »
L'informaticien ne l'entendit pas de cette oreille et lui lança un regard menaçant tout en attrapant à nouveau les boutons de la chemise de John. Il l'a retira avec précaution et vit l'épaisseur du bandage.
-« Shaw s'en ai occupé et ça commence à cicatriser. »
-« Pourquoi tu ne m'as rien dit ? »
-« Je ne voulais pas t'inquiéter.»
Harold était furieux mais il tentait de se modérer, sans succès.
-« Tu aurais dû me le dire ! »
-« Ca aurait servit à quoi ? »
-« Je ne veux pas que tu me caches les choses John. Tu le sais. Je déteste ça »
-« Ca te va bien de dire ça ! Tu t'éclipses en Chine, tu me préviens le jour même et tu ne me dis pas la vrai raison de ce voyage.»
Harold se figea. Ils se disputaient, et ça n'allait pas prendre une jolie tournure, il en était sur, alors il choisit de couper court.
-« Je suis fatigué. Nous reprendrons cette discussion demain »
-" Oui, c'est ça, fuit. Gardes tes secrets encore une fois."
Harold s'arrêta. Il se tourna.
-" John, je suis vraiment allé à une conférence. Je reconnais que j'aurai dû t'en parler avant. Mais moi non plus, je ne voulais pas que tu t'inquiètes parce que je savais que tu devrais rester là. Ce n'est pas la même chose que de ne pas me parler de ta blessure."
Finch sentit que cette dispute allait faire des dégâts. Parce que leur couple était tout neuf, que la confiance qu'ils avaient noué pendant leur partenariat avait presque toujours été sans faille. Mais maintenant ils voulaient l'un comme l'autre, protéger leur compagnon. Mais ils n'avaient pas imaginé que cela pourrait leur causer ce genre d'attitude. Harold avait une certitude en revanche. Si John venait à découvrir la véritable raison de son voyage, cela pourrait détruire complètement toute cette confiance et probablement toute leur relation. Le seul problème c'est que Reese était doué pour déceler les mensonges, les secrets. Et apparemment il se doutait de quelque chose.
Alors Finch changea d'approche. Il s'avança et attrapa la main de son partenaire dans un geste qui se voulait rassurant.
-" Je suis désolé pour tout ça. Hong Kong, de ne pas t'avoir prévenu, ma réaction i minutes. Mais tu sais à quel point j'ai peur quand tu te fais toucher..."
Il posa son autre main sur le visage fatigué de John qui se laissa faire. Celui-ci soupira devant l'admission de celui qui faisait battre son cœur.
-" Moi aussi, c'est excessif. Je déteste quand tu es loin de moi."
Il l'embrassa. Harold fut soulagé d'avoir réussi à apaiser son partenaire.
-" Je n'aime pas ça non plus."
John posa son front contre le sien et garda les yeux fermés tentant de s'imprégner de la présence de l'autre.
-" Tu m'as manqué."
-" Tu me l'as déjà dit."
L'homme au costume sourit.
-" Je suis désolé. Je deviens trop sentimental."
-" C'est une preuve de tes sentiments à mon égard. Et je serai stupide de ne pas apprécier ce genre de démonstration. Surtout quand je ressens la même chose."
Il passa ses mains sur le torse maintenant nu de John, sentant le désir monter irrémédiablement. Il s'était promis de ne pas lui sauter dessus, mais ces cinq longs jours sans lui, avaient été beaucoup plus difficiles qu'il ne l'aurait cru. John le regarda faire sans bouger, voulant voir jusqu'où il irait.
-"Je te préviens que si tu continues comme ça, j'abandonne ton thé."
Harold ne dit rien, absorbé par ses propres caresses. Ses mains montant sur ses épaules, une frôlant son cou, y faisant naitre un frisson. Ses doigts s'attardèrent sur les joues râpeuses de John qui ferma les yeux. Puis se décida enfin à frôler ses lèvres avec les siennes sans vraiment y déposer un baiser. Sa main s'échappa de sa joue pour aller là où John était particulièrement sensible: sa nuque. Il laissa ses doigts soulever la base de ses cheveux, et du bout des lèvres il attrapa la lèvre inferieure de Reese qui laissa échapper un soupir de frustration. Il se recula finalement.
