Hellooooooooo! Encore moi, parce qu'une fois les partiels finis, il y a le trop plein de stress qui ressort, et les idées délirantes avec. Encore une fois, les infos sont mes meilleures amies, on y trouve toujours des sujets très intéressants. Même si l'actualité utilisée ici date un tout petit peu, dès que j'en ai entendu parler, je n'ai pas pu résister (faible, je suis si faible...). J'espère que cette fic va vous plaire. Cette fois, je laisse ce pauvre Arthur relativement tranquille, c'est les latins (certains d'entre eux) et America qui se prennent tout! Tout simplement parce que j'aime mon pays, et que je ne peux m'empêcher de rire de ce qui pourrait s'y passer. Merci au lecteurs/trices, et bien sur à ma relectrice, la super-héroïne qui vous protège, vous et vos petits yeux sensibles, du champs de bataille de mon orthographe.
Disclaimer: Ni l'univers d'Hetalia ni ses personnages ne m'appartiennent. Je fais juste joujou avec.
La fin du monde...
12h15- Couloir B, étage 0
Retranchées au fond d'un couloir, quatre nations se cachaient, pâles, effrayées, acculées. Elles se retrouvaient face à une situation inimaginable, même dans leurs pires cauchemars.
« Grand frère France! Je ne veux pas qu'ils nous trouvent! Ils vont nous forcer! J'ai peur, je veux mes pasta!
- Oui, fais quelques chose, perverso! Et toi aussi, bastardo! Vous devez réagir, on ne peut pas...
- Calmes toi Lovi. Et toi aussi Feliciano. On va s'en sortir. On va trouver un moyen, on doit trouver, Francis!
- On devrait essayer de sortir d'ici. On verra comment on arrange...
- Quoi? Tu veux laisser cette chose ici? Mais c'est un engin de torture, une hérésie, c'est contre tout ce qui...
- N' hurles pas Lovino!Tu veux qu'ils nous trouvent? Je SAIS qu'on va devoir détruire...ça... Je ne sais même pas comment appeler ça... Mais tout d'abord, on doit survivre. Sinon, on arrivera à rien.
- Francis a raison. On trouvera un moyen de mettre hors d'état de nuire cette abomination, mais pour ça, il faut être vivants et en bonne santé. Ce qui serait trèèès compromis si on se fait attraper.
- Shigiii! Vous êtes lâches!
- Parce que c'est TOI qui iras la saboter peut être? Le drapeau blanc n'est pas une solution ici! Donc on sort et on verra après.
-Ne vous disputez pas, ça n'arrangera rien. Venez! »
Espagne sorti précautionneusement la tête de l'ombre où lui, France et les deux Italies s'étaient réfugiés. Il n'y avait personne. Faisant signe aux autres, il se dirigea vers la sortie de secours. Ils y étaient presque, ils allaient être sauvés, ils... Le bruit d'un vase chutant par terre brisa tous leurs espoirs.
« Il y avait un écureuil...
- Courez! »
Mais le mal était fait...
« Dudes, vous étiez là! C'est cool, justement je vous ai amené un super... »
Il n'y avait déjà plus personne. Les latins avaient disparus dans le dédale de couloirs du bâtiment...
Quelques heures auparavant...
Lorsque Alfred avait souhaité réunir tous les repas du midi prévus par les nations dans un coin de la pièce, une certaine curiosité avait envahi ceux qui participaient au conseil. A défaut d'être toujours intelligentes, les occupations de l'américain avaient l'avantage d'être amusantes. Lorsque Alfred avait porté au centre de la dite pièce la grande boîte de carton, il y avait eu quelques froncements de sourcils, mais pas de craintes particulières. Lorsqu'il avait sorti la chose, une légère angoisse avait saisit les plus sensibles. Ils en avaient entendu parler. Russie avait eu l'air un peu envieux, Japon et Chine assez intéressés par le concept. Angleterre avait ricané car, premièrement, il trouvait l'idée ridicule, et ensuite car il savait que ça n'allait pas passer facilement. Hongrie avait jeté un regard inquiet à l'Italie du nord, qui avait pâlit. Gilbert, qui s'était discrètement introduit dans la réunion, s'était tourné vers France et Espagne, tout deux figés. Ce dernier avait instinctivement posé sa main sur la bouche de l'Italie du sud, en prévision du torrent d'insultes qui n'allait sûrement par tarder à en sortir. ET enfin, lorsque le plus puissant pays du monde avait annoncé que sa « petite merveille » allait pouvoir être étrennée le midi même par tous ceux présents, on avait presque entendu les cris silencieux des futures victimes du massacre.
.
.
12h45- Couloir E, étage 2
Un cul-de-sac: ils étaient dans un cul-de-sac! Pas même une fenêtre! Derrière eux, les bruits de pas des pays qui étaient à leur recherche. Ils se rapprochaient. Il fallait qu'ils puissent se défendre. La situation était d'une telle gravité qu'il leur était impossible d'avoir confiance en qui que ce soit.
