Titre : " 3 démons et 2 anges " version 2 à l'occasion des 2 ans de la fic née en novembre 2002
Auteur : Shin Maxwell et sa muse Shiroi, le retour de la revanche
Genre : Yaoi, action, beaucoup d'angst, limite UA à partir du chapitre 11, pas mal d'expériences sur les G-Boys, du shônen ai, en veux-tu, en voilà, TWT (consultez l'annexe pour être au courant des évènements qui se sont déroulés ou pas), malgré mes efforts, il reste de l'OOC, de la torture physique et psychologique, et une fic qui s'inscrit dans le genre « saga interminable » ou encore « fic à rallonge ». Ce truc sera pire que les feux de l'amour si ça continue...
Couples :
A l'origine j'avais prévu : 12, 21, 1x2x1, 43, 34, 343, 54, 45, 5x4, 135 rien que ça ! (non, Quatre et Wufy ne se tapent pas tout le monde).
Mais quelques mois plus tard, je ne peux que vous confirmer la présence du 1x2x1 et du 43 pour éviter les spoilers beaucoup de changement pour les couples...
Disclaimer :
Shin : Depuis que j'ai commencé la fic en novembre 2002 jusqu'au jour où j'entame la recorrection, en janvier 2004, rien n'a changé : ils ne m'appartiennent pas, et je peux toujours rêver !
Notes :
A propos du titre : Tapez pas, il trouve sa justification plus tard .
A propos de la fic : c'est sensé être une seule et même mission, même si elle va prendre des dimensions et une importance pour le moins... inattendues ! Je fais de mon mieux pour que le scénario soit le plus clair possible, tout en restant correct (les scénars boiteux, j'ai assez donné ). J'espère que vous y verrez clair et que cette lecture vous sera agréable .
A propos du prologue : vous retrouverez ce prologue dans le chapitre 24 de la fic. Ce qui signifie que les 23 premiers chapitres sont un flash-back .

Voilà enfin la nouvelle version de cette fic, toute rutilante.
En espérant séduire de nouveaux lecteurs et ravir les habitués.

Bonne lecture à tous !

Dernière modification : 8 novembre 2004


" Trois démons et deux anges "

Prologue :

De mauvais augure...

Ce fut avec stupeur, et un effarement non dissimulé que Duo fixait un à un ses quatre camarades, assis à ses côtés.

Comment était-ce possible ?

Ce n'était pas un hasard... cela ne pouvait tout simplement pas en être un !
Devenir ainsi, subitement, tous cinq hurlant à l'unisson leur douleur alors que ces modifications étranges se produisaient en pleine course poursuite...
Et il avait fallu que cela se passe au beau milieu d'une mission... qui plus est, alors qu'ils venaient de se faire repérer par une caméra particulièrement bien dissimulée, entraînant ainsi une petite centaine de gardes à leur trousses dans une folle poursuite à travers de cette base.

Encore sous le choc d'avoir subi ce phénomène pour le moins inattendu, ils n'avaient fait que courir au hasard dans le bâtiment, ne cherchant plus à se souvenir du plan, où pouvait bien mener tel ou tel couloir, ni même à retrouver le chemin d'une quelconque sortie. La course était devenue une lutte pour sauver leur vie, où seuls la chance et leur instinct seraient leur salut.

Puis ils avaient atteint ce hangar désert et, faute d'avoir réussi à trouver d'autres solutions, s'étaient réfugiés derrière le pied d'un MS, abri des plus précaires, certes, mais qui leur permettrait au moins de reprendre souffle après cette folle cavalcade, et peut-être d'essayer de reprendre conscience de la réalité, et de ce qui venait de se passer.

La seule chose qui venait éclaircir ce sombre tableau était le fait qu'ils soient encore ensemble, après ce qu'ils venaient d'endurer.
Et qu'ils restent soudés dans l'épreuve qui venait de s'imposer à eux. Car malgré les efforts qu'ils faisaient pour rester impassibles, Duo devinait sans mal la douleur dans les gestes et les regards de ses compagnons.

Dans les grimaces de Quatre, sa façon de se tenir voûté pour soulager sa colonne vertébrale, lui qui mettait pourtant un point d'honneur à toujours garder le dos bien droit, histoire de ménager son dos, principale victime de ses activités de jeune terroriste.

Dans le visage crispé de Wufei, les lèvres pincées, les dents serrées à s'en éclater la mâchoire, tentant au maximum de retenir les gémissements de douleur qui montaient sournoisement à l'intérieur de sa gorge, trahissant sa souffrance.

Dans les yeux de Trowa, perdus dans la contemplation du sol, alors qu'il massait discrètement ses épaules dans l'espoir de se soulager quelque peu de son mal.

Et Heero, assis en tailleur, le haut du corps incliné à 45, penché vers le sol, épaules basses, regard plus meurtrier que jamais, respiration lente et profonde, mais surtout, les mèches de ses cheveux en bataille collées à son front par la sueur, et dans son dos, ces deux ombres qui lui faisaient endurer la pire des souffrances, enfer dont chacun d'entre eux avait hérité aujourd'hui, alors que tout s'était si bien passé auparavant.

Ils étaient déboussolés, ne comprenant absolument pas ce qui se passait, pourquoi ce phénomène s'était déclenché sans qu'aucun d'entre eux n'en exprime le désir, cette douleur si inattendue, inhabituelle, et qu'ils n'avaient jamais connue auparavant. Une souffrance étrangère qui venait soudainement de faire écrouler toutes leurs certitudes à propos de leur état, souffrance étrangère qui les faisait à nouveau se remettre en question, souffrance étrangère qui menaçait de compromettre ce qu'ils étaient venus faire ici.

La tête lourde de fatigue, les tempes vrillées par une violente migraine survenue en même temps que les premières pointes de douleur dans ses omoplates, Duo se laissa aller à reposer son dos douloureux contre la paroi fraîche du mur du hangar, fermant les yeux et soupirant, tentant de ressasser ses souvenirs, afin de comprendre comment ses amis et lui en étaient arrivés à ce point.

A suivre...

Notes de Shin :

Voilà pour la nouvelle version du prologue. J'ai supprimé les interrogations à propos de ce qui se passerait lorsque les gardes les retrouveraient et j'ai développé le reste. Je l'aime mieux comme ça. Il faut dire qu'à l'époque où j'avais écrit la première version, le scénario était loin d'être totalement fixé dans ma tête, ce qui explique le style TRES relâché, et tout ce qui donnait une impression que je ne savais moi-même pas trop ce qui était en train de se passer . Je préfère montrer que j'ai réussi à maîtriser mon scénario (au moins jusqu'à la fin de l'acte III en tous cas...).