-" Tout compte fait, peut-être que j'apprécierai d'avantage une douche en bonne compagnie."
John ne se fit pas prier.
.
Les semaines passèrent, les numéros s'enchainèrent. Ils avaient retrouvé leur rythme de croisière. John avait du être réaffecté à l'académie pour suivre leur numéro : Sylva. L'affaire avait été un peu compliqué et Reese s'était retrouvé coincé à nouveau, avec sa psychologue qui ne le lâchait pas d'une semelle. Lorsque l'enquête fut terminée, John arriva au sous sol pour annoncer la fin de leur mission quand son téléphone sonna: Iris.
-" J'ai entendu dire que vous aviez aidé les affaires internes en démasquant une taupe de l'Académie." Lui lança la jeune femme.
-" La taupe a avoué, innocenté Silva, et dénoncé l'assassin d'Howard mais personne ne peut le trouver." Expliqua John tout en ouvrant la grille du sous sol.
-" Nous avons besoin de parler à propos de l'autre jour... "
-" Que voulez-vous dire?"
Il arriva et vit que Finch était dans le métro.
-" Quand les balles ont commencé à voler et quand vous avez piqué et joué au super-héros?"
-" Au bon endroit au bon moment, j'imagine."
-" Je suppose."
John fixa un point devant, ne voulant pas qu'Harold entende et continua sa conversation.
-" Donc soit la violence vous suit partout, soit vous avez juste le plus impeccable des timings."
Reese recula un peu son téléphone, à la fois inquiet que sa couverture soit en passe d'être découverte et à la fois fier car son timing, il le devait toujours à Finch. Il ne dit rien pour ne pas influencer les pensées de la jeune femme.
-" Dans tous les cas, je suis heureuse que vous ayez été là."
L'homme au costume soupira, sentant le ton d'Iris changer. Il reconnaissait ce ton entre mille: celui de quelqu'un qui commence à avoir des sentiments. Alors il changea la trajectoire de la discussion pour ne pas se retrouver coincé:
-" Ce qui veut dire que vous allez demander la fermeture de mon dossier?"
Il l'entendit rire, puis ajouter:
-" Disons juste que j'attends avec impatience notre prochaine séance."
Elle raccrocha. Il s'avançait vers la glace, remarquant toutes les photos scotchées. Il entendit les pas d'Harold se rapprocher.
-"Ce sont les fichiers que Dominic a volé?"
-" Oh, ce n'en est qu'une petite partie. "
-" On dirait des renseignements du NYPD sur un réseau criminel."
Finch s'approcha de lui et s'arrêta une fois à ses cotés.
-" Il a fallu des années à la police pour rassembler ces informations, et moins de 48 heures à Dominic pour les voler. Et j'ai finalement compris le dénominateur commun."
Il se tourna pour regarder John qui se tourna à son tour pour en faire de même:
-"Qui est?"
Finch s'avança vers la glace et colla la photo qu'il avait dans ses mains.
-" Notre nouveau numéro."
-" Elias."
L'informaticien baissa la tête et s'apprêtait à retourner dans le métro mais Reese le retint par le bras.
-"Hey. Viens là."
Il le força à venir se nicher dans ses bras. Harold s'exécuta sans aucune réticence. Heureux de sentir la chaleur de son compagnon contre lui, malgré les heures sombres qui se profilaient à l'horizon.
-" Ne t'inquiète pas, on va le sortir de là."
-" Non seulement nous devons faire face à Samaritain, mais maintenant nous allons devoir nous occuper de cette guerre de gang. Et Dominic n'a pas l'air de faire dans la dentelle."