.
« Tonio, tu prends soin de Lovi et Feli. Je vais les retenir. Nous sommes les descendants de Rome. Nous ne pouvons pas abandonner sans combattre. Pas sur un sujet de cette importance. L'honneur de nos cultures en dépend »
.
Se saisissant de le première chose pouvant servir d'arme (dans le cas présent un balai), Francis se tenait près à en découdre. America fut, encore une fois, le premier à arriver, suivit de Ludwig, Arthur, Elizaveta, Gilbert et Ivan. Les latins fixèrent les arrivants, bien décidés à ne pas se laisser faire. Le représentant de l'Allemagne fut le premier à prendre la parole.
« Frankreich, ce n'est pas non plus la peine d'en faire tout une histoire. Je pense que vous prenez cette histoire un peu trop à cœur.
- Ta gueule, bouffeur de patate! Pour une fois, je suis d'accord avec lui, cette chose est une abomination. Je refuse de cautionner ça! Si vous vous y êtes près, c'est vos affaires, mais nous, il n'en est pas question!
- Lovi a raison, je refuse d'accepter ça. Ça va contre toutes les lois de la nature!
- Ludwig, tu ne peux pas faire ça, c'est inhumain! Tu me détestes, c'est ça?
- Oses seulement t'approcher avec cette chose l'amerloque, et je vais te botter les fesses, et si tu veux savoir si c'est douloureux, tu n'as qu'à demander à Arthur, il s'en souvient sûrement encore! »
Apparemment, faire appel à leurs esprits raisonnables était inutile. Il allait falloir négocier. Angleterre et Russie s'amusaient bien trop de la situation pour chercher à la régler, Elizaveta semblait totalement bouleversée, et Gilbert... Gilbert n'était pas aussi awesome qu'il le croyait en diplomatie, surtout quand les deux autres membres BFT entraient en ligne de compte. America, ce n'était pas vraiment la peine d'en parler. Il ne restait plus que lui, Allemagne. Oh surprise. Une sorte de lassitude le prit. Pourquoi fallait-il qu'il soit toujours le seul pays responsable dans ces réunions? Mais ce court moment d'auto-apitoiement allait être à l'origine d'une catastrophe: d'un pas décidé, Alfred F. Jones, le héros du monde entier se dirigea, l'objet du conflit à la main, vers ses opposants. Des cris d'horreur se firent entendre dans l'assemblée.
« Sérieusement les mecs, ce n'est qu'un peu de...
- N'oses même pas utiliser ce mot, impie! Et ne t'approches pas plus de nous! Ça, c'est un objet du malin! Tu devrais avoir honte d'être à l'origine de la création de cette chose! Et lui donner ce nom... C'est un crime!
- Je t'assures, Alfred, si tu fais un pas de plus, je te frappe!
Étrangement, aucun des observateurs ne doutait du sérieux de la menace du blond.
- Avec un balai, dude? Aucune chance que ça soit efficace, tu le sais!
Un pas de plus. Gémissements de terreur de la part des assiégés.
- Grand frère France! Empêche-le!
- Très bien... Puisque tu le prends comme ça, Alfred... Antonio! Regarde dans mon sac! Poche devant! Je ne tenais pas à en arriver là, mais il ne nous laisse pas le choix!
- Madre de dios, Francis! C'est un scone! Tu sais bien que l'empoisonnement ne marche pas sur lui!
Une suite de juron (trop grossiers pour être rapportés ici) se fit entendre de la part d'un anglais ulcéré du sous-entendu.
- Sur lui, non. Mais pour nous, ça sera largement suffisant. Je n'avais pas prévu de capsule de cyanure. Partage-le en quatre. »
Un grand silence tomba sur la pièce. Même les hurlements d'indignation d' Angleterre s'étaient tus. La nation française allait, de son plein gré, manger de la nourriture britannique? Arthur hésitait entre laisser éclater sa joie (enfin! Ce stupide frog allait découvrir ses dons culinaires!), s'insurger contre le fait que celui-ci compare sa cuisine à du poison (mais il avait un peu l'habitude) et se moquer de son ancien protégé (Francis venait, après tout, de dire que suivre la dernière lubie d'Alfred était pire pour lui que de manger un scone). Choix difficile. Russie, lui, avait choisit dès le début la dernière solution. Les autres étaient inquiets. Connaissant la sensibilité gustative de ces quatre-là, ils seraient bien capable de se rendre malades. Et ce silence qui s'étirait semblait infini. Les trois latins pesaient les répercussions que cet acte pourrait avoir. Contre toute attente, le premier à se décider fut Feliciano.
« On va le faire. Là, au moins, on sait d'où ça vient. On le fait à la romaine?
- Shigiiiii! Maudit sois-tu, bouffeur de hamburger, à nous pousser à ça!
