LE CAPITAINE EST VRAIMENT BIZARRE...

« Ca alors. J'étais absolument perplexe à présent. Un, voir Luffy tout sage et paisible. Deux, en plein milieu de la nuit. Et trois, trouver cela mignon…» Quand Nami redécouvre Luffy.

Une histoire qui me trottait depuis un certain moment dans la tête. Nami regardant d'un oeil nouveau son drôle de capitaine. C'est censé être "romantique", mais c'est surtout profondément idiot :p. La suite de ce début se trouve bien au chaud dans ma petite cervelle, et se trouvera joyeusement rédigée si la demande se faisait existante (bon sans doute même sans, mais ça aide ;-) ). Alors à vot' bon coeur m'sieurs-dames, une ch'tite review ne prend pas trop de temps, si l'envie vous en prenait ;-p . Et pis n'hésitez pas à dire que vous n'aimez pas et pourquoi, c'est ma 2ème fanfic' et je sais très bien qu'elle est bourrée de défauts, mais je veux progresser moua O.o


I. Insomnie révélatrice

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Dormir. Je veux. J'exige. C'est un ordre. Dormir. Maintenant. Là. Tout de suite ! Dormir. Non… DORMIR. Toujours pas. DORMIIIREUH. Huh.

J'avais beau multiplier les incantations, tenter de compter les Berry…non. Le sommeil ne venait pas. J'entendais d'ailleurs, venant du fond de la pièce, l'infime ronflement d'une Robin profondément endormie, bruit délicat mais fortement agaçant, et qui ne cessait de me narguer. Non, rien à faire, ma pauvre personne était complètement réveillée, et ne risquait pas de s'assoupir.

Marre. Quand je pense à ce maudit Zoro qui parvenait à faire dix siestes en une journée… Ou à cet abruti d'Usopp dont j'entendais les discrets ronflements vrombissants jusqu'ici… Sans parler de cet idiot de capitaine qui trouvait le moyen de s'endormir même dans les situations les plus alarmantes.

Non vraiment, il était terriblement injuste que moi, la plus méritante de ce doux repos, ne puisse le trouver. Je me retournais pour la vingt-troisième fois, tout en soupirant, mais cela ne changea pas grand-chose. Vaincue, je choisis alors de me lever, et d'aller faire un tour vers l'extérieur. J'ouvris la porte et me glissais de l'autre côté.

Tout en me dirigeant mollement vers l'avant du bateau, j'appréciais la douce fraîcheur et le calme reposant de la nuit. Soudain, ce sur quoi tomba mon regard me fit retenir un cri de surprise. Je venais de découvrir une silhouette assise en tailleur, se découpant sur la figure de proue. A cet emplacement et avec un tel chapeau, cela ne pouvait être que Luffy. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien fabriquer ici, et surtout maintenant ?

Je tentais de m'approcher discrètement pour essayer de repérer ce qu'il faisait, sans me montrer. Mais tout ce que je réussis à voir était qu'il avait la tête haute (donc il ne dormait pas), et les yeux fermés. On aurait dit qu'il savourait simplement la douce brise nocturne lui caressant le visage, et soulevant agréablement sa chevelure.

Pause réflexion…

Mais qu'est-ce que je racontais ? J'étais en train de me faire une description poétique de Luffy ?? Il allait falloir songer à consulter Chopper un de ces jours, ma brave dame…

Enfin quand même, c'était tellement surprenant, voire agréable, de le découvrir si serein et méditatif. Maintenant j'avais envie de ne plus le quitter des yeux, toujours sans signaler ma présence, afin de voir à quel moment il allait craquer, se mettre à faire le zouave…car cela n'allait pas durer, cet instant de quiétude. Ca ne pouvait pas. Il était question de Luffy après tout, hein ? Heu…pourtant il restait là.

Ainsi il était également capable de rester tranquille. Ce qu'il pouvait être chou comme ça, me surpris-je même à penser.

Holà, ça y est, il bougeait. Me mettant vite en retrait, je continuais tout de même à l'observer, son étrange comportement m'intriguant vivement. Après s'être longuement étiré – et ce n'est pas peu dire pour un homme élastique – , il se contenta seulement de redescendre sur le plancher du Vogue-Merry, en se curant le nez, joyeusement souriant, et de rejoindre la chambre des garçons.

Ca alors. J'étais absolument perplexe à présent. Un, voir Luffy tout sage et paisible. Deux, en plein milieu de la nuit. Et trois, trouver cela mignon… Le curage de nez en moins, me devais-je de préciser.

C'est vrai que mon p'tit cap'tain vu sous ce nouvel angle venait de me troubler quelque peu. Je retournais me coucher, la tête bourrée d'interrogations.

Avec toute cette histoire, je ne m'endormis que très tard, et pour une durée très (trop) courte.


Vint le lendemain. Je fus carrément la dernière à me lever, et réveillée par Robin, encore. Inconcevable. Je t'en ficherais moi, des « mademoiselle la navigatrice a-t-elle l'intention de ronfler toute la journée ? ». Et après ça, j'eus à peine le temps de sortir de la pièce qu'un deuxième hurluberlu me tomba dessus. Hurluberlu qui, dès qu'il me vit, accourut pour m'apporter mon plateau-déjeuner, à grands coups de « Nami de mon cœur » et j'en passe. Ce grand dadais exaspérant de cuistot…

Tout en mangeant, j'ai dû piquer au moins dix fois du nez. Pour au final me retrouver avec ledit appendice trempant allègrement dans mon bol de café au lait. Bouh. Fatiguée. Dodo.

Tous les autres ayant déjà fini leur petit déjeuner, je me trouvais donc seule à la table. Enfin pas exactement. Luffy n'était pas loin, surveillant le moindre moment d'inattention de ma part pour subtiliser divers aliments, à l'aide de ses bras élastiques. Vu mon taux de réflexes actuel, ne tardèrent pas à disparaître : deux tartines, mon croissant et un pain au lait.

« Ca va pas Nami ? T'as pas l'air très bien. D'habitude tu laisses rien passer et là… »

Tiens il avait le culot de me dire ça, l'ahuri d'en face.

« La ferme Luffy, je me sens en pleine forme et je me passerais volontiers de tes considérations ».

Enervée. Après tout c'était uniquement de sa faute si je n'avais presque pas dormi cette nuit. Et il était là, avec son grand sourire niait, en train de faire l'idiot, alors que je m'étais dernièrement aperçue qu'il était parfaitement capable de se contrôler et de rester calme…quand ça lui prenait. Mais pourquoi à cet horaire si saugrenu et en secret ? En tout cas c'était décidé, la nuit prochaine j'irais voir s'il réitérerait la chose. Fatiguée.

Plouf. Et mon nez qui persistait à vouloir apprendre la natation dans mon café… Marre décidément.


Voilà donc un petit premier chapitre un peu court, vous n'avez qu'à le prendre comme une introduction ;-p. La suite est à venir... le temps que je trouve un moment tranquille pour la taper ;-)