-" Peut-être bien, mais il n'a pas tes ressources. Ne t'en fait pas pour lui d'accord."
Il se recula et attrapa son visage en coupe pour l'embrasser.
-" Tu devrais te reposer, tu as l'air extenué."
Ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'Elias allait vivre un des moments les plus difficiles de sa vie et que leur partenariat allait s'en retrouvé bouleversé. Et qu'en parallèle la couverture de Shaw allait exploser en miette, suivit de sa disparition. Leur avenir s'était assombrit inexorablement, rendant Root obnubilée par le sauvetage de son amie. Mais leur lien devenait de plus en plus solide. Il y avait eu cependant l'épisode Zoé. Mettant à mal la confiance de Finch, mais il avait vu John la repousser et il en était heureux.
Après deux semaines intenses, les choses se calmèrent légèrement jusqu'à ce que John remarque un changement d'attitude chez son compagnon. Cela avait commencé par ce coup de fil qu'Harold avait accepté en douce. John n'avait pas pu s'empêcher d'essayer d'en capter des brides:
-" Non pas du tout... absolument... cela me ferait plaisir aussi... non... très bien, 9h15. Vous aussi. Bonne soirée."
Reese se colla contre le pilier en attendant que l'informaticien se retourne. Il sursauta en le voyant.
-" C'était qui?"
Harold réfléchit rapidement, se demandant s'il devait lui dire ou le lui cacher. Il passa à côté de lui, l'embrassa rapidement en signe de paix et dit:
-" Beth. Elle est à New York et elle aimerait prendre un café avec le professeur Whistler."
Puis il continua sa route, rangeant son ordinateur. John se tourna et décroisa les bras, un peu suspicieux.
-" Encore elle. Tu es sur que tu ne me caches rien?"
Il rit de bon cœur pour masquer son embarra.
-" Et que voudrais-tu que je te cache?"
Il se redressa et vint se coller contre son partenaire.
-" J'adore quand tu es jaloux."
John resserra ses bras autour de son amant.
-" Mouais. Je n'aime pas du tout cette femme, tu as l'air de l'apprécier."
-" Le professeur Whistler oui, juste pour converser, mais moi c'est toi que je préfère."
John fronça les sourcils cherchant à démêler le vrai du faux. Il ressentait pertinemment qu'il lui mentait et il détestait ça. Seulement, il savait aussi que, pour que Finch lui parle, il devait le laisser faire. Il fut surpris lorsqu'Harold lui dit:
-" Tu sais, j'ai aussi constaté que le détective Riley semble passer pas mal de temps avec cette Demoiselle Campbell, ainsi que l'apprécier."
-" Rien ne t'échappe n'est-ce pas?"
Harold se dégagea surpris. Il s'attendait à ce que John réfute tout ca mais il avait l'air d'être d'accord avec ces paroles.
-"John?"
L'homme au costume passa ses doigts sur les pattes de son compagnon et l'embrassa avec entrain. Puis s'écarta pour observer la réaction de Finch.
-" Le détective Riley et moi sommes pris par un homme exceptionnel. Et j'ai bien l'intention de lui rappeler qu'il est avec moi et pas avec cette femme qui doit avoir, surement, un cerveau très intéressant pour toi, mais elle ne te fera jamais tout ce que je compte bien te faire ce soir."
Harold en frémit d'anticipation. Il savait qu'il aurait droit à des milliers de caresses au millimètre carré. Que leurs bouches allaient laisser échapper des milliers de soupirs, de souffles. Ses milliers de baisers sur sa peau déposés lui feraient perdre la tête. Leurs corps qui ne feraient plus qu'un dans un ballet écrit à la seconde près. Ils ne s'étaient jamais dit qu'ils s'aimaient, mais ils se le prouvaient dans leur façon de faire l'amour. Chaque gestes, chaque caresses, chaque baisers, tout cela était plus fort que les mots.
John l'avait emmené dans leur chambre pour le lui prouver une énième fois.
A suivre...
