Salut !
Ceci est la première fanfiction que je publie. J'aimerais beaucoup avoir votre avis, histoire de voir si je ne fais pas n'importe quoi ^^". Je sais, ce premier chapitre est très court, mais je compte faire les prochains plus long, promis. :)
Disclamer : Les personnages et les noms de lieux appartiennent à Hajime Isayama-sensei, et je ne gagne aucune forme de profit à écrire cette histoire.
avertissement : L'histoire contient du yaoi (romance entre hommes), et des sujets qui peuvent être sensible pour certain tel que l'homophobie, l'abus de drogue, le suicide, la dépression et j'en oublie probablement.
Bonne lecture :)
— VA-T'EN ‼ hurle-t-il en claquant la porte.
Il fait noir. La pluie me mouille peu à peu. Mais j'en ai rien à faire.
Il m'a mis dehors.
Comment est-ce possible ?
Je l'entends encore crier.
Tu n'es qu'une honte ! Va-t'en d'ici !
— Ta gueule !
Je me bouche les oreilles. Je pleure. Je pars en courant. Je ne sais même pas où je vais. Je veux juste m'en aller.
Le son de mes pas résonne contre la route trempée. Mon pied glisse. Je tombe. Je suis par terre. Dans l'eau.
J'ai froid.
Je m'assieds et replis mes jambes contre ma poitrine.
Je ne pensait pas qu'il allait faire ça. J'en avais la peur, je m'étais même préparé pour. Mais au fond de moi, je croyais que c'était impossible.
Nous sommes au vingt et unième siècle. Comment des parents peuvent encore rejeter leurs enfants pour ça ?
Je n'aurais pas dû lui dire.
Je renifle. J'ai froid. Je tremble.
La pluie se calme peu à peu, pour finalement devenir qu'une légère brume.
Je me relève avec difficulté et me dirige vers la gare. Je m'étais gardé un peu d'argent de côté. J'avais prévu, dans le pire scénario, retourner à ma ville d'enfance.
Je marche d'un pas assez lent. Je me sens mal. Ça me prend presque une heure pour m'y rendre. Alors qu'habituellement, ça m'en prenait moins de vingt.
Évidemment, il n'y a pas de trains à cette heure. On est presque vingt-deux heures.
Je m'assieds sur un banc en attendant.
.
.
Un léger rayon de soleil me réveille.
Quand est-ce que je me suis endormi ? Je ne m'en souviens même plus.
Je m'étire en bâillant. Il fait beau, aujourd'hui. C'est le signe d'un nouveau départ. Cette pensée me donne un pincement au cœur. Jamais plus je ne retournerais là-bas.
Je constate que mes vêtements sont encore un peu humides. Je décide donc de me diriger aux toilettes, pour aller me changer. J'enfile des habits propres, que j'avais enfouis dans mon sac à dos la veille, au cas ou mon père me mettrait dehors… Ce qu'il a fait.
Un soupire las m'échappe. Je mets mon linge trempé dans un sac d'épicerie que je fourre dans mes bagages.
Je passe à nouveau devant le banc, et me dirige vers la billetterie informatisée. Je sélectionne une allée vers Trost. Le prochain départ est dans deux heures…
La machine m'imprime un ticket puis je vais m'asseoir sur mon banc.
J'attrape mon portable dans mon sac. Il me reste que 40 % de batterie. Faudrait que je trouve un endroit pour le charger.
Je commence à avoir faim. En même temps, il est déjà neuf heures et je n'ai pas mangé depuis hier. Je prends donc la décision d'aller prendre un petit-déjeuner au petit café de la gare.
Le train arrive enfin après deux longues heures d'attentes. Je montre mon billet à l'employé et monte à bord. Je prends place près d'une fenêtre et je m'endors quelques minutes plus tard.