- Je vous suis. Tout mais pas ça. Va en Enfer, toi et tes méthodes digne de l'inquisition, America! Jamais je ne mangerai une soi-disant pizza sortie d'une imprimante ! »
Et avant que quiconque ne puissent intervenir, ils étaient passés à l'acte.
.
.
14h00- salle de réunion
Un calme presque surnaturel pesait sur l'assemblée. Grèce, qui venait de se réveiller, regardait tranquillement les autres nations présentes. L'imprimante avait été déplacée dans une autre pièce, pour éviter tout nouveau départ de conflits.
« Ils s'en sont réellement rendus malade, ces fous... Je ne pensais pas que c'était à ce point là, commença Ludwig.
- Pauvre Ita-chan... Si sensible...
- Je trouve qu'ils en font un peu trop... Mes scones sont très bien. J'en mange tout les jours et je vais parfaitement bien.
- Ca, ça reste à prouver! Tes « scones » ont envoyé mes deux awesome meilleurs amis à l'infirmerie! Ce n'est pas du tout awesome.
- Gilbert, on se passera de tes commentaires. D'ailleurs tu n'as rien à faire là. Tu devrais plutôt les rejoindre et attendre qu'ils se réveillent.
L'albinos partit en ronchonnant, sans oublier de jeter un regard noir à Angleterre et Amérique.
- Ils exagèrent, Iggy a raison! Franchement, cette imprimante, c'est le futur. A choisir, moi j'aurais pris la pizza du héros que je suis!
- Kolkolkol... Apparemment ils n'étaient pas de cet avis.
- Shut up, le coco, tu es juste jaloux de t'être fait devancé par moi pour cette invention super coo!
-Ce n'est pas le moment de se disputer! Reprenons le sujet de la réunion. Il s'agissait de la réduction de...
- Il y a quelque chose que je me demande, intervint Elizaveta, Qu'est-ce qu'ils voulaient dire par « à la romaine »?
- … A la romaine? Il n'y a pas à s'inquiéter alors, ils vont très bien.
- Grèce, je ne sais pas si être alité à l'infirmerie et être incapable de bouger est vraiment « aller bien ».
- Mais non, ils sont sûrement déjà sortis.
- Et pourquoi ? We are not stupid, we 're able to see when someone is sick.
- Ils sont très doués. Ils ont eu le temps de s'entraîner durant les siècles passés avec l'Empire romain.
- Dude, explique-toi! C'est quoi « à la romaine »?
- Romulus était un excellent cuisinier. La plupart des plats français et italien, les vins, les escargots, le foie gras par exemple existent grâce à lui. Mais certains de ses plats étaient... particuliers. Espagne, France, et les petits ont toujours été très difficiles. Alors, pour éviter d'avoir à manger ce qu'ils ne voulaient pas, ils avaient mis au point une technique. Ils ont appris à se rendre apparemment malade sans rien manger. Ils mettaient les aliments par terre, ou bien ne les avalaient simplement pas, et utilisaient tous leurs talents d'acteurs. Rome se laissait avoir à chaque fois... Un vrai papa poule. C'était assez drôle. Une fois ils...
- Attend! Le coupa Arthur. Tu veux dire qu'ils n'ont rien avalé?
- Oui. Là, ils doivent déjà être partis depuis un petit moment. A moins que... Vous avez fermé la pièce où vous avez mis la chose?
Grèce n'était, de toute évidence, pas le plus grand fan de l'invention américaine non plus.
- Non. C'est assez sécurisé ici, pas besoin. Le héros est présent, ça ne risque rien, Hahahahaha!
- … Ca coûte cher, ton imprimante?
- Oui, c'est la pointe de la technologie! Où tu veux en venir?
- Kolkolkol... Tu es bon pour en reconstruire une, le capitaliste.
- Ce n'est pas la peine de courir, il est sûrement trop tard. »
Mais l'américain était déjà sorti.
.
.
30 minutes auparavant- pièce de rangement-
« Je crois qu'on a finit. Dit France, fixant le tas de ferraille qui avait auparavant été l'imprimante 3D.
- Veee, je suis content! Nous avons fait notre devoir. Il a appelé ça pizza, j'étais bouleversé.
- Et maintenant, on fait quoi, bastardo?
- On part. Qui sait combien de temps on a avant qu'ils se rendent compte du stratagème.
- On est pas trop rouillé, je trouve. Ce n'était pas notre meilleure prestation, mais c'était respectable. J'imagine déjà la tête que fera America. Il n'avait pas à nous forcer comme ça. Honhonhon.
- Je crois qu'il avait oublié à qui il parlait, ce sale bouffeur d'hamburger. Ça lui apprendra à insulter la famille latine. »
.
.
.
The end!
Voilà voilà... Donc, vous voyez, je n'ai pas trop maltraité Arthur, cette fois, non?
